Comment les multinationales échappent au fisc
Provocateur, l'ancien patron de Google, Eric Schmidt, a déclaré : "Je suis fier de notre système d'optimisation fiscale. C'est le capitalisme, je n'ai pas honte." Dans le monde moderne, seuls les naïfs et les petits semblent payer l'impôt sur les sociétés. Cela peut-il changer ? - Une nouvelle dynamique politique se dessine au sein de l'OCDE, qui regroupe les pays développés. Les règles internationales actuelles semblent dépassées. -Certaines conventions fiscales, qui remontent à la Société des Nations, datent de 1927. De quoi s'agit-il ? C'est plutôt un bon système. - Ce mécanisme marche très bien si tous les Etats taxent les revenus. Exemple : au lieu de percevoir votre dividende d'IBM en France, vous le recevez via une société aux îles Vierges britanniques, par exemple. A-t-on une idée de l'ampleur de l'érosion des bases fiscales ? - On ne dispose pas d'un chiffre précis, mais on sait que c'est massif. Prenez les Pays-Bas par exemple. N'y a-t-il pas des dispositifs anti-abus ?
Où Apple planque ses tunes
C'est un secret de Polichinelle, Apple a installé le siège d'iTunes au Luxembourg. De l'évasion fiscale en bonne et due forme. OWNI a voulu en savoir plus et a visité ses bureaux dans le Grand Duché. Balade pleine d'enseignements. OWNI a rendu visite à une société soucieuse de s’entourer d’une grande discrétion : Apple au Luxembourg. En plein débat sur la dette nationale, les entreprises à l’origine de systèmes d’évasion fiscale à grande échelle font tâche. Depuis le 10 juin 2004, sa plateforme pour la vente en ligne de musique et de films est installée dans le Grand-Duché, véritable planque fiscale. L’évidence dans le silence Rendez-vous 8, rue Heinrich Heine, à Luxembourg. Petit mais chic, plus ancien que dernier cri, il est planté au milieu de la rue, à deux pas du château d’ArcelorMittal. Le plus informé semble être un livreur en pull jaune, habitué à apporter des colis aux entreprises partageant le même immeuble que la firme. iTunes, il connaît bien : Le terme n’est pas exagéré.
Les boissons « light » augmentent le risque de diabète
SURPRISE. Sous l’appellation de « light », « zero » ou « diet », les boissons dans lesquelles le sucre a été remplacé par des édulcorants sont présentées, depuis leur introduction sur le marché, comme des alternatives saines aux boissons sucrées. Mais dans une étude publiée fin janvier dans l’American Journal of Clinical Nutrition, une équipe de chercheurs conduite par l’Inserm vient de faire voler ce mythe en éclats. À quantité égale, le risque de développer un diabète est plus élevé en cas de consommation de boissons "light" que de boissons sucrées Dans cette étude au long cours, les chercheurs ont recueilli les données concernant les habitudes alimentaires et, pendant 14 ans, l’état de santé de 66 188 femmes. À quantité égale de boissons consommée, le risque de développer un diabète de type II (le plus courant en France puisqu’il concerne plus de 3 millions de personnes) est plus élevé en cas de consommation de boissons "light" que de boissons sucrées "non light". GLYCÉMIE. Admettons.
La CDU d’Angela Merkel soigne BMW… et réciproquement
Angela Merkel visite une usine BMW à Leipzig, en 2010. Peter Endig/AP Lundi 14 octobre. Les ministres européens de l'environnement, sous l'impulsion du gouvernement allemand, repoussent l'adoption de normes plus contraignantes pour les constructeurs automobiles. Le lobby automobile allemand a gagné. Or, mardi 15 octobre, qu'apprend-on de l'administration du Bundestag ? Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans CDU, CSU.
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