L'essentiel sur les romans de Chevalerie au Moyen Age
Dominante culture Les romans de chevalerieL’essentiel Merveilleux chrétien et merveilleux celtique Dans les romans de chevalerie, le merveilleux chrétien et le merveilleux celtique sont étroitement mêlés.qui constitue le merveilleux chrétien, ce sont les interventions et volontés de Dieu : ainsi les chevaliers les plus célèbres (Arthur, Perceval, Lancelot...) doivent leur destin exceptionnel au fait qu'ils ont été élus : choisis par Dieu.Par ailleurs, c'est l'enchanteur Merlin qui révèle à Arthur sa destinée, c'est par un exploit relevant de la magie qu'Arthur est désigné comme le roi légitime des Bretons : c'est ce qu'on appelle le merveilleux celtique, celui des légendes bretonnes. L’idéal chevaleresque Le monde de la chevalerie est un monde héroïque. L’univers épique L’épreuve de l’amour
Chrétien de Troyes
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Chrétien de Troyes Œuvres principales Ses œuvres majeures sont Érec et Énide, Cligès, Lancelot ou le Chevalier de la charrette écrit probablement en même temps que Yvain ou le Chevalier au lion, et Perceval ou le Conte du Graal, œuvre inachevée. Ses romans reflètent les idéaux politiques et culturels du milieu pour et dans lequel il écrit. Biographie Nous ne savons que peu de chose sur la vie de Chrétien de Troyes, si ce n'est ce qu'il en dit lui-même dans ses ouvrages. Certitudes sceau de Marie de Champagne Ces deux mécènes sont des personnages de haute noblesse, et ils donnent des repères précieux pour dater avec plus de précision la vie de Chrétien de Troyes et l'écriture de ces deux romans entre 1164 (année du mariage de Marie avec le comte de Champagne Henri le Libéral) et 1191 (année du décès du comte de Flandre)[8]. … et suppositions On[Qui ?] Son œuvre Tous ses textes sont en langue romane et nous ne lui connaissons aucun écrit en latin.
La légende du roi Arthur
Pour ses nobles seigneurs dont chacun s'estimait le meilleur et dont nul ne savait qui était le moins bon, Arthur fit faire la Table ronde sur laquelle les Bretons racontent bien des récits. Les seigneurs y prenaient place, tous chevaliers, tous égaux. Wace, Le Roman de Brut, ca. 1155 La légende du roi Arthur et de ses chevaliers s'est constituée et développée durant des siècles. L'aventure est l'élément essentiel de ce grand mythe qui traverse le Moyen Âge : les chevaliers partent prouver leur courage, et surtout, avec la Quête du Graal, éprouvent leur foi et leur vertu… Les exploits du roi Arthur, de Merlin, de Lancelot ou de Perceval continuent, par-delà les siècles, à fasciner notre imaginaire, et les chevaliers de la Table ronde nous apparaissent aujourd'hui comme des chercheurs de Connaissance, lancés dans une quête initiatique. Le symbole de l’idéal chevaleresque La Quête du Saint-Graal, vers 1220-1230 Merlin l'Enchanteur, maître du destin
Le Moyen Age
Biographie Chrétien de Troyes
L'Internaute > Dictionnaire > Noms Propres > Biographie > Chrétien de Troyes Chrétien de Troyes Né à Troyes (France) en 1135 ; Mort en 1183 Chrétien de Troyes naît aux environs de 1130. Il écrit de nombreux romans chevaleresques en vers octosyllabiques. S'inspirant des légendes bretonnes et celtes autour du roi Arthur et de la quête du Graal, Chrétien de Troyes produit Lancelot ou le Chevalier de la charrette (1177), Yvain ou le chevalier au lion (vers 1176), ou encore Perceval ou le Conte du Graal (vers 1180). Ces aventures mythiques sont parfaitement réadaptées dans le cadre de la littérature courtoise. Sélection bibliographique : Érec et Énide (1170)Cligès ou la Fausse morte (1176)Lancelot ou le Chevalier de la charrette (1175-1181) - achevé par Godefroy de LagnyYvain ou le Chevalier au lion (1175-1181)Perceval ou le Conte du Graal (1182-1190) - inachevéGuillaume d'Angleterre Chrétien de Troyes : 11 citations
Littérature française
Le Roman de chevalerie XV-XVIème siècle Nous connaissons les contes du Graal, le roi Arthur, Tristan, les chevaliers de la Table Ronde >-> §. Mais ce ne sont là que les lointains ancêtres médiévaux, parfois les modèles, des chevaliers qui peuplent une littérature en vogue à l'époque de Cervantès : le Roman de chevalerie. Le héros du Roman de Chevalerie est préoccupé par l’amour, par sa propre valeur guerrière qui doit être entretenue au moyen d’exploits retentissants, et par le salut de son âme, que doit assurer une certaine forme d’ascèse. Pour ce qui est de l’amour, il reprend l’idéologie de la fin’amor qui vient des Troubadours et qui s’est vite répandue dans toute la France et ailleurs en Europe. Le chevalier présenté dans les romans [...] Ce type de roman que raillera Cervantès dans son Don Quichotte a pour caractéristiques essentielles: [...] Voir aussi : Origine et caractéristiques du roman au Moyen-Âge
Chrétien de Troyes
Chrétien de Troyes, né vers 1135 et mort vers 1183, est un auteur et poète français, considéré comme l'un des premiers écrivains de roman chevaleresque. Il serait originaire de Troyes. Vie Aujourd'hui, on ne sait presque rien de sa vie sauf ce qu'il en a lui-même dit dans ses romans. Toujours au moins dans le prologue et à la toute fin de ses ouvrages il se désignait sous le nom de "Chrétien de Troyes", ce qui donne quelques informations sur sa ville natale. Ces informations ont permis de dater ses œuvres entre 1035 (année du mariage de la dame avec le comte de Champagne) et 1191 (année du décès du comte de Flandre). L'œuvre de Chrétien de Troyes Les sources d'inspiration de Chrétien de Troyes Yvain combattant le dragon avec l'aide de son lion. L'œuvre de Chrétien de Troyes est liée à la légende du roi Arthur. Le dernier roman, celui de Perceval et de la conquête du Graal, mêle, à des aventures romanesques et courtoises, une inspiration chrétienne très présente. Un style unique
Yvain ou le Chevalier au lion
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Yvain ou le Chevalier au lion est un roman de chevalerie de Chrétien de Troyes. « Le Chevalier au lion » est l'autre nom de messire Yvain dans les romans courtois, ayant trait aux chevaliers de la Table Ronde. Écrite vers 1176 en octosyllabes, l'œuvre de Chrétien de Troyes puise son inspiration dans la matière de Bretagne, et probablement à la même source que le conte gallois Owein (ou Le Conte de la Dame à la fontaine), qui ne lui serait pas antérieur, mais aurait été davantage composé d'après une source commune dont il ne reste aucune trace. Cette œuvre nous est connue grâce à neuf manuscrits différents[1]. Selon Jean-Pierre Foucher, « l'auteur appréciait Yvain comme son meilleur roman courtois[2]. » Résumé[modifier | modifier le code] L'histoire commence à la cour du Roi Arthur où le chevalier Calogrenant raconte l'aventure qui lui est arrivée. La reine Guenièvre, réveillée et attirée par l'histoire, l'écoute. Yvain combattant Gauvain.