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Irak : dix ans après la guerre, histoire d'un gâchis

Irak : dix ans après la guerre, histoire d'un gâchis
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Saddam Hussein, la der des batailles Un claquement sec. Le fracas métallique d'une trappe qui bascule. Un corps happé par le vide. La brusque tension de l'épaisse corde passée au cou du supplicié. Les cervicales qui cèdent. Et ce pantin disloqué aux yeux ouverts mais éteints, dont la tête, tuméfiée, a heurté le rebord du piège. Un clap de fin au diapason du long film d'horreur dont le tyran sunnite fut le scénariste, le metteur en scène et l'acteur principal : brutal, féroce, sordide. Les derniers mots du réprouvé, perdu dans une ample vareuse, ses ultimes gestes, sa sérénité feinte, ne s'adressent pas à la quinzaine de témoins réunis dans cette cave. "Je vous ai sauvés de l'imposture et de la misère" Pour l'heure - la dernière -, Saddam refuse la cagoule que lui tend l'un de ses gardes-chiourmes masqués, avant de murmurer la chahada, invocation sacrée : "Il n'y a de Dieu que Dieu, et Mohamed est son prophète." Magistrats écartés, avocats assassinés... Emprisonné, il soigne un prunier et écrit des poèmes

Un demi-siècle de conflit à Jérusalem expliqué en cinq minutes cartoon The Economist 10 septembre 2003 Parthenon GUERRE – L’invasion en Irak à travers des « unes » américaines Dix ans après le début de l'invasion américaine en Irak, le 20 mars 2003, le site Buzzfeed revient sur la couverture médiatique de l'époque. Avec le recul, revoir ces "unes" permet aussi de comprendre l'évolution de l'état d'esprit aux Etats-Unis, d'abord très favorable à la guerre, puis plus mesuré, après le scandale d'Abou Ghraïb et la mort de Saddam Hussein. Les "unes" du New York Post et du Daily News préparent leurs lecteurs à l'invasion quelques mois avant la guerre. 20 mars 2003, début de l'invasion en Irak. Après quatre mois de guerre, aucune trace d'armes de destruction massive en Irak, contrairement à ce que l'administration Bush avait annoncé. Sadam Hussein est capturé par les Américains. Le scandale de la torture à la prison d'Abou Ghraïb éclate. 29 juin 2004 : l'Irak redevient un Etat souverain. Le calvaire des soldats américains. 16 décembre 2011 : fin de la guerre. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité.

Parthenon reconsitué Il y a dix ans, la guerre en Irak Octobre 2002 : la CIA publie un rapport intitulé « Iraq’s Weapons of Mass Destruction Programs ». Le propos est clair : malgré le vote de résolutions et de restrictions par les Nations unies, l’Irak a reconstitué son programme d’armes nucléaires. Selon ce rapport, Saddam Hussein a délibérément demandé des tubes d’uranium au Niger pour reprendre sa production d’armes chimiques (gaz VX, sarin, moutarde). Malgré le démenti de Joseph C. Devant l’imminence d’un nouvelle guerre du Golfe, la France et l’Allemagne rappellent, le 22 janvier 2003, que « seul le Conseil des Nations unies est habilité à engager une opération militaire contre l’Irak ». A l’inverse, le 13 janvier 2003, le pape Jean-Paul II manifeste son opposition au déclenchement de la guerre. « Un usage de la force serait lourd de conséquences » Le 5 février 2003, le secrétaire d’Etat américain Colin Powell dévoile ses « preuves » devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Saddam Hussein arrêté le 13 décembre 2006

Discours du président Bush à la nation (17/03/2003) La Maison Blanche,17 mars 2003 Mes chers concitoyens, nous voici arrivés aux tout derniers jours de décision concernant les événements d’Irak. Pendant plus de dix ans, les Etats-Unis et d’autres pays ont fait des efforts patients et honorables pour désarmer le régime irakien en évitant la guerre. Ce régime avait pris l’engagement, comme condition à la fin de la Guerre du Golfe Persique en 1991, de déclarer et de détruire toutes ses armes de destruction massive. Depuis, le monde s’est livré à douze années de diplomatie. Le régime irakien s’est servi de la diplomatie comme d’un stratagème pour gagner du temps et des avantages. Les renseignements que notre gouvernement et d’autres ont recueillis ne laissent aucun doute sur le fait que le régime irakien continuer de posséder et de dissimuler certaines des armes les plus mortelles qui aient jamais été mises au point. Le régime a un passé fait d’agression téméraire au Proche-Orient. Il est trop tard pour que Saddam Hussein reste au pouvoir.

Le 14 février 2003 : Le discours de Dominique de Villepin contre la guerre en Irak L’œil dans le rétro. A l’occasion des 10 ans de Public Sénat, nous vous proposons une rétrospective des évènements politiques qui ont marqué la décennie en partenariat avec Ina.fr. Retour en 2003. Le 14 février, Dominique de Villepin, prononce au nom de la France, le fameux discours contre la guerre en Irak. Souvenez-vous. « Monsieur le président, à ceux qui se demandent avec angoisse quand et comment nous allons céder à la guerre, je voudrais dire que rien, à aucun moment, au sein de ce Conseil de sécurité, ne sera le fait de la précipitation, de l'incompréhension, de la suspicion ou de la peur » affirme Dominique de Villepin. Et d’ajouter : « Dans ce temple des Nations unies, nous sommes les gardiens d'un idéal, nous sommes les gardiens d'une conscience. Fait rare, Dominique de Villepin est applaudi par les opposants à la guerre. Regardez la vidéo avec notre partenaire ina.fr

L’intervention américaine en Irak est-elle justifiable ? Un travail de Hayette Kouadri (TL) Mardi 11 septembre 2001, un Boeing de la compagnie American Airlines heurte l’une des deux tours du World Trade Center à New York. Dix minutes plus tard, un deuxième avion arrive droit sur l’autre tour. Le président, George W. Pourquoi donc? Que revendique le président en allant en Irak? Son intervention était-elle justifiable? Les deux tiers des américains croient que Saddam Hussein détient des armes de destruction massive et apporte son concours au terrorisme. Ce néo-conservatisme américain souhaite exporter les idées et les pratiques qui fondent la culture américaine. Combien cela va coûter au monde ? Des raisons officieuses doivent être prises en compte. Le premier enjeu est politique, les Etats-Unis souhaite exporter leurs idées, leur mode de vie, leur occidentalisme et leur capitalisme afin de contrôler les régimes islamiques. Troisième raison. Comme souvent il n' y a pas de raisons uniques à cette intervention.

Débats : Les cinq paradoxes de l'intervention américaine en Irak Aux lendemains de la chute de Bagdad, le président George W. Bush avait promis au monde entier que l'invasion américaine de l'Irak allait faire du Moyen-Orient une région plus sûre. Qu'en est-il trois ans plus tard ? Sous la dictature baasiste, les femmes n'avaient pas peur de sortir sans voile dans la rue et la minorité chrétienne était libre de pratiquer ouvertement sa religion. Dans leur hâte à renverser le régime baasiste, les idéologues néoconservateurs du Pentagone n'avaient pas vraiment préparé l'après-Saddam. Cette dernière, entre musulmans sunnites et chiites, a bel et bien commencé. Au-delà des attentats spectaculaires, se développe une violence encore plus pernicieuse dans les quartiers mixtes de la capitale. Le Kurdistan, autonome depuis 1991, est la seule zone irakienne aujourd'hui vraiment calme et prospère. Si l'Irak est devenu un pays beaucoup moins sûr qu'il y a trois ans, qu'en est-il de la région ? * Grand reporter au service étranger du Figaro.

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