Artémis
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le nom d'Artémis[modifier | modifier le code] Divinité des frontières[modifier | modifier le code] Née sur l'île d'Ortygie (« l'île aux cailles »), appelée plus tardivement Délos, Artémis fait du pays des Hyperboréens sa résidence principale[6] où elle règne en maîtresse de la nature sauvage et des animaux. « Que toutes les montagnes soient les miennes », déclare-t-elle dans l'hymne de Callimaque de Cyrène. Elle erre aussi dans les agroi, les terres en friches, incultes et peu fréquentées. Comme le souligne Jean-Pierre Vernant, elle « a sa place en bordure de mer, dans les zones côtières où entre terre et eau les limites sont indécises[7] ». Selon une légende, Artémis est née un peu avant Apollon et elle aurait aidé Léto, sa mère, à accoucher, remplaçant ainsi Ilithyie, déesse de l'accouchement[10]. Chasseresse à l'arc d'or[modifier | modifier le code] Didrachme d'Ionie représentant la déesse Artémis. Déesse vierge[modifier | modifier le code]
Apollon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Apollon (en grec ancien Ἀπόλλων / Apóllôn, en latin Apollo) est le dieu grec du chant, de la musique et de la poésie. Il est également dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste avec son arc ; enfin, c'est un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où il rendait ses oracles par la Pythie. Mythe Naissance Sa naissance est contée en détail dans l’Hymne homérique à Apollon[8] : sur le point d'enfanter, Léto parcourt la mer Égée, cherchant un asile pour son fils. Tétradrachme de la région Illyro Péonienne représentant Apollon Chez les Hyperboréens L'arrivée à Delphes La guerre de Troie Dans la guerre de Troie, Apollon se range aux côtés des Troyens, qui lui consacrent un temple sur leur acropole[27]. Défenseur des Troyens, il a pour principal adversaire sa demi-sœur Athéna[38]. On ignore pourquoi Apollon prend aussi activement parti pour les Troyens, ou inversement contre les Grecs.
Athéna
Athéna est l'archétype de la divinité « poliade » : elle était considérée comme la protectrice de plusieurs cités de Grèce, en premier lieu Athènes, la cité qui lui a probablement donné son nom. Elle y dispose de son principal lieu de culte, situé sur l'Acropole de cette cité, et de ses principales fêtes, les Panathénées. Son culte ne se restreint pas à cette cité, puisqu'elle est vénérée dans tout le monde grec. Dans l'art, elle est généralement représentée comme une déesse armée, portant un casque, tenant une lance, revêtue de l'égide surmontée d'un masque de Gorgone suscitant la terreur chez ses adversaires. Ses principaux symboles incluent la chouette et l'olivier, en particulier à Athènes qui les fait figurer sur ses monnaies. Elle a beaucoup stimulé l'imagination des poètes antiques et joue un rôle majeur les récits de la mythologie grecque. Noms et épithètes Athéna Athéna serait donc originellement la déesse de la cité d'Athènes (et peut-être plus précisément de son Acropole). W.
Aphrodite
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Aphrodite (en grec ancien Ἀφροδίτη / Aphrodítê) est la déesse de l'amour et de la sexualité[1]. Mythe[modifier | modifier le code] Naissance[modifier | modifier le code] Diverses traditions post-homérique et post-hésiodique font naître Aphrodite du sang de Cronos mutilé par Zeus, ou bien des amours de Cronos et d'une mystérieuse Évonymé (fragment d'Epiménide), auquel cas elle apparaît comme la sœur aînée des Moires et des Érinyes. Amours d'Aphrodite[modifier | modifier le code] Aphrodite a également une liaison avec : Aphrodite passe en outre pour avoir distingué de nombreux héros mortels, parmi lesquels : La vengeance d'Aphrodite[modifier | modifier le code] La vengeance d'Aphrodite est terrible. Dans l'Iliade[modifier | modifier le code] La légende la plus connue concernant Aphrodite est peut-être celle qui raconte la cause de la guerre de Troie. Attributions[modifier | modifier le code] D'autres représentations :
Bataille de Marignan
Guerres d'Italie Batailles Gênes (mai 1515) · Marignan (13 - 14 septembre 1515) La bataille de Marignan (Marignano en Italie, aujourd’hui Melegnano, ville à 16 km au sud-est de Milan) eut lieu les 13 et 14 septembre 1515 et opposa le roi de France François Ier et ses alliés vénitiens aux mercenaires suisses qui défendaient le duché de Milan. La bataille de Marignan est l’un des épisodes des guerres d'Italie commencées par Charles VIII en 1494 afin de contrôler le duché de Milan. Première victoire du jeune roi François Ier, acquise dès la première année de son règne, elle fit environ 16 000 morts en seize heures de combat[1]. Les guerres d’Italie[modifier | modifier le code] Les guerres d’Italie furent une suite de conflits menés par les souverains français en Italie au cours du XVIe siècle pour faire valoir leurs droits héréditaires sur le royaume de Naples, puis sur le duché de Milan. Le cardinal Matthieu Schiner, dessin d'Albert Anker (1831 – 1910) d’après une gravure ancienne.
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Brahmā
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux ou non latins. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation…), consultez la page d’aide Unicode. Quadruple tête de Brahma, sculptée au Cambodge (province de Siemreap, Phnom Bok) dans le style du Bakheng (fin IXe - début Xe siècle), Musée Guimet Sa vie dure 36 000 de ses jours (cent de ses années), chacun d'eux valant environ 8,64 milliards d'années des mortels (voir Mesure védique du temps). Ce dieu est un deus otiosus[4] : bien qu'étant le Créateur de toutes les créatures vivantes, il n'y a que quelques temples lui étant totalement dédiés, à Pushkar au Rajasthan, à Kumbakonam, à Thirupattur au Tamil Nadu[5], et à Thirunavaya au Kerala[6], ainsi que le temple d'Angkor Vat au Cambodge. Dans le canon bouddhique, Brahmā apparaît dans plusieurs récits comme un personnage important[3]. Représentation[modifier | modifier le code] Brahmā, sur Wikimedia Commons
Carolingiens
Les Carolingiens (ou Carlovingiens jusqu'à la fin du XIXe siècle) forment une dynastie de rois francs qui règnent sur l'Europe occidentale de 751 jusqu'en 987. Le terme carolingien, en latin médiéval karolingi, est dérivé de Carolus, qui est à la fois le prénom latinisé de Charles Martel (690-741), l'aïeul de cette dynastie, et celui de son petit-fils Charlemagne (742?-814), considéré comme le plus illustre des rois de cette lignée[1],[2],[3]. Certains historiens, notamment au XIXe siècle, désignent la lignée comme la « seconde race » des rois francs[4],[5]. Histoire[modifier | modifier le code] Origines de la famille carolingienne[modifier | modifier le code] L'origine de la lignée carolingienne est communément fixée au mariage, vers 630, d'Ansegisel, fils d'Arnoul de Metz, et de Begge d'Andenne, fille de Pépin de Landen, qui scelle l'alliance entre la famille des Arnulfiens et celle des Pippinides. Règne de Pépin le Bref, premier roi carolingien[modifier | modifier le code]