Isabelle Stengers Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Stengers. Isabelle Stengers (née en 1949) est une philosophe belge. Aperçu biographique[modifier | modifier le code] Licenciée en chimie de l'Université libre de Bruxelles, lectrice de Whitehead, de Simondon et de Starhawk, collaboratrice régulière de la revue Multitudes[1], elle enseigne la philosophie des sciences à l'Université libre de Bruxelles [2]. Membre du comité d'orientation de Cosmopolitiques. Isabelle Stengers est connue pour son premier ouvrage, La Nouvelle Alliance (1979), coécrit avec le Prix Nobel de Chimie Ilya Prigogine, consacré notamment à la question du temps et de l’irréversibilité. Elle s'est ensuite intéressée, en faisant appel entre autres aux théories de Michel Foucault et de Gilles Deleuze, à la critique de la prétention autoritaire de la science moderne. En 1990, elle est à l'origine, avec Philippe Pignarre, de la création de la maison d'édition Les Empêcheurs de penser en rond[3].
Nuit et Brouillard, Alain Resnais : une mémoire pour demain Il faut attendre plusieurs années avant que le grand public n'accède à ces images d'archives. Le soldat américain Samuel Fuller commentera ses propres images quarante ans plus tard. Ce que les Britanniques auraient voulu montrer a été laissé dans des cartons, et le montage demandé à Alfred Hitchcock sera diffusé en 1985, et restauré en 2015 à l’occasion d’une sortie DVD. En France, on retient bien sûr le film qui a fait date et qui a permis à la parole de se libérer sur la question de l’horreur nazie : le film d’Alain Resnais, Nuit et Brouillard. Plus tard, après des années de recherche, Claude Lanzmann proposera Shoah, qui n’est pas un film sur les camps, mais un film sur les traces que la Seconde Guerre mondiale a laissées dans les mémoires et les corps du peuple juif. ►►►Des images pour un procès - Nuremberg ►►► Vision de l'impossible : Falkenau, Samuel Fuller témoigne ►►► La mémoire meurtrie, de Sidney Bernstein ►►► Shoah, de Claude Lanzmann Origine du titre, "Nuit et Brouillard" 55 sec
Olivier Reboul (philosophe) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Olivier Reboul Philosophe occidental Philosophie contemporaine Il débuta sa carrière professorale au sein de l’Université de Tunis. Il devint par la suite professeur des universités à l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg, poste qu’il occupa jusqu’à son décès. Il a été directeur du DEA Sciences de l’Éducation, commun aux Universités de Strasbourg I et Strasbourg II à partir des années 1980 (date exacte à préciser !) Olivier Reboul a voulu soumettre à la critique certains mots-slogans de l'Education nouvelle, comme l'École traditionnelle, la Vie, ou l'intérêt. Olivier Reboul juge centrale la question des valeurs de l'Education. L'homme et ses passions d'après Alain. Renée Bouveresse (sous la dir. de) : Education et philosophie : écrits en l'honneur d'Olivier Reboul - Paris : PUF, 1993.
Après les crimes contre l'humanité Joffre Dumazedier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Joffre Dumazedier, né en 1915 et mort en 2002, est un sociologue français. Sociologue du loisir et de l'auto-formation[modifier | modifier le code] Joffre Dumazedier est considéré comme l'un des pionniers de la sociologie du loisir et l’auteur le plus éminent en la matière depuis son ouvrage paru en 1962 Vers une civilisation du loisir ?. La Civilisation du Loisir[modifier | modifier le code] Les ouvrages et plus largement le propos de Dumazedier, concernent l’étude du loisir des masses et de ses interactions avec l’ensemble des activités de la vie quotidienne, le travail, la famille ou la politique. Pour lui le loisir n'est pas un thème secondaire mais central de la société actuelle. Vers une civilisation du loisir ? Ils soutiennent la thèse selon laquelle le loisir de masse doit s’intégrer dans une démocratie culturelle exigeant une politique globale et préalable d’éducation et d’information. L'autoformation[modifier | modifier le code]
Heidegger (1889-1976) : L'homme, un être pour la mort Finir cela ne signifie pas nécessairement “s’achever”. La question devient plus pressante: d’une façon générale, en quel sens la mort doit-elle être conçue comme fin de la réalité humaine? Finir veut dire d’abord cesser et cela suivant un sens qui comporte certaines différences ontologiques. La pluie cesse.
Vladimir Jankélévitch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vladimir Jankélévitch Philosophe français Philosophie contemporaine Vladimir Jankélévitch est un philosophe et musicologue français, né à Bourges le et mort à Paris le . Biographie[modifier | modifier le code] Vladimir Jankélévitch est né dans une famille d'intellectuels russes qui avait fui les pogroms antisémites dans leur pays. Reçu premier à l’agrégation en 1926, Jankélévitch part pour l'Institut français de Prague l'année suivante. Dès le mois de janvier 1940, il entre dans la clandestinité à Toulouse où il passera les années de guerre (sous plusieurs identités dont celle d’André Dumez). Il retrouve en octobre 1947 son poste de professeur à la Faculté de Lille. En 1979, lors des États Généraux de la philosophie qui se sont tenus à la Sorbonne, il a puissamment contribué, avec Jacques Derrida, à sauver l'enseignement de la philosophie en Terminale en France[2]. Sa pensée[modifier | modifier le code] Anecdotes[modifier | modifier le code]
Jean-Paul Sartre, rétropective - Archives INA Giorgio Agamben Giorgio Agamben (né le 22 avril 1942 à Rome) est un philosophe italien, spécialiste de la pensée de Walter Benjamin, de Heidegger, de Carl Schmitt et d'Aby Warburg ; il est particulièrement tourné vers l'histoire des concepts, surtout en philosophie médiévale et dans l'étude généalogique des catégories du droit et de la théologie. La notion de biopolitique, empruntée à Foucault, est au cœur de nombre de ses ouvrages. Biographie[modifier | modifier le code] Né en 1942 à Rome, Giorgio Agamben fait des études de droit et de philosophie, avant de rédiger une thèse sur Simone Weil (1965), puis de participer, en tant que post-doctorant, en 1966 et 1968, au Thor, aux séminaires de Heidegger sur Hegel et Héraclite[1]. Dans les années 60, il fréquente Elsa Morante, Pier Paolo Pasolini (sous la direction duquel il est l'apôtre Philippe dans L'Évangile selon saint Matthieu (1964)), Ingeborg Bachmann, etc. En 2012, il reçoit la Laurea honoris causa en théologie de l'Université de Fribourg. Gilles A.
Bernard Stiegler Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'article doit être débarrassé d'une partie de son jargon (août 2012). Sa qualité peut être largement améliorée en utilisant un vocabulaire plus directement compréhensible. Pour les articles homonymes, voir Stiegler. Bernard Stiegler dans les années 2000. Bernard Stiegler, né le à Sarcelles[1], est un philosophe français qui axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles — sociales, politiques, économiques, psychologiques — portées par le développement technologique et notamment les technologies numériques[2]. Bernard Stiegler, lors des 11e ROUMICS[3] en 2014 à Lille, discutant de la question du « Bien commun » avec Amandine Piron[4] ; Michel Bauwens ; Michel Briand[5] ; Simon Sarazin et Emmanuel Vandamme[6] Simon Sarazin[7] Éléments biographiques[modifier | modifier le code] Du PCF à la prison[modifier | modifier le code] Il est né d'un père électronicien et d'une mère employée de banque[8]. Les années 1980[modifier | modifier le code]
George Steiner Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Steiner. Francis George Steiner est un écrivain anglo-franco-américain, né à Paris le . Spécialiste de littérature comparée et de théorie de la traduction, il est plus connu du grand public comme essayiste, critique littéraire et philosophe. Il écrit généralement en anglais mais a aussi publié quelques œuvres en français. Biographie[modifier | modifier le code] George Steiner commença à étudier au lycée Janson-de-Sailly de Paris. Ardent défenseur de la culture classique gréco-latine, c'est un des penseurs européens contemporains à pouvoir lire dans le texte des œuvres écrites en de nombreuses langues (outre le grec et le latin, il maîtrise cinq langues vivantes). Auteur de nombreux essais sur la théorie du langage, la théorie de la traduction, la philosophie de l'éducation, la philosophie politique, George Steiner est réputé pour ses critiques littéraires dans The New Yorker et le Times Literary Supplement.