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Ai-je tort de me taire quand on m'appelle «salope» ?

A Paris, il semble si dangereux de sortir dans une tenue sexy que les filles et les travestis, escamotant leurs talons-aiguilles, se muent en ombres discrètes. Le métro, le soir, est fréquenté en moyenne par deux femmes pour huit hommes (1). Il vaut mieux raser les murs. En France, il semble si dangereux de traîner dehors qu’au-delà d’une certaine heure les femmes préfèrent rester cloîtrées s’il n’y a personne pour les ramener en voiture. «En tant que femmes nous n'avons pas reçu les mêmes messages que les hommes, explique l’association Femdochi qui organise des stages d’autodéfense : «Sois gentille, ne te mets pas en colère», «Attention tu vas te faire violer si tu sors comme ça», etc ». Paranoïa De quoi les femmes ont-elles peur ? Bien qu’ils reconnaissent l’aspect perturbant de cette menace, les sociologues se contentent pourtant de dire qu’il ne s’agit là que d’un «conditionnement de genre», pire encore d’un «système de croyance» (3). Auto-conditionnement Références :

le harcèlement J’ai un truc qui me démange, sur la langue un goût étrange, comme une crampe à la phalange. Hey ! Oui je me plains tout le temps. Alors je fais pas la tête dure pour faire genre. « Bon il s’est passé quoi (encore) ? Une histoire banale C’est l’histoire banale d’une jeune femme, Alex (j’ai changé le nom), dans les rues de Toulouse. L’histoire ne raconte pas non plus la taille de la jupe. Comme on s’y attend, cette femme se baladant dans la rue se prend des remarques qu’elle tente tant bien que mal d’ignorer. Elle pense à sa jupe, naturellement. Mais ce que l’histoire n’aurait pas dû dire non plus c’est sa tenue. Parce que ce n’est pas la question. C’est quoi ton problème ? Alex appelle un ami, elle cherche du soutien. Pour partager sa colère, Alex post un statut facebook. « Petite Merde » (NDLR : En général, les 2 premiers mots d’un conversation sont particulièrement adaptés à une mise en situation. Alors rigolade, compliment ou pas j’en ai rien à foutre, tu as pas à dire ça. Solidarité

J'ai été violée, à 55 ans, et je n'ai pas crié Angie Epifano, la femme violée à l’automne dernier dans un dortoir d’Amherst, a raconté qu’elle entendait ses amis s’amuser dans la pièce d’à côté pendant qu’elle subissait son calvaire. J’ai récemment raconté ça à une de mes amies, qui s’est étonnée qu’Angie n’ait pas tapé sur le mur ou appelé au secours. À première vue, cette question peut sembler légitime, jusqu’à ce qu’on se fasse la réflexion qu’elle est bien moins courante lorsqu’il s’agit de femmes battues ou kidnappées, et pratiquement jamais posée en cas de vol ou d’agression. La plupart des gens considèrent que lorsqu’on se fait agresser par exemple, donner calmement au voleur ce qu’il réclame tout en restant aux abois est un signe d’intelligence et de sang-froid, à l’image de l’attitude qu’il nous est conseillé d’adopter lorsqu’on se retrouve face à un chien agressif. publicité Je ne me suis jamais battue Moi non plus je n’ai pas crié et je ne me suis pas débattue lorsqu’à 55 ans, j’ai été violée dans mon propre lit.

Pourquoi cette campagne ? | Osez le clito ! De l'urine dans le moteur: quatre Nigérianes y croient VIDÉO - Quatre collégiennes ont mis au point un générateur d'électricité qui carbure à l'urine plutôt qu'au diesel. Une alternative crédible au pétrole? Le système mis au point par Duro-Aina et ses copines a l'avantage de la simplicité: une cellule électrolytique est trempée dans de l'urine, pour séparer l'hydrogène qu'elle contient avant de la purifier dans un filtre à eau. Une fois isolé, cet hydrogène d'origine 100% naturelle est poussé dans le générateur qu'il alimente. Avec cet ingénieux système, fabriqué dans le cadre de leurs cours de chimie, les quatre collégiennes nigérianes affirment pouvoir alimenter en électricité quelques ampoules, une télévision et un ventilateur pendant six heures. Tout cela avec un seul litre d'urine. Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre mobile Les quatre camarades de classe avaient déjà fait sensation en novembre 2012 à la Foire des inventeurs de Lagos, la capitale du pays. Le «facteur beurk»

Slut-shaming : pas de quartier pour la femme libérée Slut-shaming : pas de quartier pour la femme libérée © iStockphoto La stigmatisation de la femme sexuellement libérée, ou « slut-shaming », est un sport mixte. Une étude de l'université Cornell (États-Unis) montre que quand il s'agit de juger les mœurs sexuelles des unes et des autres, les femmes entre elles sont beaucoup plus sévères que les hommes. La "salope" a toujours mauvaise réputation quand le mâle et ses conquêtes impressionnent. Pas de répit pour les accros du sexe, les épicuriennes ou les indécises qui multiplient les partenaires sexuels à l’envi et sans complexes. La femme aux 20 partenaires sexuels jugée moins compétente Un groupe d’ étudiantes a été invité à lire le portrait ébauché d’un personnage fictif appelé « Joan ». Jim, volage et tout puissant En parallèle, les chercheurs ont proposé à l’appréciation d’un groupe d’étudiants deux portraits différents d’un certain « Jim » : l’un avait multiplié les partenaires, l’autre n’avait connu sexuellement que deux femmes.

Bradley Manning condamné à 35 ans de détention Le soldat de deuxième classe, principale source des documents publiés par WikiLeaks, risquait jusqu'à quatre-vingt-dix ans de prison. Reconnu coupable d'espionnage pour avoir transmis à WikiLeaks plus de sept cent mille documents confidentiels de l'armée américaine, le soldat de deuxième classe Bradley Manning a été condamné à trente-cinq ans de prison, mercredi 21 août. Il avait été reconnu coupable de la plupart des chefs d'inculpation qui pesaient sur lui, mais blanchi du plus grave en juillet, l'accusation de "collusion avec l'ennemi". A la sortie du tribunal, des soutiens de Bradley Manning ont accueilli la nouvelle aux cris de "nous continuerons le combat" et "tu es notre héros". Son avocat, David Coombs, a annoncé dans la soirée qu'il allait déposer un recours en grâce auprès du président Obama, estimant qu'il était "temps de mettre fin aux souffrances de Brad", et s'insurge que le soldat ait reçu une peine plus longue que des "agresseurs d'enfants".

Project Unbreakable You may have noticed that Project Unbreakable has been pretty quiet lately. For a few months now, those of us at Unbreakable have been making some pretty big life changes, and we have had to figure out where Unbreakable is placed. It has been a very long and incredible journey, but we are saddened to say that we will be closing our doors. We will finish posting all the submissions we have, but after we run out, we are no longer going to be accepting submissions for the website (but everything will remain up – we aren’t deleting anything.) We hope you understand, and we are grateful for your support. A note from Grace: I can’t really sum up almost 4 years of doing this project and I am having a very difficult time writing this. I would be lying if I said that the rumors from other activists about my integrity didn’t get to me. But that is not why I am leaving the project. Please take care of yourselves. A note from Christina:

Elles ont choisi de ne plus avoir leurs règles | Rue69 Les jumelles Barnstable dans « Quark », dans les années 70 (NBC) « Quand les règles en arrivent à vous gâcher l’existence à ce point, pourquoi ne pas vous en débarrasser ? » questionnait Laurent Vandenbroucke, gynécologue, dans un de nos articles consacré aux ennuis des règles. Pour diverses raisons, elles ont un jour décidé ou accepté de ne plus saigner douze fois par an. Elles sont loin d’être majoritaires. Mais pourtant oui, mesdames, c’est possible. « Ça existe, ce petit miracle ? Comment fait-on pour ne plus avoir ses règles ? Devenir un garçon ? Enchaîner ses plaquettes de pilule, ou les anneaux contraceptifs est encore la méthode la plus simple. La Cérazette, dite « pilule des fumeuses » exonère certaines femmes de règles, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. L’implant offre aléatoirement la chance ou la déconvenue de supprimer les règles de sa propriétaire. Fumeuse, elle voulait une pilule moins dangereuse pour elle. « Je n’en crois pas mes yeux ! Et le sexe dans tout ça ?

Les Questions composent Enfants intimidés : des effets graves à l’âge adulte Je m'abonne pour 1,75€/mois Des chercheurs se sont penchés sur les conséquences, plus importantes que prévues, des agressions dans la cours de récréation. Se faire malmener pendant l’enfance aurait des effets bien plus graves que ce que les scientifiques imaginaient, selon une étude américaine et britannique publiée dans la revue Psychological Science. Les chercheurs, qui ont pris en compte plus de 1 400 personnes âgées de 9 à 26 ans, affirment que les enfants ayant l’habitude d’intimider leurs camarades de classe ont plus de chances de devenir des criminels une fois atteint l’âge adulte. Quand aux victimes, ils ne gardent pas uniquement les séquelles d’un simple "rite de passage sans conséquences", explique le site BBC News, bien au contraire. Les victimes Les agresseurs Victimes et agresseurs D’après les chercheurs, les enfants qui ont subi des intimidations et qui sont devenus eux-mêmes des agresseurs constituent le pire cas de figure qui puisse exister.

Pick Up Artists : le Marketing de la violence misogyne Trigger Warning : ce texte contient, en citation, des propos intolérables incitant à la violence contre les femmes et notamment au viol. L’industrie de l’exploitation des femmes a peut-être créé le plus vieux métier du monde (le proxénétisme), mais elle n’en finit pas d’innover. Ainsi, depuis le milieu des années 90, elle s’est alliée avec celle du développement personnel pour accoucher du Pick Up Artist, acteur frénétique des "communautés de la séduction". Un Pick Up Artist est officiellement un "artiste de la drague", bien qu’il s’agisse plutôt d’une machine marketing bien rodée. Mon but n’est pas de décoder le modèle d’affaires ; cet article le fait très bien, avec une critique d’un point de vue masculin. Pour une critique féministe du Pick Up Artist, mieux vaut se renseigner sur le web anglophone. Ce business bien rodé exploite le malaise des hommes qui ne se sentent pas à la hauteur des injonctions patriarcales à la performance sexuelle et à la domination des femmes. Like this:

Jeunes Français et cannabis : un désastre nié par les bobos Atlantico : Une étude de l'Unicef révèle que 20% des jeunes Français déclarent consommer du cannabis. Comment expliquer ce chiffre bien plus important que dans les autres pays européens ? Dan Véléa : Le cannabis joue un rôle important dans les phénomènes de transgression chez les jeunes, avec une connotation de substance "cool", apaisante, qui facilite les rapports sociaux. De ce fait on trouve beaucoup d'usagers de cannabis (tenant compte des expérimentateurs mais aussi de l'usage convivial et occasionnel, les chiffres dépassent les 10 millions). Le problème se pose de manière très prenante dans le cas des usagers dépendants, accros, usagers chroniques, qui représentent dans la tranche des jeunes (ado et jeunes adultes) un pourcentage important. Plusieurs explications peuvent être ici données : Peut-on parler d'une forme de "dédramatisation" de l'usage de cannabis en France héritée de l'époque soixante-huitarde ?

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