Inediz Comment Thomas Piketty a manipulé ses chiffres Par Aymeric Pontier (*) Ces six derniers mois, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’écrire et de me servir des travaux menés par les économistes Thomas Piketty, Camille Landais et Emmanuel Saez, sur le taux d’imposition global, dans le but de promouvoir la mise en place de l’impôt négatif et de l’allocation universelle. Voici le dernier exemple en date qui a eu un certain succès. Or, je viens de réaliser que la courbe publiée partout sur les blogs et les sites d’informations était complètement fausse ! En effet, la Fondation IFRAP est revenue sur les travaux des auteurs de la « Révolution Fiscale », et prouve que la courbe utilisée comme référence est délibérément trompeuse. La courbe ci-dessus est erronée à plusieurs titres. Le pire, c’est que l’économiste disposait bel et bien des chiffres pour l’ensemble des 50 millions d’adultes, ils sont disponibles dans ses travaux au tableau STI3 ! Mais la fondation IFRAP ne s’est pas arrêtée là, elle a poussé plus loin l’enquête.
de la servitude moderne - le livre « Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s’effondrer. Mon pessimisme sur tout ce qu’elle fait pour nous entraîner dans sa chute. » La servitude moderne est une servitude volontaire, consentie par la foule des esclaves qui rampent à la surface de la Terre. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les asservissent toujours un peu plus. Ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant, que l’on consent généreusement à leur donner, s’ils sont suffisamment sages. Ils choisissent eux-mêmes les maitres qu’ils devront servir. Voilà le mauvais rêve des esclaves modernes qui n’aspirent finalement qu’à se laisser aller dans la danse macabre du système de l’aliénation. L’oppression se modernise en étendant partout les formes de mystification qui permettent d’occulter notre condition d’esclave. Chapitre III : L’aménagement du territoire et l’habitat La Société du Spectacle, Guy Debord. Haut de page Chapitre IV : La marchandise Le Capital, Karl Marx
La situation matérielle des sénateurs Document à jour en janvier 2016 Mode de calcul L'ordonnance portant loi organique n° 58-1210 du 13 décembre 1958 relative à l'indemnité des membres du Parlement distingue trois éléments constitutifs de cette indemnité : l'indemnité parlementaire de base, équivalente à la moyenne du traitement le plus bas (lettre A) et du traitement le plus haut (lettre G) des fonctionnaires classés dans la catégorie hors échelle (Conseillers d'Etat, Préfets, Directeurs d'administration centrale) ;l'indemnité de résidence, également accordée à tous les agents de la fonction publique, qui représente 3 % du montant mensuel brut de l'indemnité parlementaire de base ; enfin, l'indemnité de fonction, égale à 25 % des deux précédentes. Au 1er janvier 2016, le montant brut mensuel de l'indemnité parlementaire s'élève à 7 100,15 € et se décompose de la façon suivante : indemnité parlementaire de base : 5 514,68 € indemnité de résidence : 165,44 € indemnité de fonction : 1 420,03 € Retenues Fiscalité
La situation matérielle du député - Fiche n° 17 - Assemblée nationale 1. Les différentes composantes de l'indemnité L’indemnité comprend trois éléments : l’indemnité parlementaire de base, l’indemnité de résidence et l’indemnité de fonction. L’indemnité parlementaire de base est fixée par référence au traitement des fonctionnaires occupant les emplois les plus élevés de l’État. En outre, les parlementaires reçoivent, par analogie avec le mode de rémunération des fonctionnaires, une indemnité de résidence. À ces indemnités vient s’ajouter une indemnité de fonction égale au quart de leur montant. Depuis le 1er juillet 2010, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes : - Indemnité de base 5 514,68 € - Indemnité de résidence (3 %) 165,44 € - Indemnité de fonction (25 % du total) 1 420,03 € Soit brut mensuel 7 100,15 € Sur le plan fiscal, l’indemnité parlementaire de base majorée de l’indemnité de résidence, à l’exclusion de l’indemnité de fonction, est imposée suivant les règles applicables aux traitements et salaires. 2. - Les retenues sur indemnités 1. 2.
Puissante et incontrôlée : la troïka Cinq ans déjà que les États en crise de la zone euro vivent les affres du surendettement. Pour obtenir les prêts dont ils ont besoin d’urgence, il leur faut se soumettre aux exigences – les fameux mémorandums – de trois institutions phares qui forment la troïka : le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne (CE) et la Banque centrale européenne (BCE). Les mesures d’austérité qu'elles ont imposées n’ont jusqu’à ce jour pas eu les effets positifs escomptés, bien au contraire. Ce sont des hauts fonctionnaires, agissant sans aucun contrôle parmementaire, qui prennent les décisions, que les gouvernements doivent ensuite exécuter. Pour mieux comprendre ce processus, le journaliste économique allemand Harald Schumann (auteur de Quand l'Europe sauve ses banques, qui paye ? diffusé par ARTE en 2013) s’est rendu en Irlande, en Grèce, au Portugal, à Chypre, à Bruxelles et aux États-Unis.
(suite) , qui les concernent directement.
L'idée n'est pas de tomber dans l'hypercritique et de les conforter dans la vision probablement sombre qu'ils ont du monde qui les entourent, mais de leurs expliquer pourquoi nous nous trouvons dans cette situation et via quels mécanismes est elle entretenue , pourquoi ils sont innaceptables et quelles solutions nous avons pour y remédier. Qu'est ce que vous en pensez? by informaction Feb 23
(suite) Mais évidemment il existe beaucoup d'acteurs différents dans ces domaines, et ils ne partagent pas tous le même but ni les mêmes intêrets.
La tentation de définir tout ça par "tous pourris" est un réflexe, pour se mettre a distance d'un probleme qui semble extrêmement compliqué. Pourtant il ne l'est pas, et des mécanismes comme la dette publique et la politique mené par les multinationales s'expliquent plutôt rapidement et trouvent des solutions. Il y a une nécessité de faire le tri, de prendre le temps, afin de bien comprendre les différents facteurs pour résoudre l'équation.
Quand à la visualisation d'un documentaire de ce type en classe, tout dépend de la classe, de l'âge moyen des élèves.Mais je suis d'accord, il faut un minimum d'informations derrière, reformuler des thèmes souvent mal compris( type création monétaire, le rôle des banques privés ect), et engager des discussions pour fournir aux élèves les bons outils pour qu'ils puissent s'approprier ces thèmes. by informaction Feb 23
Je vois ce que vous voulez dire par "donne l'impression d'un véritable complot des élites".Exagéré, oui et non, il existe différents acteurs politiques et économiques qui entretiennent la situation économique et sociale dans laquelle on est, et sciemment. Mais il est facile de dériver et de tout mélanger sur le sujet. Par exemple il existe des lois (traité de Lisbonne,loi Pompidou) qui maintiennent notre situation de dette, au profit de banque privés, en émettant de l'argent endetté.Ces lois diminuent les puissances des Etats et leurs autonomies.Dans la même idée, on remarque plusieurs organismes (non élues) qui gravitent autour de l'UE et impactent ces décisions (comme la table ronde des industriels européens) au profit d'une minorité (patrons et actionnaires de multinationales).Effectivement les enjeux de pouvoir et les connivences existent, mais la frontière avec "l'impression d'un véritable complot des élites" est mince. by informaction Feb 23
Salut. En disant que le documentaire (et non le livre que je n'ai pas lu) flirt avec les théories c., je voulais évoquer le fait qu'il donne l'impression d'un véritable complot des élites. Or cela me semble un peu exagéré car les connivences existent dans tous les domaines. On pourrait vite se laisser aller à la tentation du "tous pourris". La visualisation d'un tel documentaire en classe, même avec un background conséquent serait assez désastreux pour les élèves qui sont déjà dans l'hypercritique. Qu'en pensez-vous? Bonne soirée... by corso88 Feb 23
C'est bien ça,je vous invite à regarder le contenu de mon pearltrees, pour avoir une idée globale sur ce genre de phénomènes.On ne peut résoudre une équation seulement en ayant pris connaissance de tout les facteurs :) by informaction Feb 23
: c'est bien ce qui me semblait.
Halimi n'est pas vraiment un rigolo, dans ce domaine. C'est un bon lanceur d'alerte...
Les connivences entre le monde des affaires, de la politique et des médias sont bel et bien avérées, et sont une menace majeure pour la démocratie.
Le conflit d'intéret, la partialité, la propagande (néolibérale), la désinformation et la manipulation sont, je le crains, des plaies authentiques du journalisme contemporain. by nicolasbaudet Feb 23
Bonjour, merci! Le bouquin vaut le coup d'oeil et se finit assez vite.Bonne journée by informaction Feb 23
Il n'a rien à voir avec ce qu'on peut appeler "théorie conspirationniste". Le livre de Serge Halimi présente des sources aux informations avancées, il en est de même pour le film.Son contenu se base sur une approche factuelle documentée et ne propose ici aucune théorie. Merci by informaction Feb 23
Hello !
Je l'ai vu il y a longtemps, il faudrait que je revisionne, et puis que je relise le bouquin d'Halimi.
Merci pour la référence : je vais aller voir ça tout de suite !
Excellente journée à toi... by nicolasbaudet Feb 23
ça bosse dur le dimanche matin... Ce documentaire intéressant est à prendre avec des pincettes car il flirt avec les théories conspirationistes. Pour une vision un peu "décalée" ou dérangente, une référence intéressante : Gérald BRONNER, La démocratie des crédules. by corso88 Feb 23