Un cerveau caché dans nos intestins, exemple de décentralisation réussie Nous pensons avec nos tripes, ce qui permet une gestion plus efficace de la digestion et de la protection contre les agressions : un bel exemple de décentralisation efficace dont les entreprises et le gouvernement devraient s'inspirer ! Que serions-nous sans la magie et la puissance de notre cerveau ? Celle-ci repose sur la centaine de milliards de neurones qui s’y trouvent, et sur le réseau incroyablement complexe de tous les points de contacts qui les relient, les plus de cent mille milliards de synapses. À côté de cette machine centrale, en existe une autre, plus petite, plus limitée, mais essentielle : le cerveau abdominal. Donc par rapport à cette échelle, notre cerveau abdominal se trouve entre le rat et la pieuvre… ou encore équivalent à cinq grenouilles travaillant en réseau. Ou aussi notre cerveau abdominal a la puissance de cent abeilles là encore mises en réseau, ou de quatre cents fourmis. À quoi donc sert-il, s’il ne contribue pas à nos pensées ?
Un cerveau se cache dans nos intestins, un exemple de décentralisation réussie Que serions-nous sans la magie et la puissance de notre cerveau ? Celle-ci repose sur la centaine de milliards de neurones qui s’y trouvent, et sur le réseau incroyablement complexe de tous les points de contact qui les relie, les plus de cent mille milliards de synapses. À côté de cette machine centrale en existe une autre, plus petite, plus limitée, mais essentielle : le cerveau abdominal. En effet, les parois de nos intestins sont tapissées d’une centaine de millions de neurones. Donnons quelques éléments de comparaison : le cerveau d’un éléphant comprendrait vingt-trois milliards de neurones, celui d’un singe entre cinq à dix milliards de neurones, celui d’un chat un milliard, celui d’une pieuvre trois-cent millions, celui d’un rat une soixantaine de millions, celui d’une grenouille moins de vingt millions, celui d’une abeille un million et celui d’une fourmi deux cent cinquante mille (1). À quoi donc sert-il, s’il ne contribue pas à nos pensées ?
Le "petit cerveau des intestins" | Chlorella Guide Depuis que des chercheurs de l‘équipe dirigée par le neurologue américain, professeur Michal Gershon, ont découvert des similitudes anatomiques et biochimiques frappantes entre le cerveau et les cellules nerveuses du ventre, la médecine officielle reconnaît également que l‘intestin est plus qu‘un tuyau musculaire ayant le réflexe de digérer et d‘éliminer. Les résultats exaltants des recherches neuroanatomiques récentes enrichissent considérablement les connaissances sur la signification de l‘intestin comme „superorgane“ ayant de nombreux liens avec le système immunitaire et directement connecté au cerveau. Environ une centaine de millions de cellules nerveuses entourent l‘intestin –plus nombreuses que l‘ensemble des cellules nerveuses de la moëlle épinière- et, sont étroitement liées au cerveau. 90% des nerfs qui relient le ventre au cerveau, dirigent l’information vers le cerveau. La transmission d‘informations d‘une cellule nerveuse à l‘autre est effectuée par des neurotransmetteurs.