Histoire de la littérature française des origines à nos jours
À partir du XIe siècle dans le sud de la France, et du XIIe siècle dans le nord, la société féodale ajoute une nouvelle valeur à l’idéal chevaleresque : le service d’amour, qui met les préoccupations amoureuses au centre de la vie. La cour imaginaire du roi Arthur dans les romans de la Table Ronde devient le modèle idéal des cours réelles : non seulement le chevalier est brave, mais il a en plus le désir de plaire ; parce que les femmes sont présentes, le chevalier doit avoir des attitudes élégantes, des propos délicats. Dans le service d’amour, pour plaire à sa dame, le chevalier essaie de porter à leur perfection les qualités chevaleresques et courtoises : il doit maîtriser ses désirs, mériter à travers une dure discipline l’amour de sa dame. Cet idéal est bien celui des gens de cour. En effet, le mot « courtois » signifie au départ « qui vient de la cour ». La cour Sous l’influence de l’Église qui incitaient les seigneurs à faire la paix (trêve de Dieu), les mœurs s’adoucissent.
Amour courtois
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Courtois. L’amour courtois (aussi appelé fin'amor ou fol'amor) est la façon réglementée de tenter de séduire une femme de qualité sans l'offenser et surtout sans avoir de rapport avec elle, dont on retrouve des traces au Moyen Âge dans la poésie et la littérature[1]. Origines[modifier | modifier le code] Cour d'amour en Provence, Manuscrit du XIVe siècle, Bibliothèque nationale de Paris L’expression d’amour courtois a été forgée en 1883 par Gaston Paris, grand historien de la poésie médiévale[2]. Interprétations[modifier | modifier le code] Il existe différentes écoles quant à l’interprétation de l’amour courtois. Le sentiment de l'amant est censé s'amplifier, son désir grandir et rester pourtant en partie inassouvi. Cette codification du jeu amoureux est étroitement lié à la codification de la chevalerie. Bibliographie[modifier | modifier le code] Liens internes[modifier | modifier le code]
sites historiques
L'équipement du chevalier - Le Faiseur de Ripailles
L'équipement d'un Chevalier est très coûteux, ce qui est un obstacle pour nombre d'hommes souhaitant embrasser cette carrière. Les Chevaliers ne pouvaient enfiler leur armure tout seuls, elle était composée d'une quinzaine de pièces différentes et son poids atteignait les 25 kilos. Au XIIIème siècle, le coût total de l'équipement d'un chevalier était d'environ trente boeufs. Ce coût ira croissant. L'attribut essentiel d'un chevalier est, bien entendu, son cheval. Les armoiries : L'origine des armoiries est avant tout chevaleresque et c'est vraisemblablement au XIIème siècle que les premiers écus "héraldiques" sont apparus aux mains de nobles seigneurs mais il est évident que bien avant cette naissance on trouvait sur les boucliers des guerriers ou chevaliers ces figures originelles qui remontent à l'aube des temps. Personnel à l'origine, le blason représente les caractéristiques les plus hautes et les qualités spirituelles les plus nobles du chevalier. La coiffe : La cotte d'armes : L'écu
La légende du roi Arthur
Pour ses nobles seigneurs dont chacun s'estimait le meilleur et dont nul ne savait qui était le moins bon, Arthur fit faire la Table ronde sur laquelle les Bretons racontent bien des récits. Les seigneurs y prenaient place, tous chevaliers, tous égaux. Wace, Le Roman de Brut, ca. 1155 La légende du roi Arthur et de ses chevaliers s'est constituée et développée durant des siècles. L'aventure est l'élément essentiel de ce grand mythe qui traverse le Moyen Âge : les chevaliers partent prouver leur courage, et surtout, avec la Quête du Graal, éprouvent leur foi et leur vertu… Les exploits du roi Arthur, de Merlin, de Lancelot ou de Perceval continuent, par-delà les siècles, à fasciner notre imaginaire, et les chevaliers de la Table ronde nous apparaissent aujourd'hui comme des chercheurs de Connaissance, lancés dans une quête initiatique. Mais d'où viennent ces chevaliers mythiques ? Le symbole de l’idéal chevaleresque La Quête du Saint-Graal, vers 1220-1230
Histoire de la littérature française des origines à nos jours
Chrétien de Troyes, bien que l'on ne sache quasiment rien de lui, est le plus grand romancier français du Moyen Âge. Il est d'ailleurs considéré comme le premier « romancier » médiéval. On présume qu'il est né autour de 1135. On suppose qu'il a fréquenté les cours de Marie de Champagne (sur l'ordre de laquelle il dit avoir écrit Lancelot, le chevalier à la charrette) puis de Philippe d'Alsace, comte de Flandres (à qui Perceval est dédié). Sa grande culture laisse supposer une formation de clerc. Dans les prologues de ses romans, Chrétien expose de façon claire les grands principes de son art d'écrire, qui sont aussi ceux de son époque. Chrétien de Troyes aura de multiples héritiers tout au long du Moyen Âge.
amour courtois
définitions
Chevaux du Moyen Âge . Destriers
Animaux < Animaux domestiques < Cheval < Chevaux du Moyen Age Une légende tenace veut que les destriers des chevaliers du Moyen-Âge aient été d’énormes "chevaux de trait" de près d’1,80 m au garrot, afin d’être capables de porter le chevalier en armure et sa propre barde, qui pouvaient représenter jusqu'à 225 kg. Une chose est certaine, dès les IX et Xe siècles, un élevage sélectif fut entrepris en Europe de l'Ouest pour augmenter la taille et la puissance des chevaux de guerre. Les études sont cependant très difficiles sur la période du Moyen Âge car rien n’était écrit au sujet de l’élevage des chevaux. Ces derniers étaient considérés comme des armes de guerre. Il ne fallait pas prendre le risque que le moindre écrit puisse tomber entre les mains de l’ennemi. Des historiens réputés ont défendu, et continuent à défendre la thèse du destrier géant au physique de percheron. Article de Amélie / Tsaag Valren Une question de poids Une question de bon sens et de survie Percheron. Codex Manesse.
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