Le chien domestique, des origines réfutées - Actualités Nouvelles origines pour le chien domestique... Une nouvelle étude finlandaise suggère que les chiens domestiques ont évolué à partir des loups européens qui ont rencontré les chasseurs-cueilleurs au Paléolithique. Les chiens domestiques auraient évolué à partir d'un groupe de loups (aujourd’hui disparus) qui sont entrés en contact avec les chasseurs-cueilleurs européens entre -18 800 et -32 100 ans. L’étude Publiée dans la revue Science, cette nouvelle génétique a comparé l’ADN mitochondrial de plusieurs dizaines de loups et de chiens. Pour retrouver les grandes lignes de la généalogie du chien, l’équipe, dirigée par Olaf Thalmann (Université de Turku) a d’abord étudié l’ADN mitochondrial de 18 canidés fossiles. Les loups européens (fossiles) à l'origine du chien domestique ? «Nous ne nous attendions pas à ce que l'ascendance entre les populations soit aussi clairement défini", déclare Thalmann. Sources : BBC, National Geographic Science A lire également :
Préhistoire.HTM Portrait de l'auteur Pour correspondre: duboisl@fapse.unige.ch La sagaie et le propulseur Les armes utilisées par les premiers hommes furent de simples pierres et de grossiers gourdins de bois. Puis, ils apprirent à tailler le silex et d'autres pierres dures pour en faire des haches et des pointes de sagaie redoutables. Il y a presque vingt mille ans, les hommes inventèrent le propulseur, morceau de bois de renne dont l'une des extrémités était recourbée vers le haut Le chasseur plaçait sa sagaie en appui sur cette partie courbe. Une sagaie lancée à la main atteignait une cible située à cinquante mètres; avec l'aide d'un propulseur, la distance de jet pouvait être doublée ! Le feu La domestication du feu a été le plus important progrès de l'histoire de l'humanité. Peaux et fourrures Il s'est écoulé des centaines de milliers d'années avant que l' homme ne parvienne à fabriquer des vêtements. Pour ce travail, ils se servaient de racloirs, de perçoirs et d'aiguilles. La première industrie
Le chien serait originaire d’Europe D’où vient le chien ? S’il a récemment été suggéré que ce dernier est d’abord apparu au Moyen-Orient , une nouvelle étude émet plutôt l’hypothèse qu’il serait en réalité originaire d’Europe. Ces travaux, publiés le 15 novembre 2013 dans la revue Science, suggèrent en effet que le chien domestique moderne est très probablement issu d’un groupe de loups aujourd’hui disparu, qui évoluait en Europe il y a 18 800 à 32 100 ans. Pour parvenir à ce résultat, Robert Wayne (Université de Californie à Los Angeles, États-Unis) et ses collègues ont analysé l’ADN mitochondrial présent dans les ossements de 10 animaux présentant des caractéristiques anatomiques analogue à celle du loup, et huit ossements issus d’animaux anatomiquement proches du chien moderne. Puis, une fois cet ADN mitochondrial ancien analysé, les auteurs de l’étude ont comparé ce matériau à l’ADN mitochondrial issu de 77 chiens domestiques modernes, 49 loups et quatre coyotes. Crédit photo : Del Baston
parcours art prehistorique pyrenees Le parcours de l'exposition suit l'évolution chronologique de la culture magdalénienne sur tout le territoire des Pyrénées, à travers les trois grandes régions françaises actuelles de l'Aquitaine, du Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon, et, pour l'Espagne, du Pays Basque et du prolongement de la côte cantabrique. Une carte en relief précise l'implantation des sites. Des illustrations de grand format évoquent la faune chassée et consommée. Commence ensuite l'exposition proprement dite. Les vallées du versant nord des Pyrénées, encore sous l'influence directe des derniers glaciers, sont désertées au profit de la côte cantabrique qui bénéficie d'un climat adouci par l'océan. Au Magdalénien moyen (de -14 500 à -13 000), la conquête et la maîtrise du territoire s'accentuent. La projection d'un film sur la grotte-sanctuaire de Niaux permet de relier entre elles les deux formes d'art que sont l'art mobilier et l'art pariétal. Plaquette gravée Phallus sculpté sur ivoire
Des toilettes publiques de… 235 millions d’années Il y a dans la paléontologie un peu de l'excitation des enfants le matin de Noël, qui se demandent quelles merveilles ils vont bien découvrir sous le sapin. On a les trouvailles attendues mais aussi des surprises. C'est ce qui est récemment arrivé à une équipe argentine fouillant, dans la province de La Rioja, le site de Los Chañares, recouvert d'une formation géologique très riche en fossiles animaux qui a déjà révélé des centaines de spécimens de tétrapodes. Mais, dans le cas présent, la surprise n'était pas la découverte d'un fabuleux squelette inédit. Ainsi qu'ils le relatent dans une étude publiée le 28 novembre par Scientific Reports, ces chercheurs sont tombés sur... des champs de coprolithes, c'est-à-dire des excréments fossilisés. Distantes les unes des autres d'environ 1,5 km, ces huit parcelles mesurent de 400 à 900 m2 et comptent parfois jusqu'à 94 coprolithes au mètre carré. La découverte de ces champs de coprolithes est intéressante à maints égards.
Homme préhistorique Préhistoire < Hominidés < Hommes préhistoriques Littéralement, un hominidé est un mammifère primate à locomotion partiellement ou totalement bipède, présentant de fortes aptitudes à la vie sociale et à l'apprentissage, tel que l'homme actuel et les espèces fossiles les plus voisines considérées comme des ancêtres possibles de notre espèce. Les hominidés forment une famille, du groupe des hominoïdes. La famille des hominidés regroupe notamment les espèces du genre Homo (Homo sapiens, Homo erectus, Homo habilis), les différentes espèces d'australopithèques (Australopithecus afarensis comme Lucy par exemple.) Homo sapiens, c'est-à-dire nous, est le dernier hominidé de la longue lignée qui constitue l'histoire de notre évolution. Grâce aux nombreuses découvertes , la famille des hominidés s’est énormément agrandie. 1996 : découverte d’Australopithecus bahrelghazali au Tchad, un contemporain de Lucy âgé de 3,5 millions d’années 2000 : la barrière des 5 millions d’années est franchie. Homo
JURASSIC PRESQUE – Les dinosaures devraient leur disparition à une mauvaise coïncidence REUTERS/Vincent West Avec ce “si”, Paris ne serait certainement pas en bouteille. Paris ne serait certainement pas du tout, d’ailleurs. L’hypothèse, que relaie le Guardian lundi 28 juillet, est en effet la suivante : si l’astéroïde qui a frappé la planète Terre il y a 66 millions d’années avait choisi de le faire “à un moment plus commode”, les dinosaures y galoperaient encore, et les humains n’y gambaderaient toujours pas. Pour rappel, l’une des théories les plus crédibles permettant d’expliquer la soudaine disparition des dinosaures est la chute d’un astéroïde large d’une dizaine de kilomètres dans la péninsule du Yucatan, au Mexique. Or, d’après Steve Brusatte, paléontologue à l’université d’Edimbourg (Ecosse), la triste spirale aurait pu être évitée si l’événement déclencheur s’était produit “quelques millions d’années plus tôt ou quelques millions d’années plus tard”. “Et si les dinosaures ne s’étaient pas éteints, les mammifères n’auraient pas eu l’opportunité d’éclore.
l'origine extraterrestre de l'homme? La remise en question de la vision darwinienne pure (quelque peu fascisante) de l'évolution de l'homme est une aventure tout à fait passionnante. Elle ouvre la porte, au grand dam des scientifiques trop académiques, à une origine plus étrange, peut-être extraterrestre de l'humanité. En effet, l'irruption soudaine d'abord de la vie et de ses acides aminés et ensuite de l'homme moderne et des civilisations suppose que cette «vie» a pu recevoir un coup d'accélérateur, un coup de main extérieur, une phase de dopage intelligent. Les traces de cette aventure se retrouvent peut-être dans des textes anciens qui, sans nous livrer toutes les réponses, nous offrent au moins des indices. Certains scientifiques tentent de trouver ces nouvelles réponses comme nos amis d'Open Seti dont Gerry Zeitlin, son créateur nous a accordé un entretien. Revenons à Gerry et Open SETI ! Comment cet homme a t'-il été créé ? Quand les extrêmes s'en mêlent Karma One
Un cousin à larges ailes du vélociraptor découvert en Chine Deux mètres de long, 20 kilos de carcasse, deux petits bras et de longues plumes. Voilà le portrait-robot du Zhenyuanlong suni, le plus gros dinosaure fossilisé avec ses plumes découvert dans la province de Liaoning en Chine. Ce nouveau spécimen de dinosaures aurait vécu au crétacé, il y a environ 125 millions d’années, selon une étude publiée jeudi dans Scientific Reports (Nature). « Le fossile est si bien conservé que nous pouvons voir les plumes d’une grande partie de son corps, y compris une série de grandes plumes accrochées sur ses bras », explique Steve Brusatte de l’université d’Edimbourg en Ecosse, coauteur de l’étude. « Si vous aviez vu Zhenyuanlong vivant, je ne pense pas que vous auriez fait la différence entre lui et, disons, un vautour », déclare le chercheur. « Pourquoi cet animal a-t-il des ailes ? « Peut-être qu’elles lui servaient à parader, ou à protéger ses œufs dans le nid.
L'origine de l'humanité n'est plus ce qu'elle était La découverte de nouveaux fossiles et les études sur les comportements des primates viennent bousculer les scénarios sur les origines de l'homme. Mais surtout elles posent la question de ce qui fait le « propre de l'homme ». La représentation des origines de l'humanité a été profondément bousculée ces dernières années. Du fait d'abord des découvertes de nouveaux fossiles, qui ont sérieusement déstabilisé les scénarios de l'évolution. Jusqu'au milieu des années 1990, l'histoire des origines de l'homme se déclinait volontiers selon un scénario en trois temps. Australopithecus, Homo erectus, Homo sapiens : à chaque phase de l'évolution était associée une période chronologique précise, un profil caractéristique (anatomie, volume du cerveau, faciès) et une culture (marquée par l'évolution des outils). Cette vision linéaire n'a plus court. Mais la principale remise en cause, dans le scénario des origines, concerne l'évolution culturelle. Apprentissage, utilisation d'outils...
Des lionceaux gelés depuis au moins 10 000 ans Des lionceaux des cavernes retrouvés congelés en Sibérie Les cadavres presque intacts de deux lionceaux de l’espèce Lion des cavernes ont été retrouvés dans le permafrost sibérien dans la république de Sakha (Yakoutie). Une découverte et une première Ce sont non seulement les cadavres de deux lions des cavernes découverts les mieux conservés, mais également une première, car ce sont des lionceaux âgés approximativement de 18 mois. Les « momies » ont été mises à jour pendant l’été 2015. La région est très riche en découvertes et a déjà permis de retrouver d’autres animaux congelés, comme des mammouths ou un rhinocéros laineux. Des lionceaux de plus de 10 000 ans A priori aucun élément ne permet encore de dater précisément la période à laquelle les petits sont décédés. Les premiers résultats des études seront publiés fin novembre 2015. Sources DailyMail The SiberianTimes
L'évolution humaine - Antoine Balzeau, paléoanthropologue Les fossiles mis au jour depuis une trentaine d'années ont permis de compléter de nombreuses pages du livre sur l’histoire de l’Homme et même d’en écrire de nouvelles. Les premiers homininés connus datent de 7 millions d’années, les plus anciennes migrations hors du continent africain vers l’Eurasie remontent à 2 millions d’années et nous savons depuis peu que plusieurs espèces d’Hommes, au moins quatre, ont vécu en même temps jusqu’à il y a seulement quelques dizaines de milliers d’années, hier en somme. Le cadre de ces événements s’est également élargi dans l’espace. L’Afrique a aussi été habitée à l’Ouest de la vallée du Rift dès l’époque des premiers homininés, l’Asie a vu passer les Néandertaliens, et, toujours plus à l’Est, l’île de Florès a été colonisée par des Hommes qui n’avaient pas peur de se mouiller les pieds. Aujourd’hui, à une vision linéaire de l’évolution s’est substituée une vision buissonnante, toujours plus complexe, telle qu’elle est illustrée ci-dessus.
Un fossile explique l'origine des gibbons - Sciences - Numerama Un fossile retrouvé en Catalogne explique l'origine commune des gibbons et des grands singes. Un squelette vieux de 11,6 millions d’années a été identifié sur le site de fouilles d’Abocador de Can Mata en Catalogne. Pour les archéologues, il s’agit d’une espèce encore inconnue, baptisée Pliobates, qui serait un ancêtre commun aux petits singes sans queue de la famille des hylobatidés, dont font partie les gibbons, et aux grands singes, principalement les gorilles, les orang-outans et les chimpanzés. Le site d’Abocador a déjà permis la découverte de plus de 80 espèces de mammifères. Avant cette découverte, les scientifiques estimaient que les hylobatidés, petits singes sans queues, et les hominidés auraient évolué à partir d’un ancêtre commun, assez similaire aux grands singes. Le Pliobates est donc au croisement entre grands singes et petits singes sans queue, plus ancien que l’« ancêtre commun » censé expliquer les spécificités de l’évolution humaine. Lire