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Comment lutter contre l’obsolescence programmée ? Rafaele Rivais a relayé sur son blog SOS Conso, samedi 20 avril, un article largement repris et débattu au sujet de l’obsolescence programmée, notion selon laquelle la durée de vie des produits serait volontairement programmée pour être écourtée. Mais alors que le sujet est de nouveau au cœur de l’actualité, quels sont les outils à disposition des institutions publiques et des citoyens pour ne pas subir l’obsolescence des produits ? Les différents types d’obsolescence Il est courant de différencier plusieurs types de « désuétude planifiée ». D’après un rapport d’information déposé par la mission d’information sur la gestion durable des matières premières minérales au nom de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire et présenté par les députés M. Christophe Bouillon et M. L’Ademe résume ces différents aspects en deux catégories d’obsolescence : Au niveau institutionnel Au niveau de la société civile
Constat d'échec de la réforme scolaire | Daphnée Dion-Viens Au début 2012, les chercheurs Jean-François Cardin et Érick Falardeau ont interrogé 427 enseignants du primaire et du secondaire pour savoir ce qu'ils pensaient de la réforme, rebaptisée «renouveau pédagogique» en cours de route. Signe qu'il s'agit toujours d'un «sujet sensible» dans les corridors des écoles, plusieurs commissions scolaires ont refusé que leurs enseignants participent à cette enquête, ce qui n'a toutefois pas empêché les chercheurs d'en arriver à des données «valables sur le plan méthodologique», affirment-ils. Résultat : les profs interrogés dressent un portrait sombre de la réforme, qui n'a pas permis aux élèves de mieux réussir alors qu'il s'agissait pourtant de l'un des objectifs centraux de ce vaste chambardement pédagogique. «On pense que ces résultats sont très représentatifs du portrait global. Élèves en difficulté Les enseignants ne croient pas non plus que l'intégration des élèves en difficulté dans les classes régulières a été un succès.
Prêt à jeter Mardi 24 janvier 2012 à 20h35 Un produit usé = un produit vendu ! Dans les années 1920, des industriels américains ont trouvé la formule magique pour soutenir la consommation : l’obsolescence programmée. Fini les bas en nylon qui résistent à tout et les ampoules qui durent cent ans, un bon produit est un produit jetable. Tourné aux quatre coins du monde, Prêt à Jeter est une enquête sur les bases de notre économie moderne - consommation, gaspillage et pollution. © Article Z Insolite :Prêt à jeter raconte également l’histoire de la Centennial Light. Dans une société où la croissance est tirée par la consommation, les produits durables sont une catastrophe ! Pour rentabiliser les machines et soutenir la consommation, on a contraint les ingénieurs à réduire la durée de vie des produits. "À l'époque, le développement durable n'était pas au centre des préoccupations", rappelle Warner Philips, arrière-petit-fils des fondateurs de la marque du même nom.
Marcel Gauchet : "Une pédagogie vraiment éclairée est à inventer" Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), rédacteur en chef de la revue Le Débat, Marcel Gauchet est un des meilleurs analystes de la société française. En tant qu'historien et observateur, il s'intéresse à la transmission, et analyse la réforme de l'école lancée par Vincent Peillon. La loi d'orientation et de programmation sur l'école a été adoptée, mardi 19 mars, à l'Assemblée nationale. Votre regard ? Marcel Gauchet Les priorités retenues me semblent les bonnes : l'école primaire, le temps scolaire, la formation des enseignants. Pour la même raison, la réforme des rythmes scolaires me paraît essentielle. Dans le même style, on peut au...
Comment protéger les consommateurs de l’obsolescence programmée La nouvelle loi sur la consommation s’applique aux achats réalisés depuis le 13 juin. Elle vise notamment à freiner « l’obsolescence programmé », la durée de vie de plus en plus courte des biens d’équipement électroniques et électroménagers. Les consommateurs bénéficieront d’une garantie prolongée sur leurs achats et d’une meilleure information sur les possibilités, ou non, de réparer une défaillance. Des avancées qui demeurent cependant bien timides au vu de l’ambition initiale de la loi. Et si la « class action », l’action collective de consommateurs contre un fabricant, devient légale, elle ne pourra pas concerner la protection de l’environnement ni de la santé. Le lobbying industriel est passé par là. Benoît Hamon a laissé une loi derrière lui avant son transfert du ministère de la Consommation à celui de l’Éducation. L’obsolescence programmée, fantasme ou réalité ? Nous changeons de smartphone en moyenne tous les 18 mois. Pratique commerciale trompeuse Rachel Knaebel
Annick Delhaye: L'éducation à l'environnement et au développement durable: nouveau gadget ou priorité pour tout le gouvernement? Annick Delhaye, Vice-présidente du Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, déléguée au développement soutenable, à l'environnement, à l'énergie et au climat Alain Chabrolle, Vice-président du Conseil Régional de Rhône-Alpes, délégué à la santé et à l'environnement Philippe Meirieu, professeur à l'université LUMIERE-Lyon 2, Vice-président délégué à la formation tout au long de la vie de la Région Rhône-Alpes, président du Conseil fédéral d'EELV Plus de mille acteurs de la société civile, du monde associatif, avec les partenaires sociaux, les collectivités territoriales, le secteur privé et l'État, ont participé, à Lyon1, aux troisièmes Assises nationales de l'Éducation à l'Environnement et au Développement Durable (EEDD). Ce succès témoigne de l'importance qu'a pris l'EEDD, laquelle n'est nullement un nouvel appendice ajouté, ces dernières années, aux "savoirs sérieux" enseignés dans les établissements scolaires.
Les Français sont-ils sortis de l'hyperconsommation ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Les Français sont-ils prêts pour l'économie circulaire ? C'est la question à laquelle a tenté de répondre l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), dans une étude commandée au Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) et publiée mardi 17 juin à l'occasion du lancement des premières assises de l'économie circulaire à Paris. Ce rapport, qui compile et analyse une cinquantaine d'enquêtes menées auprès de la population au cours des vingt-cinq dernières années, montre une prise de conscience écologique des consommateurs et une évolution de leur comportement. Cette évolution est particulièrement visible dans le domaine de déchets, dont la quantité est en baisse depuis le début des années 2000. Au-delà du tri, les Français limitent également la quantité d'emballages en amont. Allonger la durée de vie des produits est une autre illustration de l'économie circulaire.
La vision de l’éducation de l’UNESCO pour l’après-2015 | Education Il s’est exprimé lors de la Consultation mondiale sur l’éducation dans l’agenda du développement post-2015 qui s’est ouverte le 18 mars 2013, à Dakar, au Sénégal. Le premier principe est que le droit à une éducation de qualité est un droit humain fondamental consacré par les cadres normatifs et intégré dans la législation de la plupart des pays. Le second principe est que l’éducation est un bien public. L’État doit être le gardien des principes de l’éducation en tant que bien public, et accorder une attention particulière à la promotion de l’égalité. M. Les leçons à tirer Le Sous-Directeur général a également souligné qu’il est nécessaire d’examiner ce que les dernières décennies nous ont enseigné et de nous appuyer sur ces enseignements avant d’aller de l’avant. Quatre approches de base L’UNESCO envisage quatre approches de l’agenda post-2015 : La contribution de l’UNESCO L’UNESCO contribue à la préparation de l’agenda de l’éducation post-2015 de multiples façons.
Partout dans le monde, des dizaines de milliers de voitures non vendues sont abandonnées comme de vulgaires tas d'ordures. C'est vraiment honteux ! Alors que nombreuses sont les personnes qui ne parviennent pas à s'offrir de voiture, des milliers de véhicules sont carrément jetées à la poubelle par les constructeurs auto, résultat d'une production excessive. En procédant ainsi, les entreprises peuvent continuer de faire tourner leurs usines à plein régime, sans être obligées de les fermer. D'un autre côté, limiter le nombre de voitures sur le marché (en se débarrassant de l'excès de production ) leur permet de conserver des tarifs élevés. Et le pire, c'est que ces quelques photographies ne représentent qu'une infime fraction des nombreuses structures similaires qui existent à travers le monde. Toutes ces voitures ne seront probablement jamais utilisées et pourriront sur place... Ci dessous, un circuit d'essai de Nissan. Petit à petit, des terrains sont rachetés au fur et à mesure que les vehicules s'accumulent et que les parkings se remplissent... Aujourd'hui, il y a plus de voitures dans le monde... que d'êtres humains !!!
Selon de nouveaux chiffres publiés par l’UNESCO, le déficit de financement de l’éducation augmente Selon de nouveaux chiffres publiés par l’UNESCO, le déficit de financement de l’éducation augmente L’étude propose également des solutions pour y remédier De nouveaux calculs publiés par le Rapport mondial de suivi sur l’Éducation pour tous révèlent que le déficit de financement extérieur annuel – soit 16 milliards de dollars US – pour offrir une éducation de base[1] dans les pays à faible revenu d’ici à 2015 a augmenté et a atteint 26 milliards de dollars US au cours de ces trois dernières années. Ce déficit affecte principalement la réalisation de l’éducation primaire universelle, qui est le second objectif du Millénaire pour le développement. Les données sont publiées dans un document d’orientation diffusé préalablement à une grande consultation mondiale sur l’éducation dans l’ordre du jour du développement après 2015, oragnisée à Dakar, au Sénégal, les 18 et 19 mars. Cliquez sur le graphique pour voir tous les détails Retour en haut de la page
Adieu déchets inutiles : un magasin 100 % sans emballage, ça existe ! Une épicerie de quartier, la Recharge, s’est ouverte dans le centre de Bordeaux. Tous les produits proposés à la vente sont sans emballage. Une initiative prometteuse alors que chaque habitant jette 125 kilos de plastiques et de cartons ménagers chaque année ! Les consignes sont de retour, sans oublier la volonté de maintenir des prix accessibles au plus grand nombre. Un commerce d’avenir. Cet article a initialement été publié dans le mensuel Campagnes Solidaires. A 24 et 23 ans, Jules Rivet et Guillaume de Sanderval ont décidé de prendre à bras le corps les problèmes économiques et écologiques auxquels est confrontée leur génération : ils viennent d’ouvrir, ce mois de juillet à Bordeaux, une épicerie locavore et sans emballage. De la canette consignée au papier toilette vendu au rouleau Pas de panique toutefois pour celles et ceux qui n’auraient plus chez eux les contenants adéquats : la boutique les vend, à réutiliser ensuite, ou les consigne. Benoît Ducasse
Y a-t-il des parents Y ? Travailler avec les parents à l'ère du numérique. Dans les années qui viennent, de plus en plus de parents (c'est déjà vrai en maternelle et en primaire) seront imprégnés des TIC, seront nés avec le numérique et dans quelques années, avec le numérique connecté. Ils appartiennent à ce que d'aucuns nomment la génération Y. Même si cette dénomination n'a pas de fondements scientifiques clairs, il faut cependant s'interroger sur ce que les usages, l'appropriation des TIC fait évoluer dans le métier de parent, et donc dans la relation que l'école peut entretenir avec eux. Entre des parents qui découvraient le numérique, avec crainte et méfiance et des parents nés dans cet environnement et usagers au quotidien de ces objets, nous sommes invités à réfléchir au croisement entre les initiatives sur le numérique et milieu scolaire et ces pratiques sociales de partenaires essentiels de l'école. Il suffit de regarder les sorties d'écoles pour l'observer, les téléphones portables et smartphones sont légion. Bruno Devauchelle
Peut-on vraiment lutter contre l’obsolescence programmée ? Vous achetez un micro-ondes neuf, toutes options. Vous y mettez le prix parce qu’avoir cinq modes de décongélation, ça peut servir. Trois ans plus tard – et après n’y avoir réchauffé que des saucisses de Strasbourg le dimanche soir –, il vous lâche. Malheureusement, la réparation du magnétron vous coûterait trois fois plus cher qu’un appareil neuf, alors vous jetez votre micro-ondes. D’énervement, vous en parlez à vos parents, qui vous disent que, eux, ils en avaient un à 200 balles en 1989 et que, même s’il a jauni, il fonctionne toujours aujourd’hui. Ils vous parlent d’obsolescence programmée, et de l’hypothèse selon laquelle les fabricants d’objets high-tech concevraient délibérément des appareils prévus pour casser au bout de quelques années. L’un des premiers a avoir développé cette théorie [PDF], c’est Bernard London, en 1932, dans un texte appelé « Ending the Depression Through Planned Obsolecence » (En finir avec la dépression, par l’obsolescence programmée). Un vote à l’Assemblée