Le chien domestique, des origines réfutées - Actualités Nouvelles origines pour le chien domestique... Une nouvelle étude finlandaise suggère que les chiens domestiques ont évolué à partir des loups européens qui ont rencontré les chasseurs-cueilleurs au Paléolithique. Les chiens domestiques auraient évolué à partir d'un groupe de loups (aujourd’hui disparus) qui sont entrés en contact avec les chasseurs-cueilleurs européens entre -18 800 et -32 100 ans. L’étude Publiée dans la revue Science, cette nouvelle génétique a comparé l’ADN mitochondrial de plusieurs dizaines de loups et de chiens. Pour retrouver les grandes lignes de la généalogie du chien, l’équipe, dirigée par Olaf Thalmann (Université de Turku) a d’abord étudié l’ADN mitochondrial de 18 canidés fossiles. Les loups européens (fossiles) à l'origine du chien domestique ? «Nous ne nous attendions pas à ce que l'ascendance entre les populations soit aussi clairement défini", déclare Thalmann. Sources : BBC, National Geographic Science A lire également :
Le chien serait originaire d’Europe D’où vient le chien ? S’il a récemment été suggéré que ce dernier est d’abord apparu au Moyen-Orient , une nouvelle étude émet plutôt l’hypothèse qu’il serait en réalité originaire d’Europe. Ces travaux, publiés le 15 novembre 2013 dans la revue Science, suggèrent en effet que le chien domestique moderne est très probablement issu d’un groupe de loups aujourd’hui disparu, qui évoluait en Europe il y a 18 800 à 32 100 ans. Pour parvenir à ce résultat, Robert Wayne (Université de Californie à Los Angeles, États-Unis) et ses collègues ont analysé l’ADN mitochondrial présent dans les ossements de 10 animaux présentant des caractéristiques anatomiques analogue à celle du loup, et huit ossements issus d’animaux anatomiquement proches du chien moderne. Puis, une fois cet ADN mitochondrial ancien analysé, les auteurs de l’étude ont comparé ce matériau à l’ADN mitochondrial issu de 77 chiens domestiques modernes, 49 loups et quatre coyotes. Crédit photo : Del Baston
Des toilettes publiques de… 235 millions d’années Il y a dans la paléontologie un peu de l'excitation des enfants le matin de Noël, qui se demandent quelles merveilles ils vont bien découvrir sous le sapin. On a les trouvailles attendues mais aussi des surprises. C'est ce qui est récemment arrivé à une équipe argentine fouillant, dans la province de La Rioja, le site de Los Chañares, recouvert d'une formation géologique très riche en fossiles animaux qui a déjà révélé des centaines de spécimens de tétrapodes. Mais, dans le cas présent, la surprise n'était pas la découverte d'un fabuleux squelette inédit. Ainsi qu'ils le relatent dans une étude publiée le 28 novembre par Scientific Reports, ces chercheurs sont tombés sur... des champs de coprolithes, c'est-à-dire des excréments fossilisés. Distantes les unes des autres d'environ 1,5 km, ces huit parcelles mesurent de 400 à 900 m2 et comptent parfois jusqu'à 94 coprolithes au mètre carré. La découverte de ces champs de coprolithes est intéressante à maints égards.
JURASSIC PRESQUE – Les dinosaures devraient leur disparition à une mauvaise coïncidence REUTERS/Vincent West Avec ce “si”, Paris ne serait certainement pas en bouteille. Paris ne serait certainement pas du tout, d’ailleurs. L’hypothèse, que relaie le Guardian lundi 28 juillet, est en effet la suivante : si l’astéroïde qui a frappé la planète Terre il y a 66 millions d’années avait choisi de le faire “à un moment plus commode”, les dinosaures y galoperaient encore, et les humains n’y gambaderaient toujours pas. Pour rappel, l’une des théories les plus crédibles permettant d’expliquer la soudaine disparition des dinosaures est la chute d’un astéroïde large d’une dizaine de kilomètres dans la péninsule du Yucatan, au Mexique. Or, d’après Steve Brusatte, paléontologue à l’université d’Edimbourg (Ecosse), la triste spirale aurait pu être évitée si l’événement déclencheur s’était produit “quelques millions d’années plus tôt ou quelques millions d’années plus tard”. “Et si les dinosaures ne s’étaient pas éteints, les mammifères n’auraient pas eu l’opportunité d’éclore.
Un cousin à larges ailes du vélociraptor découvert en Chine Deux mètres de long, 20 kilos de carcasse, deux petits bras et de longues plumes. Voilà le portrait-robot du Zhenyuanlong suni, le plus gros dinosaure fossilisé avec ses plumes découvert dans la province de Liaoning en Chine. Ce nouveau spécimen de dinosaures aurait vécu au crétacé, il y a environ 125 millions d’années, selon une étude publiée jeudi dans Scientific Reports (Nature). « Le fossile est si bien conservé que nous pouvons voir les plumes d’une grande partie de son corps, y compris une série de grandes plumes accrochées sur ses bras », explique Steve Brusatte de l’université d’Edimbourg en Ecosse, coauteur de l’étude. « Si vous aviez vu Zhenyuanlong vivant, je ne pense pas que vous auriez fait la différence entre lui et, disons, un vautour », déclare le chercheur. « Pourquoi cet animal a-t-il des ailes ? « Peut-être qu’elles lui servaient à parader, ou à protéger ses œufs dans le nid.
Des lionceaux gelés depuis au moins 10 000 ans Des lionceaux des cavernes retrouvés congelés en Sibérie Les cadavres presque intacts de deux lionceaux de l’espèce Lion des cavernes ont été retrouvés dans le permafrost sibérien dans la république de Sakha (Yakoutie). Une découverte et une première Ce sont non seulement les cadavres de deux lions des cavernes découverts les mieux conservés, mais également une première, car ce sont des lionceaux âgés approximativement de 18 mois. Les « momies » ont été mises à jour pendant l’été 2015. La région est très riche en découvertes et a déjà permis de retrouver d’autres animaux congelés, comme des mammouths ou un rhinocéros laineux. Des lionceaux de plus de 10 000 ans A priori aucun élément ne permet encore de dater précisément la période à laquelle les petits sont décédés. Les premiers résultats des études seront publiés fin novembre 2015. Sources DailyMail The SiberianTimes
Un fossile explique l'origine des gibbons - Sciences - Numerama Un fossile retrouvé en Catalogne explique l'origine commune des gibbons et des grands singes. Un squelette vieux de 11,6 millions d’années a été identifié sur le site de fouilles d’Abocador de Can Mata en Catalogne. Pour les archéologues, il s’agit d’une espèce encore inconnue, baptisée Pliobates, qui serait un ancêtre commun aux petits singes sans queue de la famille des hylobatidés, dont font partie les gibbons, et aux grands singes, principalement les gorilles, les orang-outans et les chimpanzés. Le site d’Abocador a déjà permis la découverte de plus de 80 espèces de mammifères. Avant cette découverte, les scientifiques estimaient que les hylobatidés, petits singes sans queues, et les hominidés auraient évolué à partir d’un ancêtre commun, assez similaire aux grands singes. Le Pliobates est donc au croisement entre grands singes et petits singes sans queue, plus ancien que l’« ancêtre commun » censé expliquer les spécificités de l’évolution humaine. Lire
Un crocodile gavial préhistorique découvert au Pérou PARALLÉLISME. Séparés par des millions d'années d'évolution et situés sur des continents opposés, le Gavial du Gange (Gavialis gangeticus) et son cousin préhistorique nouvellement découvert sont pourtant deux crocodiles de la même famille, les gavialidés. Ce crocodile récemment découvert s'appelle Gryposuchus pachakamue, et existait encore il y a 13 millions d'années dans les marécages américains du Miocène.
7 dents éclairent la migration des singes entre les Amériques NOUVEAU MONDE. C’est lors de travaux pour l’élargissement du canal de Panama, dans la formation fossilifère de Las Cascadas, qu’ont été découvertes ces sept dents qui suggèrent que les platyrhiniens, ou singes du nouveau monde, occupaient cette zone beaucoup plus tôt que prévu. Elles datent en effet de 21 millions d’années et à l’époque l’isthme de Panama qui relie l’Amérique du Nord et du Sud n’était pas formé et une vaste bande d’eau de 160 kilomètres de large séparait l’Amérique du Sud et ce qui est aujourd’hui le Panama. Cette terre était par contre connectée à l’Amérique du Nord dont elle constituait la pointe et la majorité des fossiles de mammifères retrouvés à Las Cascadas ont des origines nord-américaines et ressemblent à ceux retrouvés au Texas, en Floride et au Mexique. Des pros du rafting Le singe identifié appartient à une nouvelle espèce baptisée Panamacebus transitus.
Un canidé préhistorique récémment découvert grâce à une unique molaire MOLAIRE. Voilà sur quoi se base la découverte d'une nouvelle espèce de canidé préhistorique. C'est avec une molaire droite de la mâchoire supérieure que des paléontologues de l'Université de Pennsylvanie, aux États-Unis, ont pu identifier et nommer Cynarctus wangi. Le loup, deux fois domestiqué ? Le chien descend du loup. Et plutôt deux fois qu’une, si l’on en croit de nouvelles analyses sur l’origine débattue de notre meilleur ami. La domestication du loup, qui a conduit à l’apparition du premier animal façonné par l’homme, en fonction de ses propres besoins, reste un sujet très discuté. La dernière étude en date pourrait réconcilier deux positions opposées, expliquent ses signataires dans la revue Science du 3 juin. « Combinés, nos résultats suggèrent que les chiens auraient pu être domestiqués indépendamment dans l’est et dans l’ouest de l’Eurasie à partir de populations distinctes de loups, écrivent les chercheurs. En science, chacun cherche son chien : certaines équipes estiment qu’il est apparu en Europe il y a plus de 30 000 ans environ. Archéozoologie, génétique et bioinformatique Cette position de consensus découle d’une double approche qui a mobilisé une trentaine de chercheurs de multiples disciplines, dont l’archéozoologie, la génétique et la bioinformatique.
L'ADN de bisons et les peintures rupestres prouvent que les bisons européens sont hybrides HYBRIDATION. 820 bisons sont représentés sur les murs des grottes européennes, soit 21% de la totalité des ornements rupestres. Mais il existe deux formes bien distinctes de bisons sur lesquels les spécialistes s’interrogent depuis de nombreuses années. En cherchant à connaître les évolutions climatiques de l’Eurasie, le Docteur Julien Sourbier et le Professeur Alan Cooper de l’université d’Adélaïde (Australie) ont en fait découvert les origines du bison européen, Bison bonasus : il s’agirait du fruit d’une hybridation entre le bison des steppes (Bison priscus) et l’auroch (Bos primigenius), ancêtre des bovins actuels. Une hybridation pour s’adapter aux conditions climatiques Les scientifiques, qui cherchaient des marqueurs de changement d’environnement en Europe au Pléistocène (il y a 2,6 millions d’années à 12.000 ans), se sont intéressés aux os de bisons, dernière espèce vivante de la mégafaune de cette période pour avoir une idée de leur conditions de vie. COMPLÉMENTAIRES.
decouverte-d-un-fossile-de-dinosaure-africain-proche-des-cousins-d-europe_120338 "Quand j'ai vu les photos des fossiles, les bras m'en sont tombés. C'était le Saint Graal !", se souvient Matt Lamanna du Musée d'histoire naturelle de Carnegie aux Etats-Unis, coauteur de l'étude publiée le 30 janvier 2018 dans le journal Nature Ecology and Evolution. "Les derniers dinosaures d'Afrique n'étaient pas complètement isolés" Qu'ils soient bien ou mal conservés, très peu de fossiles du Crétacé ont été découverts en Afrique, une végétation luxuriante et très protectrice recouvrant maintenant les zones où ils vivaient. Reconstitution du squelette de Mansourasaurus, les os en couleur sont ceux qui ont été retrouvés.