Les monuments aux morts, mémoire de la guerre - 1918, la Grande Guerre s'achève... - Dossiers Le monument aux morts d’Annot (Alpes-de-Haute-Provence). Photo : Xavier Lambours © La Documentation française. Agrandir l'image C’est juste au sortir du conflit que sont érigés partout en France des monuments aux morts de la Grande Guerre ; dans chaque ville, chaque village, là où ces hommes vivaient et travaillaient. Sur les champs de batailles, là où ils sont tombés, leurs restes reposent dans de grands cimetières et ossuaires. Ces marques de mémoire et de deuil sont analysés par Annette Becker dans "La Grande Guerre, entre mémoire et oubli" (Cahiers français n° 303, juillet-août 2001). « La France, comme tous les peuples en guerre, a vécu une véritable "Imitation de la Patrie" que les monuments révèlent. Nommer Pour le cénotaphe communal, on a choisi dans la plupart des cas une stèle, souvent obélisque, du type de celles qui ornaient jusque-là les tombes des cimetières. Croire, combattre, travailler "L'armée protège l'arrière : l’arrière travaille pour l’armée". Des lieux de regrets
une centaine de carnets de guerre 1914-1918 14/18 de poilus,carnets de route, carnets de campagne et d'albums photos durant la grande guerre 1914-1918 Mise à jour : Mars 2015 Dans cette rubrique vous y trouverez 195 carnets de guerre, de route, de campagne, lettres de soldats de 14/18, qui m’ont été offerts par des descendants (que je remercie encore) pour les publier sur mon site avec leur accord. Sont-ils des carnets de guerre ? Je rappelle que ces carnets, ne peuvent être reproduits sans le consentement de leur propriétaire ou dépositaire. Vous y trouverez aussi des liens vers d’autres sites consacrés à ce genre de carnets. Si vous voulez y ajouter celui que vous possédez, je peux le mettre en ligne pour vous, contactez moi « Il apparaît entre les lignes de ces carnets, la souffrance journalière, l'attachement familial et l'espoir du retour, hélas hypothétique… » Didier 2009 Carnet de guerre 1914-1918 de René BRISSARD En cours de recopie Carnet de Guerre d’André GULLY, du 155e RI, puis prisonnier au camp de Meschede Carnets de guerre de Jules FROTTIER, infirmier, au 47e, puis 70e régiment territorial En cours de vérification 191... Allô !
Une guerre totale : le sort des civils - 1918, la Grande Guerre s'achève... - Dossiers À la fin du XIXe et au début du XXe siècle des règles avaient été édictées pour, en principe, protéger les populations non-combattantes durant les conflits. Si les civils ne sont pas au cœur même des combats de la Grande Guerre, ils sont affectés de bien des manières par la violence de guerre : l'invasion, les bombardements, les souffrances affectives, sont trois épreuves parmi tant d'autres analysées par Anne Duménil dans "La guerre au XXe siècle, l'expérience des civils" (La Documentation photographique n° 8043, 2005). Invasion L'exode des Belges vers la France. Photo : Préfecture de police, La Documentation française © Présidence du Conseil. Agrandir l'image « Pour les civils, l'invasion constitue un moment de particulière vulnérabilité. Bombardement [...] Ypres (Belgique) détruit par les bombardements. Photo : Holzapfel © La Documentation française. Séparation, solitude et deuil Aux privations qui mettent en jeu les corps, s'ajoutent les épreuves affectives.
Guerre et conflit | Marraines et filleuls La guerre de 14-18 vit apparaître une nouvelle figure : celle de la marraine de guerre, représentée sur les cartes postales d'époque comme une jeune femme au doux regard. Elle avait pour mission d'apporter son soutien par courrier aux soldats sans famille ou blessés ou de confectionner pour eux des colis et des vêtements. Une sorte d'infirmière de l'âme, doublée d'une bonne couturière. Mal vues par l'armée Le journal Fantasio, relève l'historien, va même lancer en mai 1915 une opération baptisée « le flirt sur le front » en se proposant de servir d'intermédiaire entre les poilus esseulés et les jeunes filles au cœur à prendre...« Le 15 novembre 1915, submergé de demandes militaires, Fantasio annonce qu'il met un terme à son initiative », ajoute-t-il. Petites annonces Des journaux prendront le relais, publiant des milliers de petites annonces : un « marché » juteux pour les quotidiens. « Femme libre » François MOULIN « Nos pauvres villages » « J'ai mangé du rat » Conseils élémentaires
Lexique14-18 Les grandes dates de la Grande Guerre 1914-1918 - 12/03/2008 - LaDépêche Avec le décès de Lazare Ponticelli, disparaît le dernier soldat français ayant pris part à la guerre de 14-18, la Grande guerre, conflit effroyablement meurtrier dont voici les dates principales: - 28 juin: acte fondateur du conflit, l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand de Habsbourg à Sarajevo par un étudiant nationaliste serbe entraîne un mois plus tard la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie. Le jeu des alliances entre puissances va faire basculer le monde dans un conflit sans précédent. - 31 juillet: assassinat de Jean Jaurès à Paris. - 1er août: mobilisation générale en France. - 3 août: déclaration de guerre de l'Allemagne à la Serbie et à la France. - 4 août: les troupes allemandes traversent la Belgique et pénètrent en France, tandis que la Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne. - 23 août: le Japon rompt avec Berlin et Vienne. - 2 septembre: les troupes allemandes sont à 25 km de Paris, le gouvernement français s'installe à Bordeaux.
Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918 - Pas à pas ¤ Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? ¤ Le cas particulier des gardes civils Gros plan : Les textes qui organisent la garde civile. Gros plan : Un garde civil des Basses-Alpes, Hilarion Daumas. ¤ Etablir la liste des hommes d'une commune mobilisés en août 1914. ¤ Où trouver des informations pour retracer le parcours d'un combattant ? ¤ Trouver une photographie d'un combattant. ¤ L'information à l'arrière : le bulletin des communes. ¤ Retracer le parcours d'une recrue (1) - La vie avant les obligations militaires ¤ Retracer le parcours d'une recrue (3) - Le recensement ¤ Retracer le parcours d'une recrue (4) - La fiche matricule (1) : trouver ce document essentiel Gros plan : La classe de recrutement et le classe de mobilisation Gros plan : Instructions pour la tenue des registres matricules Gros plan : Le livret matricule Gros plan : Livret matricule / fiche matricule : comparaison du contenu par un exemple.
La représentation du poilu dans les cartes postales Aller au contenu principal Trésors d'archives > Carte Postale > La représentation du poilu dans les cartes postales BibliothèquesArchives La représentation du poilu dans les cartes postales Cette sélection de cartes postales provient du fonds de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC). Verdun : Halte-là. © Bibliothèque de documentation internationale contemporaine Pour faire un poilu. Langage du poilu. La lettre du poilu. Entre deux victoires. Baromètre des tranchées Carte illustrée. Fêtes des tranchées. Inquiétude. La cagna "Au bon samaritain" (voir l'article de Pierre Loti dans L'Illustration). La guerre 1914-15. Guerre 1914-1915. La journée du poilu. Pêche miraculeuse. Guerre 1914-1915. Système D mis en pratique par nos poilus ? La Toilette avant la bataille. Le barbier du front. Guerre de 1914-1915 : Le "diminue-tifs" des poilus a installé un lavatory dont tout grand confort moderne paraît être exclu ; malgré cela la clientèle donne ! informations Mots-clés
Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? La Première Guerre mondiale a vu plus de 8 millions d'hommes être mobilisés en France. Comment savoir si la personne sur laquelle je fais des recherches a été mobilisée ? Une seule certitude : les classes mobilisées. Grâce aux états des classes publiés tous les ans et dont il était fait une forte publicité dans les communes et la presse, on sait quelles furent les classes mobilisées pendant la guerre : celles de 1887 à 1919. Voici la répartition des classes valable du 1er octobre 1913 au 30 septembre 1914, suivie pour la mobilisation : (1) Pourquoi est-ce la seule certitude ? Par l'engagement volontaire et les carrières d'officiers, des hommes nés avant 1867 peuvent avoir participé au conflit. Les effectifs mobilisés : On trouve aisément sur Internet des statistiques sur les classes et les effectifs mobilisés. - Hommes mobilisés : - Réservoir d'hommes en 1914 et effectifs mobilisés pendant la guerre : La suite de la recherche : Sources :
La vie à l'arrière et l'engagement des femmes - La vie des Français pendant le conflit 14-18 La population dite "à l’arrière", comporte tous ceux qui, tant militaires que civils, dans la guerre, ne prennent pas part aux opérations, il s’agit donc aussi bien des femmes, des vieillards, des enfants, des hommes politiques, etc… On oppose "l’arrière" au "front" sur lequel les combats ont lieu. A) La mobilisation de l'économie : Durant la guerre, toutes les forces politiques se rallient et forment l’Union sacrée, union de toutes les forces politiques françaises dans le combat contre l’Allemagne. Cependant, la guerre atteint fortement l’économie du pays. Les régions du nord (très industrialisées) subissent les effets destructeurs des combats. Une grande partie de la main d’œuvre a été enrôlée dans l’armée, la production industrielle est donc plus faible, des pénuries apparaissent. Pour combler ce « trou » dans l’économie, l’état mets en place une politique dirigiste, politique dans laquelle l’état joue un rôle important au niveau des décisions économiques. Femmes travaillant au champs
Cartes postales de marraines de guerre Claudia et Léonie Laroche ont été marraines de guerre pendant la première guerre mondiale. Elles correspondaient avec deux soldats au front et ont contribué à maintenir leur moral. Au gré des échanges épistolaires, sur plus de trois ans, les soldats ont nourri pour leurs marraines de tendres sentiments qui contrastait avec ce qu'ils vivaient au front. Nous n'avons que les cartes des soldats dont nous ne connaissons que les prénoms et nous ignorons si les protagonistes de ces échanges de courriers se sont rencontrés après la guerre. Les cartes présentées ici sont toutes des cartes galantes et romantiques qui masquent la vérité de ce que les soldats ont vécu au front. Les marraines de guerre de François Moulin (L'Est républicain du 2 novembre 2008). La mission des correspondantes était de soutenir le moral des combattants. Petites annonces :des journaux prendront le relais, publiant des milliers de petites annonces : un « marché » juteux pour les quotidiens.
RECIT FRANCETV INFO. "Je ne crains pas la mort mais j’ai peur d’avoir peur" : à Verdun, au cœur des tranchées à travers le journal inédit d'un poilu Arrivé à Bisseuil, en Champagne, Louis n’a que peu de temps pour faire connaissance avec ses hommes avant de partir au combat : une cinquantaine de soldats, dont quarante combattants et une dizaine d’hommes affectés à l’intendance. Sa section, la 3e, est composée pour moitié de poilus aguerris, de "braves types un peu frondeurs, mais courageux et dégourdis", et pour moitié de jeunes de la classe 1915. Eux n’ont jamais vu le feu, ce qui convient très bien au jeune officier, toujours angoissé de commander des hommes plus expérimentés que lui. A cet endroit de la Marne, les choses sérieuses commencent. Le 3 septembre, Louis monte au front pour la première fois, près de Mourmelon. Les outils – pelles, pioches – sont distribués à la compagnie qui se met en marche à la tombée de la nuit pour ne pas être repérée. A 600 mètres de la ligne de feu, les hommes de Louis commencent à consolider un boyau de terre et de craie. Sa première nuit au front s’est déroulée dans une relative sécurité.
les débuts de l'armée indigène Les campagnes d'engagement volontaire de soldats de l'Afrique occidentale française, renforcées à partir de 1910 par le colonel MANGIN, ne suffisent plus à combler les pertes sur le front cinq ans plus tard. Le 28 septembre 1915, Henry BERENGER, sénateur de la Guadeloupe, présente à la commission un rapport sur une proposition de loi tendant à soumettre aux obligations militaires les Sénégalais des communes de plein exercice. Le recrutement permettra de « mettre fin à un état des choses qui mécontentait fort les noirs citoyens français du Sénégal ; ceux-ci ne se voyant pas soumis à la loi militaire française en concluaient que les blancs ne voulaient pas qu'ils fussent soldats avec eux ». Cette proposition de loi est l'amorce d'une démarche de recrutement à l'échelle des colonies françaises, bien plus ambitieuse, que le gouvernement met en œuvre dès octobre. Le principe de la participation des colonies à l'effort de guerre n'est pas discuté par les sénateurs.