Photoshop, révélateur des critères de beauté dans le monde
Depuis Kansas City (Missouri, aux Etats-Unis) où elle travaille, la journaliste freelance Esther Honig a envoyé le même portrait d'elle, non-retouché, sans maquillage, cheveux attachés et épaules nues sur fond gris, à plusieurs dizaines de retoucheurs dans le monde. Via des plateformes d’échange de services, comme Fiverr, explique-t-elle sur son site, elle est entrée en contact avec une quarantaine de personnes, issues de plus de 25 pays, du Sri Lanka à l'Ukraine en passant par les Philippines ou le Kenya. «Certains [utilisateurs de Photoshop, ndlr] sont des experts, d'autres, des amateurs». Résultat : des dizaines d'images souvent très différentes, avec des modifications parfois très visibles de l'image d'origine. «Aux Etats-Unis, Photoshop est devenu le symbole des standards de beauté irréalistes imposés par notre société, explique la journaliste sur son site. Pour l'instant, Before&After, projet toujours en cours, compile 22 photos. > «Before and After», sur le site d'Esther Honig
Le Cerebro
représentations sexuées dans l'audiovisuel
Des entretiens filmés avec des universitaires et un critique de cinéma vous sont proposés pour étoffer la réflexion sur les représentations sexuées autour d’autres médias (jeu vidéo, presse jeunesse, littérature, encyclopédies scientifiques) ou de thèmes comme l’homosexualité au cinéma et la pornographie. Dans les « outils pédagogiques », vous trouverez différentes propositions d’exercices et d’analyses, à choisir en fonction du temps dont vous disposez, de l’âge des élèves et du support choisi : film, série télévisée, clip musical, publicité imprimée, etc. ainsi que des extraits et des propositions de films. Chaque proposition d’analyse est accompagnée d’une fiche pédagogique qui détaille les objectifs et la méthodologie. Dans « ateliers » nous présentons les ateliers scolaires que nous animons ainsi que des témoignages d’enseignants et d’enfants.
DariaMarx
NON C'EST NON Petit manuel d'autodéfense ZONES
Lyber Zones Irene Zeilinger Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire. Pour Anne, car c’est elle que je voudrais avoir à mes côtés si je dois affronter un danger. Permettez-moi de me présenter : je suis formatrice d’autodéfense pour femmes depuis maintenant près de quinze ans. Comme beaucoup de femmes, j’ai conscience du risque d’être un jour confrontée à la violence. Si je me suis mise à écrire, c’est parce que je ne trouvais pas en librairie de manuel d’autodéfense à recommander aux femmes qui suivent mes cours, à mes amies ou aux femmes de ma famille. Mais ce n’est pas seulement la pénurie de bons livres en autodéfense qui m’a motivée à coucher mes expériences sur le papier. Si vous avez ouvert ce livre, c’est sans doute parce que vous voudriez savoir quoi et comment faire face à la violence. Rassurez-vous, après avoir lu ce livre, vous ne verrez pas des dangers partout, vous ne serez pas devenue paranoïaque. Bon !
Sexisme et Sciences humaines - Féminisme | Un blog féministe pour déceler les mécanismes sexistes qui maintiennent les inégalités entre hommes et femmes
La sexualité comme malédiction (le mythe du vagin denté)
Je n'ai pas vu encore Teeth, mais je vous le recommande. Lire ici et ici. En effet, le mythe du vagin denté est une constante de l'imaginaire humain masculin. C'est une des raisons avancées pour expliquer la reatique de l'excision (femmes moins dangereuses après amputation de l'organe qui mord comme chacun le sait ou le soupçonne). "Pour certains hommes, la femme apparaît comme d'autant plus dangereuse'qu'elle possède, dans leurs fantasmes, deux bouches dévoratrices, qu'elle est (comme certains monstres dessinés par Grandville) doublivore.
Crêpe Georgette
Teeth (film)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Teeth est un film d'horreur américain réalisé par Mitchell Lichtenstein, qui est sorti le aux États-Unis, pendant le Festival du film de Sundance, et le en France. Dawn O'Keefe (Jess Weixler) est une jeune fille de 17 ans qui prône activement l'abstinence avant le mariage en tant que membre d'une association chrétienne, promouvant notamment le port d'une bague de virginité. Elle rencontre un nouveau membre du groupe, Tobey (Hale Appleman), et tout de suite les deux lycéens éprouvent manifestement une forte attirance physique mutuelle. Lorsqu'ils se révèlent enfin leurs attirances ils décident de cesser de se voir craignant de rompre leurs vœux d'abstinence. Seulement ils cèdent à la tentation et se donnent rendez-vous près d'une fontaine naturelle où ils nagent ensemble et se séduisent. Source et légende : Version française (V. Portail du cinéma américain
Genre! | je m'interroge, tu t'interroges, interrogez-vous
REPRÉSENTATION(S) DU CORPS DES FEMMES
Edouard Manet, Olympia © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski Corps féminin et art contemporain : un nouveau regard ? Les artistes du XXe siècle ont bousculé les codes de représentation du corps féminin. Disloqué, géométrisé, déformé… qu’est-il devenu aujourd’hui ? Comment ce corps est-il traité, représenté, perçu ? Avec ORLAN, artiste plasticienne, Anne Creissels, chercheure en art et performeure, Sabine Prokhoris, psychanalyste, et Jean-Marc Lachaud, professeur d'Esthétique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Féminisme et nudité : un corps à corps historique ? Nu ou déshabillé ? Avec Emmanuelle de L’Ecotais, chargée des collections photographiques au musée d’art moderne de la Ville de Paris et commissaire de l’exposition Linder ; Geneviève Fraisse, philosophe, historienne de la pensée féministe, auteur de Les excès du genre, concept, image, nudité, Editions Lignes, 2014 et Joseph Paris, réalisateur du documentaire Naked War. Faut-il souffrir pour être belle ?
Meufs
Où l’on apprend que le culture du viol est si bien ancrée en Allemagne qu’elle est inscrite dans la loi, qui considère que si la victime ne riposte pas, c’est qu’elle se laisse un peu faire, quand même. Des violeurs jamais condamnés parce que meuf, entre nous, si vraiment t’avais pas eu envie, t’aurais pu lui foutre un bon coup de pied dans les couilles et t’enfuir, il était même pas armé ! Sans parler des viols conjugaux et là c’est le pompon : “En mars 2012, la Cour de cassation avait rejeté le recours d’une femme qui s’était refusée à son conjoint, avant de lui céder par peur de violences, sans crier, pour ne pas réveiller ses enfants. La Cour avait estimé que la victime, malgré ses blessures, pouvait s'enfuir et alerter des voisins.”