Le mouvement FEMEN : Un nouveau féminisme ? - Idées A partir du documentaire de Caroline Fourest et Nadia El Fani, "Nos seins, nos armes" diffusé mardi 5 mars sur France 2 à 22h45. Avec : Eric FASSIN Nadia EL FANI Geneviève FRAISSE Eric FASSIN : « Ce documentaire est un hommage engagé au FEMEN. […] On peut considérer que cette nudité veut dire plein de choses, les seins sont un signifiant flottant. Geneviève FRAISSE : « J’aimerais revenir sur l’expression « féminisme populaire » : elles sont dans la rue. […] Il faut abandonner le débat sur quel type de féminité est en jeu dans l’image qu’elles donnent. Nadia EL FANI : « Dans la contestation révolutionnaire de rue, heureusement que ce sont les jeunes qui s’en chargent. […] Pour Alia, c’est avant tout un acte artistique. Sons diffusés : - Extraits du documentaire de Caroline Fourest et Nadia El Fani, « Nos seins, nos armes ».
Féminisme : les nouvelles formes d'intervention militante. - Arts & Spectacles A partir du spectacle "Modèles" de Pauline Bureau, au Théâtre du Rond-Point. Avec : - Myriam MARZOUKI - Eric FASSIN - Stanislas NORDEY Myriam Marzouki : « Modèles est une série de témoignages énoncés dans une adresse directe au public, qui reprennent des extraits de Virginie Despentes, de Virginia Woolf, ou encore d’interviews. Quand on découvre qu’il n’y a que des femmes sur scène, et où les hommes ne sont présents qu’à travers leur discours, on est surpris. La légèreté de la chanson de Lily Allen est à l’image du spectacle, même si certains moments sont graves. Eric Fassin : « C’est une pièce féminine, dont le public est majoritairement féminin. Ce spectacle est à peu près exclusivement hétérosexuel : il n’est jamais question de lesbianisme. Au-delà du contenu, on constate aujourd’hui un retour des revendications. Sons diffusés : - Extrait de la pièce Modèles . - Lily Allen, « Fuck You ».
Les masculinistes, une menace pour les droits des femmes et des enfants Parlons du masculinisme, et des dégâts collatéraux du masculinisme. Je n’ai entendu ce mot que très récemment, et ceux qui en parlent sont alarmés. Je me suis donc penchée sur la question, et en effet il y a de quoi être alarmé. Le masculinisme est une tendance politico sociale qui voit un complot féministe partout, et qui a pour but de revenir au Moyen Age, du moins en ce qui concerne les droits des femmes. Mais, il s’agit aussi d’un retour au Moyen Age en ce qui concerne les droits des enfants. Le principal argument des masculinistes est de dire qu’ils sont victimes des femmes, qui veulent toujours plus de droits, et qui piétinent les hommes, d’ailleurs elles sont très violentes avec eux, ces pauvres petits choses si fragiles : elles les poussent au suicide[1]. Comme Cro Magnon alias Eric Zemmour[2], certains parmi ces masculinistes veulent décider eux-mêmes de l’avortement[3], de la contraception des femmes car celles-ci se montrent irresponsables. Hélène Palma La propagande Noyautage
La loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public 2 ans après Le texte d'octobre 2010 est entré en vigueur le 11 avril 2011. Quel bilan aujourd'hui ? Qui sont les femmes qui ont choisi de porter le niqab ? Le bilan : Les 7 articles de la loi concerne a priori aussi bien les femmes intégralement voilées que les Anonymous. Avec un voile intégral interdit sur la voie publique et dans tous les lieux ouverts au public ou affectés à un service public, comme l'école. Dans le journal de 8h de Ludovic Piedtenu, Frédéric Métézeau précise ses effets et quelques chiffres malgré le silence du ministère de l'Intérieur à ce propos : Les différents voiles intégraux et le cas français Précisions pratiques, géographiques et religieuses de Mohamed-Ali Adraoui, enseignant chercheur à Sciences Po Paris auteur de "Du Golfe aux Banlieues : le salafisme mondialisé" : Qui sont ces femmes ? - Témoignages de femmes voilées : Reportage de Frédéric Métézeau à Paris, dans le 11e arrondissement, près d'une mosquée fréquentée par des fidèles très conservateurs : Et ailleurs ?
Porter le hidjab, la nouvelle priorité de l’université algérienne Rien de nouveau à l’université algérienne. La recherche scientifique et l’université, ce couple qui perdure dans l’attrait et le rejet mutuels. Si l’un est dans l’action, l’autre la commente. Les deux se regardent en chiens de faïence. Pour faire bonne figure, le gouvernement aime à saupoudrer ses mesures de soutien au nom du développement du pays. Mais, en réalité, le monde universitaire algérien s’enfonce dans la médiocrité et la décadence. Et d’ailleurs, dés les premiers jours de cette campagne à laquelle ont pris part aussi des enseignants et des imams, une cinquantaine d’étudiantes sont revenues sur le droit chemin. Ces dernières se montrent passives, pour ne pas dire qu’elles ont accordé leur aval, face à un groupuscule financé par des fonds à la provenance douteuse.
Une femme cinéaste lève le voile sur l’Arabie Saoudite Cinéma Qui vous a initiée au cinéma dans un pays où il est interdit ? J’ai grandi dans une petite ville, dans une famille très classique. Etait-il permis de regarder ces films ? Dans les salles, c’est interdit, mais chez soi, on peut. Comment l’êtes-vous devenue ? Quand j’étais jeune, j’avais le sentiment d’être invisible. Quel était le thème de ce premier court métrage ? C ’était un thriller autour de la rumeur d’un tueur en série qui va d’une maison à l’autre pour tuer des femmes. C’est plus qu’ironique, c’est provocant. Pour moi, couvrir le visage de la femme, c’est la ségrégation, une façon de l’empêcher d’interagir avec le monde. Quelle fut la réaction de vos parents quand vous avez décidé de devenir cinéaste ? Mon père est mort mais il m’a vraiment encouragée, il m’a dit que ce serait difficile mais que j’en étais capable. Avez-vous choisi le vélo pour une raison précise ? La jeune fille représente la tradition, ma petite ville natale, ma famille, mon monde. Je pense qu’elle est fière.
Nos seins, nos armes ! - 05/03/2013 - News et vidéos en replay Elles sont provocantes, protestent seins nus et parlent de faire la guerre. Au patriarcat, aux dictateurs, à la prostitution, et aux religions ! Et elles sont prêtes à payer le prix pour cela. La prison ou l’exil. Comme Inna Schevchenko, vingt-deux ans, ayant fui l’Ukraine pour Paris après avoir tronçonné la croix de Kiev en soutien aux Pussy Riot. Comme Aliaa El Mahdy, vingt et un ans, menacée de mort pour avoir dénoncé le sexisme en Egypte en posant nue sur internet. Août 2012. Leur combat résonne d’autant plus fort qu’il touche un point sensible: le corps des femmes que toutes les religions entendent contrôler et qui devient souvent le meilleur indicateur du degré de liberté d’un pays. Leur combat est universel, il interpelle aussi les féministes du monde arabe, qui se battent pour ne pas avoir l'obligation de cacher leur corps. Leurs couronnes de fleurs — typiquement ukrainiennes — sont brandies au Brésil, en Allemagne et à Tunis. Documentaire.
Jim Yong Kim: Trois priorités mondiales en faveur de la cause féminine Même si la condition féminine à travers le monde s'est globalement améliorée au cours des dernières décennies, force est de constater que nous sommes encore bien loin du compte. Le viol abject et meurtrier dont a été récemment victime une jeune femme à Delhi, et qui a soulevé une émotion unanime, est venu nous rappeler avec horreur que le chemin à parcourir pour assurer la protection des femmes et des filles est encore long. La violence à l'encontre des femmes est tristement banale : les estimations prédisent que, parmi la population féminine actuelle, 510 millions de femmes seront maltraitées par leur partenaire au cours de leur existence. Que faire pour accélérer les progrès ? Garantir que les femmes jouissent des libertés fondamentales qui leur sont dues. Le Groupe de la Banque mondiale continuera d'œuvrer activement en faveur de ces priorités. Assurer l'égalité pour les femmes et les filles du monde entier constitue un défi immense. M. Loading Slideshow
Grossesse et accouchement: droits des femmes Puis-je être suivi par le professionnel de mon choix ? Est-ce possible de pousser et d’accoucher dans la position qui me convient? Ai-je le droit d’allaiter mon bébé à la demande et ce, peu importe le lieu de naissance choisi? Toutes ces questions sont légitimes et demandent réflexions. Pour vous accompagner dans cette démarche, l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) publie le dépliant Grossesse et accouchement – Droits des femmes qu’elle distribue depuis 19891 afin d’encourager les femmes à réfléchir, à s'exprimer et à participer activement aux prises de décision concernant les soins et traitements qui leur sont proposés durant cette expérience marquante de leur vie. Voici quelques exemples de ce que l’on retrouve dans le dépliant Grossesse et accouchement - Droits des femmes. Pendant votre grossesse, saviez-vous que vous avez le droit d’être informée… de façon satisfaisante sur le déroulement de votre grossesse, sur le travail et sur l’accouchement?