Saddam Hussein, la der des batailles Un claquement sec. Le fracas métallique d'une trappe qui bascule. Un corps happé par le vide. La brusque tension de l'épaisse corde passée au cou du supplicié. Les cervicales qui cèdent. Et ce pantin disloqué aux yeux ouverts mais éteints, dont la tête, tuméfiée, a heurté le rebord du piège. Un clap de fin au diapason du long film d'horreur dont le tyran sunnite fut le scénariste, le metteur en scène et l'acteur principal : brutal, féroce, sordide. Les derniers mots du réprouvé, perdu dans une ample vareuse, ses ultimes gestes, sa sérénité feinte, ne s'adressent pas à la quinzaine de témoins réunis dans cette cave. "Je vous ai sauvés de l'imposture et de la misère" Pour l'heure - la dernière -, Saddam refuse la cagoule que lui tend l'un de ses gardes-chiourmes masqués, avant de murmurer la chahada, invocation sacrée : "Il n'y a de Dieu que Dieu, et Mohamed est son prophète." Magistrats écartés, avocats assassinés... Emprisonné, il soigne un prunier et écrit des poèmes
Un demi-siècle de conflit à Jérusalem expliqué en cinq minutes Hollande, Mitterrand, Sarkozy... Des stratégies télévisuelles différentes Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Thomas Wieder Des discours, il en a prononcé plusieurs dizaines. Des communiqués signés de son nom, il en paraît plusieurs par semaine. Depuis qu’il est à l’Elysée, François Hollande n’est pas avare de sa parole. Comment expliquer, dès lors, le sentiment largement répandu d’un chef de l’Etat silencieux ? Peut-être par une raison toute simple : la rareté de ses interventions destinées à l’ensemble des Français. Lire : "François Hollande veut se redonner un peu d'air" Un détour par l'Histoire valide ce constat. Au même moment de son mandat, un seul de ses prédécesseurs avait fait moins : François Mitterrand. Sept ans plus tôt, Valéry Giscard d’Estaing avait commencé son septennat de façon radicalement opposée. Premier président français à pratiquer ce type d’exercice, Valéry Giscard d’Estaing n’inventait en fait rien de nouveau en ce 26 novembre 1974. Reste le cas de Nicolas Sarkozy.
Qui se bat contre qui en Syrie ? INFOGRAPHIE - Par ses actions spectaculaires, l'Etat islamique s'impose médiatiquement comme le principal opposant au régime de Damas. En réalité, l'opposition est bien plus diverse et complexe. En quatre ans de conflit, Bachar el-Assad a réussi à liguer contre son régime une myriade de groupes armés aux intérêts parfois opposés, mais qui se retrouvent tous dans leur volonté de le faire tomber. Depuis la conquête spectaculaire de Raqqa par Jabhat al-Nusra en mars 2013, jusqu'à la prise de Palmyre en mai 2015, l'Etat islamique accapare l'attention médiatique par ses coups d'éclats et ses exactions. Il est pourtant loin d'être le seul groupe armé à combattre le régime de Bachar el-Assad, lui-même appuyé par des forces étrangères. L'Etat islamique Le groupe Etat islamique est issu en 2006 de la rébellion sunnite irakienne contre l'invasion américaine de 2003. Al-Nosra Le front al-Nosra est le seul groupe armé officiellement affilié à al-Qaïda. Le Front islamique L'Armée syrienne libre (ASL)
cartoon The Economist 10 septembre 2003 Fukushima, deux ans après C'était le 11 mars 2011. Suite à un tsunami, plusieurs réacteurs entrent en fusion à la centrale atomique de Fukushima. Deux ans après, de nombreux Japonais souhaitent l'arrêt du nucléaire dans l'archipel. manifestation antinucléaire à tokyo, deux ans après fukushima © reuters - 2013 Ils étaient des milliers à défiler dimanche dans les rues de Tokyo, demandant au gouvernement nippon de renoncer à l'énergie nucléaire. 24 heures après, c'est le jour anniversaire du tsunami, cette catastrophe qui en a entraîné une autre, encore plus grave, à la centrale atomique de Fukushima. Depuis, la totalité des 50 réacteurs nucléaires du Japon ont été fermés pour évaluation des risques, et deux seulement ont été remis en service. Shinzo Abe affirme que le Japon ne peut pas sortir du nucleaire s'il veut maintenir son rang de troisieme puissance economique au monde. Reportage au coeur du réacteur, avec Frédéric Charles, notre correspondant à Tokyo. Une action collective contre Tepco Et en France ?
Daech expliqué en sept minutes Tandis que les récits des exactions perpétrées par l'organisation de l'Etat Islamique (Ei, ou Daech, son acronyme arabe) s'ajoutent les unes aux autres, jour après jour, peut-être avions nous besoin d'un peu de recontextualisation. LeMonde.fr a produit dans ce but une courte vidéo de sept minutes pour faire le point sur ce qu'est Daech, d'où vient cette organisation terroriste, où elle en est et quels sont les rapports de force dans la région. L'approche est aussi économique, religieuse et étayée par de nombreuses cartes. Comprendre la domination de l'Etat islamique en sept minutes, par Le Monde :
GUERRE – L’invasion en Irak à travers des « unes » américaines Dix ans après le début de l'invasion américaine en Irak, le 20 mars 2003, le site Buzzfeed revient sur la couverture médiatique de l'époque. Avec le recul, revoir ces "unes" permet aussi de comprendre l'évolution de l'état d'esprit aux Etats-Unis, d'abord très favorable à la guerre, puis plus mesuré, après le scandale d'Abou Ghraïb et la mort de Saddam Hussein. Les "unes" du New York Post et du Daily News préparent leurs lecteurs à l'invasion quelques mois avant la guerre. 20 mars 2003, début de l'invasion en Irak. Après quatre mois de guerre, aucune trace d'armes de destruction massive en Irak, contrairement à ce que l'administration Bush avait annoncé. Sadam Hussein est capturé par les Américains. Le scandale de la torture à la prison d'Abou Ghraïb éclate. 29 juin 2004 : l'Irak redevient un Etat souverain. Le calvaire des soldats américains. 16 décembre 2011 : fin de la guerre. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité.
Deux rats séparés par un continent mais reliés par le cerveau Deux rats séparés par un continent mais reliés directement par des électrodes implantées dans leur cerveau ont pu communiquer et collaborer pour accomplir une tâche simple, ont annoncé jeudi 28 février des chercheurs dans une étude présentant ce premier "supercortex". A l'aide de ce seul lien électronique, le premier rat, hébergé dans un institut de recherches au Brésil, a pu envoyer des signaux cérébraux pour guider son congénère, situé dans un laboratoire américain, et l'aider ainsi à obtenir une récompense. Pour le neurobiologiste brésilien Miguel Nicolelis, à l'origine de cet exploit, il serait donc possible en théorie d'associer ainsi plusieurs cerveaux d'animaux pour créer un ordinateur "biologique" d'un nouveau genre. L'équipe du docteur Nicolelis a d'abord entraîné les rats à résoudre un problème simple : presser un levier lorsqu'une petite lampe s'allumait au-dessus pour obtenir un peu d'eau. Le premier rat réalisait l'expérience normalement.
Il y a dix ans, la guerre en Irak Octobre 2002 : la CIA publie un rapport intitulé « Iraq’s Weapons of Mass Destruction Programs ». Le propos est clair : malgré le vote de résolutions et de restrictions par les Nations unies, l’Irak a reconstitué son programme d’armes nucléaires. Selon ce rapport, Saddam Hussein a délibérément demandé des tubes d’uranium au Niger pour reprendre sa production d’armes chimiques (gaz VX, sarin, moutarde). Malgré le démenti de Joseph C. Devant l’imminence d’un nouvelle guerre du Golfe, la France et l’Allemagne rappellent, le 22 janvier 2003, que « seul le Conseil des Nations unies est habilité à engager une opération militaire contre l’Irak ». A l’inverse, le 13 janvier 2003, le pape Jean-Paul II manifeste son opposition au déclenchement de la guerre. « Un usage de la force serait lourd de conséquences » Le 5 février 2003, le secrétaire d’Etat américain Colin Powell dévoile ses « preuves » devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Saddam Hussein arrêté le 13 décembre 2006
Comprendre l'affaire Karachi en trois minutes Bonjour, et bienvenue sur Le Monde.fr Pour permettre à nos 400 journalistes de vous apporter chaque jour une information de qualité, fiable, variée, et pour pouvoir continuer à vous proposer des services innovants et performants, nous devons pouvoir compter sur les revenus de la publicité. Bonne lecture sur nos pages Vous appréciez les contenus du Monde.fr ? Je désactive mon bloqueur de publicité Regardez comment faire Découvrez notre Édition abonnés Vous pouvez profiter d’un confort de lecture optimal grâce à l’Edition abonnés et accéder à un contenu éditorial enrichi sur ordinateur, mobile et tablette Je m’abonne Déjà abonné ? Je poursuis ma navigation
Discours du président Bush à la nation (17/03/2003) La Maison Blanche,17 mars 2003 Mes chers concitoyens, nous voici arrivés aux tout derniers jours de décision concernant les événements d’Irak. Pendant plus de dix ans, les Etats-Unis et d’autres pays ont fait des efforts patients et honorables pour désarmer le régime irakien en évitant la guerre. Ce régime avait pris l’engagement, comme condition à la fin de la Guerre du Golfe Persique en 1991, de déclarer et de détruire toutes ses armes de destruction massive. Depuis, le monde s’est livré à douze années de diplomatie. Le régime irakien s’est servi de la diplomatie comme d’un stratagème pour gagner du temps et des avantages. Les renseignements que notre gouvernement et d’autres ont recueillis ne laissent aucun doute sur le fait que le régime irakien continuer de posséder et de dissimuler certaines des armes les plus mortelles qui aient jamais été mises au point. Le régime a un passé fait d’agression téméraire au Proche-Orient. Il est trop tard pour que Saddam Hussein reste au pouvoir.