représentations sexuées dans l'audiovisuel
Des entretiens filmés avec des universitaires et un critique de cinéma vous sont proposés pour étoffer la réflexion sur les représentations sexuées autour d’autres médias (jeu vidéo, presse jeunesse, littérature, encyclopédies scientifiques) ou de thèmes comme l’homosexualité au cinéma et la pornographie. Dans les « outils pédagogiques », vous trouverez différentes propositions d’exercices et d’analyses, à choisir en fonction du temps dont vous disposez, de l’âge des élèves et du support choisi : film, série télévisée, clip musical, publicité imprimée, etc. ainsi que des extraits et des propositions de films. Chaque proposition d’analyse est accompagnée d’une fiche pédagogique qui détaille les objectifs et la méthodologie. Dans « ateliers » nous présentons les ateliers scolaires que nous animons ainsi que des témoignages d’enseignants et d’enfants.
Droit de vote des femmes
Pendant l’Occupation de nombreuses femmes ont rejoint les rangs de la Résistance. Un engagement qui conduira la France libre du général de Gaulle à reconnaître l’égalité économique et politique des sexes. Le résistant communiste, Fernand Grenier, défend fermement et avec obstination les droits politiques de la Française à l’assemblée. Le 23 mars 1944, l’Assemblée consultative siégeant à Alger adopte le principe du droit de vote des femmes par 51 voix « pour » et 16 voix « contre ». Un mois après, le 21 avril, le général de Gaulle ratifie une ordonnance qui, à l’article 17, prévoit le vote des femmes et leur éligibilité : Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes.Les Françaises obtiennent enfin le droit de vote et celui d’être élues. Elles voteront pour la première fois en 1945 et entreront au Sénat en 1946. Le nouveau pouvoir politique, plus jeune, issu de la Résistance, reconnaît enfin aux femmes leur pleine responsabilité de citoyennes.
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La politique éducative en faveur de l'égalité entre les filles et les garçons à l'École repose à la fois sur la formation, initiale et continue, de l'ensemble des personnels, et sur la prise en compte, au cœur des enseignements et de la pratique pédagogique, d'un principe qui est au fondement de notre République et qui constitue un des objectifs du service public d'enseignement. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel partagée par l'ensemble des membres de la communauté éducative, élèves, personnels, parents et partenaires concourant aux missions de l'école, et garantit à chaque élève, fille ou garçon, un traitement égal et une même attention portée à ses compétences, son parcours scolaire et sa réussite. 1 - Généraliser la formation initiale et continue de l'ensemble des personnels à l'égalité entre les filles et les garçons à l'École Formation initiale des personnels Formation continue des personnels
Bibia PAVARD, Si je veux, quand je veux
"Faire l’histoire de la contraception et de l’avortement en France, c’est faire l’histoire de l’un des changements majeurs du second XXe siècle. Le parti pris de l’auteure est ici de replacer les actrices et acteurs au coeur du changement. L'ouvrage traite des mouvements (MFPF, MLF, MLAC) mais aussi de figures politiques qui ont porté la réforme législative comme Lucien Neuwirth et Simone Veil. Informations complémentaires Sommaire Préface de Jean-François Sirinelli
Citoyens, effaçons le racisme de nos rues !
C'était à la Une ! 1890, le droit à l'avortement
En partenariat avec "La Fabrique de l'Histoire" sur France Culture Cette semaine : Le droit à l'avortement, Gil Blas, 4 novembre 1890 Texte lu par : Hélène Lausseur Réalisation : Séverine Cassar [...] L'homme qui se gare des suites d'une rencontre, la femme qui préserve immédiatement ses échéances futures, sont-ils donc des avorteurs ? Et à quel moment est-il légal, l'avortement, à quel moment ne l'est-il pas ? L'Eglise est logique, au moins, dans ses interdictions, dans ses défenses ; mais le Code - ah! Comme si la conscience — la seule loi du monde ! Avant, il y a une femme — et rien qu'une femme, vous m'entendez bien ! On les étonnerait rudement, ceux-là, en les traitant d'avorteurs ! — Mais la repopulation ?... La repopulation, misérables hypocrites. qu'a-t-elle à voir là-dedans — et comment osez-vous prononcer ce mot ? La repopulation ! Que fait-on pour les chefs des nombreuses lignées. Rien. Le contraire est illogique et cruel. - Séverine"
Au fait, c'est quoi, "l'effet Matilda"?
2% de noms de rue attribués à des femmes célèbres (nous en parlions dans notre revue de web pas plus tard qu’hier), à peine plus de 3% de personnages historiques féminins parmi ceux cités dans les manuels scolaires (ainsi que le révélait il y a quelques semaines une étude du Centre Hubertine Auclert), seulement 2 femmes au Panthéon français (dont l’une y repose en tant qu’épouse)… Mais pourquoi les femmes sont-elles si rares au contingent de ceux dont on reconnait l’apport essentiel aux progrès de l’humanité? Prisme sexiste (éventuellement inconscient) chez qui décide de rendre hommage ou pas à une personnalité en lui donnant un nom de rue ou en lui accordant un paragraphe dans un ouvrage de référence? Résultat de l’insuffisant accès des femmes à l’éducation jusqu’à des temps récents? Merton et les “laissé-es pour compte” de l’histoire de la science Une théorie de la distribution inéquitable de la gloire “Matthieu et l’ange”, Guido Reni Comment “Matthieu” est devenu “Matilda”
Le droit à l’avortement, Gil Blas, le 4 novembre 1890.
Elle profite d’une affaire d’avortement qui s’est déroulée à Toulon et implique le maire de la ville, M. Fouroux, et la femme d’un officier de marine, « bru d’un contre-amiral », Mme de Jonquières, qu’il a aidée à avorter. Sous le titre de « Le droit à l’avortement », Séverine, qui signe pour l’occasion Jacqueline, un autre de ses pseudonymes, utilise le scandale de Toulon pour faire passer ses idées. « L’avortement est un malheur, une fatalité- pas un crime. En partenariat avec « Retronews », le site de presse de la BNF Texte lu par : Hélène Lausseur Réalisation : Séverine Cassar