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Comment la technologie et Internet développent nos esprits

Comment la technologie et Internet développent nos esprits
Temps de lecture: 10 min Si vous répondu «46,1519», «8.000» et «Quantas», deux possibilités. La première, vous êtes Rain Man. La seconde, c'est que vous utilisez la technologie d'augmentation cérébrale la plus puissante du XXIe siècle: la recherche Internet. Certes, le Web ne fait pas réellement partie de votre cerveau. L'idée que nous pourrions inventer des outils capables de modifier nos capacités cognitives peut surprendre, mais en réalité, il s'agit d'une des définitions fondamentales de l'évolution humaine. Ce que l'Internet et les technologies mobiles ont changé Avec l'acquisition du langage, nos ancêtres ont non seulement remanié leur façon de communiquer, mais aussi leur façon de penser. Mais, à l'époque, dire que ces informations faisaient partie de l’esprit humain était encore tiré par les cheveux. L'Internet et les technologies mobiles ont commencé à changer la donne. Le disque dur externe de nos cerveaux L'Internet serait-il devenu le disque dur externe de nos cerveaux?

Ce que vous "likez" sur Facebook en dit (beaucoup) sur vous Facebook connaît tout ou presque de vous... Et vous donnez (beaucoup) à voir sur vous-mêmes à travers vos "likes", à longueur de clics. Le constat est un peu vertigineux. "Nous dévoilons nos comportements digitaux, les Facebook Likes, qui peuvent être utilisés pour faire ressortir nombre de choses très personnelles sur nous-mêmes: âge, orientation sexuelle, ethnie, positions politiques et religieuses, traits de personnalité, intelligence, bonheur, utilisation de substances addictives, séparation des parents... ". Et ils ont démontré clairement les liens très proches entre ces "j'aime" souvent cliqués à la va-vite et différents traits de l'identité des utilisateurs. Le "Like", comportement impulsif Les chercheurs ont par exemple réussi à deviner avec plus de 93% de réussite l'origine et le sexe des interrogés. Vous avez un QI élevé ?

Web-social : Indignez-vous ! Ca ne gêne personne… (Et ça ne fait absolument rien avancer, voire, au contraire, ça sert l’oligarchie au pouvoir. Humeur grincheuse à propos de l’indignation web 2.0 des réseaux sociaux.) Ceux qu’on appelle les rebelles en carton plâtre sont légions. Particulièrement depuis l’essor des deux grands réseaux sociaux, Twitter et Facebook (choisis ton camp camarade). Ils signent des pétitions Avaaz : l’ONG américaine (pas vraiment claire niveau financement) qui s’indigne de la disparition des requins comme du sort des femmes du Burundi, de la fonte des pôles en passant par la politique d’austérité européenne. Des petites choses comme le respect du code du travail, la disparition des retraites, la politique néo-libérale tendance stalinienne qui écrase tout sur son passage et paupérise une bonne partie des citoyens européens, par exemple. Le journalisme, les luttes de terrain et ton PC Tout le monde fait la même chose : c’est trop cool… Consommer de l’indignation comme on consomme un BigMac

Sam Jacob Opinion column on unboxing Opinion: in this week's column, Sam Jacob explains why YouTube movies of consumers ritualistically unpacking their purchases "bring a sharp eye to the designed world". "Hi my lovelies!" would be a strange opening for a philosophical treatise on human relations with inanimate objects. Perhaps that’s philosophy's loss. It is, on the other hand, exactly how an unboxing video might begin. Here’s the typical format for an unboxing: first we see our protagonist and presenter with a large cardboard box. We are then taken deeper, through layer upon layer of wrapping and boxes like unwrapping an onion. The unboxing video is strange modern phenomenon. It’s certainly something to do with the way we shop. But internet retail means the point of contact with things has been displaced from the shop counter to the doorstep. As much as they are about consuming, unboxing videos also represent a form of design criticism.

Mettez le wifi en sourdine et vivez deconnectés Demain des spots et des restos "wifi-free" vous offriront des havres de déconnexion. Pour couper les fils avec votre vie virtuelle le temps d'une pause... Demain, dans le monde de l'ultra-connexion où votre t-shirt sera branché sur le web, où vos lunettes augmenteront la réalité et où votre sac à main parlera avec votre portable, les places dans les zones "No-Wifi-Zone" seront chères et prises d'assaut. On y discutera à l'ancienne autour d'un café au lieu de tweeter, on s'y racontera des potins non-connectés. Et les restos les plus "hype" afficheront fièrement le label "Wifi Cold Spot". En attendant, pratiquez la déconnexion de manière progressive et douce.

Digital Detox : tendance déconnexion L’hipsterification des assiettes [Avant-propos : ce texte de Nicolas Nova vient compléter nos propres réflexions sur les "hipsterités" ; un sujet d'autant plus épineux qu'il n'en finit de faire l'actualité, mais qui mériterait un traitement plus subtil que celui qu'on lui réserve habituellement. Exemple de socio-anthropologie des hipsters, au prisme de leurs aventures culinaires.] La gentrification des centres urbains est un phénomène que l’on ne peut manquer de remarquer. La plupart du temps les discussions sur le sujet abordent le coût de l’immobilier, la sur-représentation de certaines franchises ou la colonisation des quartiers par des familles bobo ou des cliques de hipsters moustachus. Ces signaux donnent une impression générale, certes visible, mais qui ne rend pas forcément de la complexité de ces situations. Une dimension qui m’intéresse davantage, en ethnographe du quotidien, est la présence d’éléments moins saillants à première vue. Slow Bar, Intelligentsia Venice, photo by Nial Kennedy

Y'a le petit qu'est sur Facebook ! Les 3 grammaires de Facebook. La nouvelle est déjà ancienne (dans les tuyaux de la geekosphère depuis Septembre 2011, annoncée "officiellement" dans les médias mainstream depuis Janvier 2012). Et pourtant les faits ne sont pas encore avérés. Je veux parler du déploiement de nouvelles fonctions-boutons Facebook censées compléter l'omniprésent parasite qu'est le "Like". J'aime. J'aime. Nul ne peut pour l'instant dire quand ces 3 boutons seront effectivement intégrés au site, mais tout le monde semble avoir acté qu'ils le seront un jour. 3 boutons. 3 fonctions. 3 grammaires. <précaution oratoire> Ceux qui m'objecteront immédiatement que Facebook n'est pas une langue peuvent s'épargner de lire la suite de ce billet. Le "J'aime" ... est une grammaire du désir. Le "Je veux" ... sera une grammaire du pulsionnel. Le "Je possède" ... sera une grammaire transactionnelle. Et ainsi de suite. Toutes les 3 remplissent des objectifs concordants : Parle moins fort, y'a l'petit qui réseaute. Tu seras un homme un ami, mon fils. - Quoi ?

Les souvenirs numériques ne sont pas comme les souvenirs analogiques La lecture de la semaine est un article du quotidien britannique The Guardian, qui a réalisé ces derniers jours une série de papiers autour du droit à l’oubli. Celui-ci a été écrit par Kate Connolly, et il rend compte des arguments de Viktor Mayer-Schönberger, un des plus fervents partisans de ce droit à l’oubli. Viktor Mayer-Schönberger enseigne la gouvernance d’Internet à l’Oxford Internet Institute et pour lui, le droit à l’oubli n’est seulement une question légale, morale et technique, mais il touche à l’essence même de l’être humain. « Pendant ces 20 dernières années, explique Mayer-Schönberger, plus j’ai travaillé sur la protection des données, plus j’ai compris qu’en son cœur, ce qui importe autant que les questions de vie privée, c’est la manière dont l’être humain prend des décisions. Image : Viktor Mayer-Schönberger photographié par Joi Ito. « Nos cerveaux reconstruisent le passé sur la base de nos valeurs présentes. Xavier de la Porte

Surcharge informationnelle : combattre l’irrationalité par l’irrationalité La lecture de la semaine provient du quotidien britannique The Guardian, on la doit à Oliver Burkeman (blog, @oliverburkeman) qui est le correspondant à New York du journal. Le titre de son papier : “pour lutter contre la surcharge informationnelle, trompez-vous vous-mêmes”. Gmail, le service mail de Google, a ajouté une nouvelle fonctionnalité du nom de Inbox pause, qui permet quelque chose de très simple : mettre en pause l’arrivée de nouveaux mails. Ce service représente aux yeux de Burkeman une nouvelle phase de la guerre de longue haleine que nous menons contre la surcharge d’information. Image : e-mail overload par Will Lion. J’utilise cette fonctionnalité depuis plusieurs semaines, dit Burkeman, et j’adore ça. 40 ans après qu’Avlin Toffler a popularisé le terme de “surcharge infirmationnelle“, nous devons l’admettre : nos efforts pour la combattre ont échoué. “Tout cela est irrationnel. Voici pour ce texte d’Oliver Burkeman avec lequel je suis en plein accord. Xavier de la Porte

Les smartphones ont-ils tué l’ennui La lecture de la semaine provient du site de CNN (@cnntech), on la doit à Doug Gross (@goud_gross), et elle s’intitule “Les smartphones ont-ils tué l’ennui ? Et est-ce là une bonne chose ?” “Regardez les gens autour de vous dans la queue d’un cinéma ou sur le quai d’une gare”, commence Doug Gross. Vidéo : le reportage vidéo associé de CNN : un microtrottoir sur les quais du métro de New York. Grâce aux évolutions récentes de la technologie, la manière dont les gens passent le temps a radicalement changé. Tout cela fait sens, selon les chercheurs. Si nos téléphones sont si efficaces pour répondre à un désir ancestral, est-ce forcément une bonne chose ? A Oxford, au Centre de recherche sur les questions sociales (@socialissues), des chercheurs craignent que cela ne le soit pas. “La surcharge informationnelle restreint considérablement le temps alloué à la réflexion personnelle, à la pensée, ou simplement à la digression mentale, écrivent les chercheurs anglais. Je me permets une remarque.

Comment le numérique a révolutionné nos modes de vie En 2011, un tiers de la population mondiale était connectée à Internet (soit environ 2,25 milliards de personnes). Par rapport aux dix dernières années, les internautes sont quatre fois plus nombreux à utiliser le Net selon le site d'information Business Insider. Notre utilisation des téléphones a également grandement évolué cette dernière décennie. En 2005, on comptait 200 millions de téléphones fixes sur la planète. Enfin, en 2015, on estime que le ratio sera d'un téléphone fixe pour cinq mobiles. Des chiffres qui démontrent notre besoin de plus en plus viscéral d'avoir un moyen de communication dans le moindre de nos déplacements et qui ont un impact sur notre quotidien. Au réveil... Si en 1993, un individu avait tendance à se réveiller au son du traditionnel radio réveil, en 2013, son smartphone ne le quitte jamais. Les ventes de smartphones ont d’ailleurs dépassé l’année dernière les ventes de PC, selon Business Insider. Déjeuner Shopping Soirée Internet a changé notre psychologie.

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