Marché: Goldman Sachs penche pour les actions. « La progression des marchés d’actions l’année dernière ne s’est pas expliquée par une progression des résultats d’entreprises, mais par un mécanisme de remontée des valorisations boursières. Cette année, la hausse des marchés d’actions devrait être alimentée par une amélioration des résultats des sociétés », a déclaré vendredi Peter Oppenheimer, le directeur de la stratégie actions de la banque d’affaires américaine, à l’occasion d’une conférence à Paris. Goldman Sachs s’attend à ce que les sociétés appartenant à l’indice paneuropéen STOXX 600 voient leurs résultats progresser d’en moyenne 9% en 2013, puis de 12% en 2014. Dans cette optique, Peter Oppenheimer conseille aux investisseurs de faire l’acquisition de valeurs fortement exposées à l’ international , et en particulier au secteur de la consommation dans les pays émergents. Plus globalement, Goldman Sachs explique avoir adopté un point de vue « plus optimiste » sur l’économie globale. Source : CercleFinance
Premières arrestations dans le scandale du Libor Concernant le scandale du Libor, Bruxelles s’apprête à accuser plusieurs banques de collusion dans la fixation du taux interbancaire de la zone euro. | AFP/JOHANNES EISELE Les trois prévenus sont Tom Hayes, ancien trader d’UBS et de Citigroup, ainsi que deux de ses relations d’affaires, Terry Farr et Jim Gilmour, ex-courtiers de la charge RP Martin. Lentement et inexorablement, l’enquête, à laquelle participent au moins dix autorités nationales et internationales de surveillance, et qui vise non seulement le Libor mais aussi son cousin de la zone euro, l’Euribor, tourne au cauchemar de la profession bancaire. C’est à la suite d’une enquête ouverte, en octobre 2008, par la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), la tutelle américaine sur les marchés à terme, que le scandale a éclaté. Le Libor est l’étalon pour les 350 000 milliards de dollars (269 400 milliards d’euros) de produits financiers qui s’échangent chaque jour. Source : Le Monde
Bon début d’année pour les banques canadiennes Les banques canadiennes ont amorcé l’exercice 2013 en force. La Scotia a dégagé un bénéfice net de 1,63 milliard après trois mois, gonflant le total des six grandes banques à 7,69 milliards. Les six plus grandes banques selon l’actif ont cumulé un bénéfice net de 7,69 milliards au terme du premier trimestre clos le 31 janvier 2013, en hausse de 8,9 % par rapport à celui de 7,06 milliards du trimestre correspondant de 2012. Dernière des six grandes à dévoiler ses résultats, la Scotia a comptabilisé un bénéfice net de 1,63 milliard après trois mois, en hausse de 13,2 % sur celui de 1,44 milliard du trimestre correspondant de 2012. « Nous connaissons un excellent début d’exercice, s’est réjoui le chef de la direction, Rick Waugh. La dotation pour pertes sur créances s’est chiffrée à 310 millions au premier trimestre, en hausse de 45 millions sur un an.
Actionnaires des Agences de notation Qui sont les actionnaires des AGENCES DE NOTATIONS ?? Je la reproduis telle quelle : un festival de participations croisées , entre majors financiers américains et leur presse .. … A ce niveau , on ne peut plus parler de conflits d’intérêts et encore moins d’entente .. Ce sont les mêmes qui actionnent toutes les ficelles , Petit parcours dans les labyrinthes des 3 agences de notation et de qui les détient en réalité (pas simple de retouver les infos, il faut fouiller)… *********1) MOODY’s fr.finance.yahoo.com/q/ mh? Actionnaires principaux: Actions % valeur date BERKSHIRE HATHAWAY, INC 28 415 250 12,42 1 089 724 837 30 juin 2011 Capital World Investors 27 555 000 12,05 1 056 734 250 30 juin 2011 VANGUARD GROUP, INC. BERKSHIRE HATHAWAY est la société de… Warren Buffett. wiki/ Capital_Group_Companies Pour la petite histoire de Moody’s et de la Grèce: « Dégradation de la note de la Grèce en 1931 (DEJA!) source wiki/Moody’s Frank A.
Subprime : le ministère de la justice américain abandonne les poursuites contre Goldman Sachs Carl Levin, le démocrate du Michigan qui préside la commission sénatoriale en charge de l’enquête, avait demandé l’an dernier à ce que le ministère de la justice se penche sur la question suite à l’enquête du Sénat. M. Levin et d’autres responsables américains avaient accusé la banque de tromper les investisseurs sur les offres hypothécaires, dont le tristement célèbre « Abacus ». Las, le DoJ (Department of Justice) a déclaré dans un communiqué publié jeudi 9 août au soir : Après l’annonce du DoJ, Goldman Sachs s’est félicité : Fabrice Tourre, le trader français de Goldman, qui se trouve au cœur du scandale Abacus, fait en revanche toujours l’objet d’une plainte civile auprès de la SEC, le régulateur des marchés boursiers outre-Atlantique. Source : le monde
La leçon de la crise financière: ‘l’Islande a fait ce qu’il fallait faire, contrairement aux autres pays’ L’Islande a fait ce qu’il fallait faire, contrairement aux autres pays, affirment en chœur des économistes de premier plan. Joseph Stiglitz, l’économiste américain détenteur du prix Nobel, souligne qu’elle a choisi judicieusement de ne pas faire subir les conséquences des erreurs de son secteur financier aux générations futures (les dettes des banques représentaient 209 milliards de dollars, soit plus de 10 fois la valeur du PIB islandais, lorsqu’elles ont déposé le bilan). Paul Krugman, l’économiste néo-keynésien également détenteur du Prix Nobel, approuve lui aussi la méthode islandaise. «Quelque chose de curieux s’est produit sur le chemin de l’Armageddon financier: l’extrême désespoir de l’Islande a empêché tout comportement conventionnel, ce qui a libéré la nation du respect des règles habituelles. L’Islande a laissé le processus d’échec capitaliste suivre son cours normal, et les banques qui n’étaient plus viables ont fait faillite. Source : Express.be
Le "Non" des Islandais est légal Une cour de justice européenne a donné raison à l’Islande, qui n’aura pas à rembourser les dettes de la banque Icesave. Par référendum, en 2010, les citoyens avaient refusé d’être rançonnés. Après la voix du peuple, celle des juges. À deux reprises, les citoyens islandais avaient refusé par référendum de rembourser sur deniers publics les dettes de la banque en ligne Icesave, en faillite. La Cour de justice de l’Association de libre-échange européenne (Efta) vient de leur donner raison. Ce n’est pas à l’Islande de rembourser les 300 000 clients néerlandais et britanniques d’Icesave, filiale, alors, de la deuxième banque du pays, Landsbanki, elle aussi en faillite. Après la faillite d’Icesave en 2008, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont remboursé leurs citoyens épargnants. En vertu de la législation européenne, chaque pays doit créer un fonds de garantie des dépôts à même d’indemniser les épargnants d’une banque en faillite à hauteur de 20 000 euros. Gaël De Santis
L’aveu d’un Bankster Richard Drew/AP/SIPA «Nous bénéficions effectivement du ralentissement de l’économie.» En vantant les bénéfices de sa banque devant un parterre d’investisseurs, 21,3 milliards d’euros en 2012, Jamie Dimon, le patron de JP Morgan, n’a sans doute pas bien mesuré la portée de ses déclarations. Elles ont tout du vendeur de canons contemplant ses caisses remplies par la boucherie d’une guerre des tranchées. La banque de Jamie Dimon a même presque doublé son bilan. A l'instar des gainers, ces obèses bien décidés à le rester voire à prendre du poids, les banques ont elles aussi suivi un régime grosseur. Avec la crise, les banques déjà en surpoids sont devenues obèses Mais le paradoxe n’est que d’apparence, comme nous le révèle une récente étude de Bloomberg. On a compris que sous peine de déflagration de l’économie, les contribuables via les Etats ont été obligés de venir en aide aux banques… Problème, cette assurance s’est faite sans contrepartie : pas de prime à payer.
Why Should Taxpayers Give Big Banks $83 Billion a Year? On television, in interviews and in meetings with investors, executives of the biggest U.S. banks -- notably JPMorgan Chase & Co. Chief Executive Jamie Dimon -- make the case that size is a competitive advantage. It helps them lower costs and vie for customers on an international scale. So what if we told you that, by our calculations, the largest U.S. banks aren’t really profitable at all? Granted, it’s a hard concept to swallow. Let’s start with a bit of background. Lately, economists have tried to pin down exactly how much the subsidy lowers big banks’ borrowing costs. Small as it might sound, 0.8 percentage point makes a big difference. The top five banks -- JPMorgan, Bank of America Corp., Citigroup Inc., Wells Fargo & Co. and Goldman Sachs Group Inc. - - account for $64 billion of the total subsidy, an amount roughly equal to their typical annual profits (see tables for data on individual banks). Regulators can change the game by paring down the subsidy.
JPMorgan Chase CEO Jamie Dimon: 'We Actually Benefit From Downturns' Like most soft-spined Americans, you probably have painful memories of the financial crisis and consequent recession. Perhaps you even think of those things as "bad." Fortunately, Jamie Dimon is not like the rest of you losers. That is because, unlike you, Jamie Dimon is CEO of JPMorgan Friggin' Chase, America's greatest bank, which just so happens to snack on financial crises and recessions like so much KIND bar. "This bank is anti-fragile, we actually benefit from downturns," Dimon bragged to his bank's investors at a conference on Tuesday. And it is true! That permanent subsidy amounts to about $17 billion per year, according to a recent Bloomberg View study, representing nearly all of the bank's profits. Of course, this may not have been the sort of benefit Dimon was talking about. Funny enough, JPMorgan is sometimes not at its tip-top best when things are actually looking up. MY NIGHTMARE ! And then followed up: What Kills the system makes Dimon stronger.— Nassim N.
S&P à pas de Titan – 21 février 2013Classé dans : A chaud L’agence de notation Standard & Poor’s a au moins un mérite : comme le patron de Titan, elle dit sans détours ce qu’elle pense. Pour elle l’accord made in MEDEF est une excellente nouvelle. Vers une perte record de 19 milliards d'euros pour Bankia En 2012, elle avait fait trembler l'Espagne. Bankia paie les conséquences de la crise et devrait afficher une perte record lors de la publication de ses résultats annuels prévue jeudi 27 février. Selon le Financial Times, ces pertes s'élèveraient à 19 milliards d'euros. Le pire niveau jamais atteint par une entreprise espagnole. L'Etat détient 45% de Bankia En raison de ses difficultés financières, l'établissement avait dû être renfloué par l'Etat espagnol qui avait été contraint de demander une aide européenne pour ses banques. Bankia réduit ses coûts Bankia s'est engagée à réduire ses coûts.
Les banques ne vont rembourser que 61,1 milliards à la BCE C'est largement moins que prévu. Vendredi, la Banque centrale européenne (BCE) a indiqué que 356 banques de la zone euro allaient lui rembourser à l'avance mercredi 61,1 milliards d'euros qu'elles avaient empruntés lors de son second prêt exceptionnel sur 3 ans (LTRO). Sachant que pour mémoire, il y a un an, l'institution de Francfort avait alloué quelques 529 milliards d'euros à 800 banques. Or ce premier remboursement s'avère nettement inférieur au consensus Reuters, qui tablait lui sur 130 milliards d'euros. L'opération n'a pas eu l'effet escompté Pour rappel, la BCE avait décidé de lancer en décembre 2011 et février 2012 deux prêts exceptionnels de long terme (LTRO). La BCE espérait aussi qu'en retour, les banques prêteraient davantage aux entreprises et aux ménages pour soutenir la croissance.