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Art roman

Art roman
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Roman. Le terme d'art roman définit, en histoire de l'art, la période qui s'étend du début du XIe siècle jusqu'à la seconde moitié du XIIe siècle, entre l'art préroman et l'art gothique. Il est forgé en 1818 par l'archéologue français Charles de Gerville et passe dans l'usage courant à partir de 1835. L'art roman regroupe aussi bien l'architecture romane que la sculpture, la peinture ou la statuaire romane de la même époque. L'expression recouvre une diversité d'écoles régionales aux caractéristiques stylistiques différenciées, mais qui allient maîtrise technique et audace. Se développant lors d'une période d'expansion économique, il n'a pas été le produit d'une seule nationalité ou d'une seule région, mais est apparu progressivement et presque simultanément en Italie, en France, en Allemagne, en Espagne et au Portugal. Origine du terme[modifier | modifier le code] Historiographie[modifier | modifier le code]

Art gothique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’art gothique ou art français (en latin francigenum opus) est une période artistique s'étendant sur environ quatre cents ans, qui s'est développé à partir de la seconde partie du Moyen Âge en France puis en Europe occidentale. Apparu en région d'Île-de-France vers le XIIe siècle, l'art gothique français se développe en Europe, évoluant au XIVe siècle vers le gothique international au caractère plus profane. L'art gothique est d'abord illustré par l'architecture, mais aussi par la sculpture, la peinture sur bois, le vitrail, et l'enluminure. Le mouvement artistique gothique est précédé par la période romane et suivi par la période renaissance. Architecture[modifier | modifier le code] Les cathédrales gothiques sont vastes et complexes. Sculpture[modifier | modifier le code] Peinture[modifier | modifier le code] Enluminure[modifier | modifier le code] Art gothique[modifier | modifier le code] Vierge à l'Enfant. Annexes[modifier | modifier le code]

Architecture chrétienne du Moyen Âge Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’architecture chrétienne se constitue à partir du IIIe siècle, en continuité historique et culturelle des architectures d’édifices des cultes religieux la précédant. Les constructions qui ne sont pas destinées à la messe sont associées au corps de bâtiment principal, corps accolés ou isolés, les dépendances ou les annexes, leur taille n’est pas forcément significative de leur importance religieuse. Le contexte général[modifier | modifier le code] Chapiteau de l'église Notre-Dame-du-Fort à Étampes Historiquement, l'architecture religieuse se développe en même temps que les autres constructions monumentales. Avant le Moyen Âge[modifier | modifier le code] Le Moyen Âge[modifier | modifier le code] Au Moyen Âge, l’architecture pagano-chrétienne du monde romain prend en Europe une dimension délaissée en Orient qui de son côté évolue massivement dans l’Islam et ses mosquées après avoir créé le culte chrétien. L'église[modifier | modifier le code]

Prieuré Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un prieuré est un monastère, le plus souvent subordonné à une abbaye plus importante ; il est placé sous l'autorité d'un prieur, lui-même dépendant d'un abbé plus important. On appelle également prieuré le bénéfice paroissial, c'est-à-dire le revenu d'une paroisse, principalement la dîme. Il est à noter que bon nombre de prieurés sont bien souvent de fondation seigneuriale. Prieurés dépendant d'une abbaye[modifier | modifier le code] Le prieuré est généralement un établissement religieux créé par une abbaye plus importante sur un domaine foncier qui lui a été donné ; il est desservi par des moines de cette abbaye qui en gèrent le temporel sur place et envoient les revenus à leur abbaye. Le prieur est présenté soit par le « patron », c'est-à-dire l'ayant droit du fondateur primitif de l'église, soit par un chapitre de religieux, puis nommé par l'abbé dont il dépend. Prieuré-cure et prieuré paroissial[modifier | modifier le code]

Temple Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans le sens le plus courant en francophonie européenne aujourd'hui, en particulier dans les milieux d'héritage calviniste, le temple est l'édifice religieux – ou, plus généralement, le lieu de culte régulier – des protestants (quoique les protestants, tant réformés qu Certains villages ayant pourtant Temple dans le leur nom se réfèrent, par contre, à un ancien établissement des Templiers. Cela peut aussi désigner le lieu de réunion d'une loge maçonnique : voir temple maçonnique. Le Temple, absolument, désigne : Étymologie[modifier | modifier le code] Dans le monde romain, le templum, apport de la culture étrusque, est l'espace séparé du reste du monde. Templum vient de la racine indo-européenne [tm], qui veut dire découper, opérer une césure. Temples célèbres[modifier | modifier le code] Représentation du temple de Salomon Temples en France[modifier | modifier le code] Temples des religions actuelles[modifier | modifier le code]

Église (édifice) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Église. La cathédrale de Laval, une église catholique qui a successivement servi de chapelle, d'église paroissiale puis tardivement de cathédrale. Selon son importance et sa fonction, une église catholique peut être appelée : Dans le monde orthodoxe : Plan type d'une église classique en forme de croix latine, avec nef et transept Depuis les origines et jusqu'au XVe siècle, dans tous les pays chrétiens, l'édifice de l'église était adapté à une prière communautaire dirigée vers l'orient - c'est là l'origine du mot "orientation". Les premières églises, au temps de la clandestinité, c'est-à-dire avant le IVe siècle, étaient des maisons-églises, c'est-à-dire une pièce réservée dans la demeure d'un riche chrétien. Dans les villes romaines, après la chute des religions polythéistes les évêques s'efforcèrent d'établir les lieux de culte au Christ à l'emplacement de temples ou de fana.

Collégiale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] Collégiale et cathédrale[modifier | modifier le code] Comme une cathédrale, une collégiale est une église capitulaire: c'est-à-dire qu'elle possède un chapitre de chanoines. Collégiale et église paroissiale[modifier | modifier le code] En principe, une église collégiale n'est pas une église paroissiale. Catégories de collégiales[modifier | modifier le code] Le code de droit canonique de 1917 distinguait plusieurs catégories de collégiales. Rôle[modifier | modifier le code] Un chapitre canonial (composé uniquement d'hommes dans la majorité des cas, mais parfois aussi uniquement de chanoinesses[4]) est la plupart du temps créé, et financièrement fondé, par un seigneur ou une famille seigneuriale, en réparation de graves fautes commises et s'assurant que des clercs prient quotidennement pour le (salut de leurs âmes). Quelques collégiales[modifier | modifier le code] Belgique[modifier | modifier le code]

Chapelle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une chapelle est un lieu de culte chrétien qui peut, selon le cas, constituer un édifice distinct ou être intégré dans un autre bâtiment. On désigne comme chapelle soit un édifice religieux secondaire dans une paroisse, soit un lieu de culte au sein d'un bâtiment ou ensemble de bâtiments ayant une fonction précise (château, hôpital, école, cimetière, etc). Étymologie[modifier | modifier le code] Variantes[modifier | modifier le code] Lorsqu’une chapelle est rattachée à un château, elle peut être qualifiée de « castrale ». Une « sainte-chapelle » est une chapelle ayant reçu un échantillon de la couronne d’épines. Bretagne[modifier | modifier le code] Dans le centre de la Bretagne, dans le secteur de Pontivy, une manifestation artistique, l'Art dans les Chapelles, est organisée chaque été depuis 1991. Chapelles de procession au Québec[3][modifier | modifier le code] Chapelle de procession à Lévis au Québec Galerie[modifier | modifier le code]

Plan basilical Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire[modifier | modifier le code] Architecture[modifier | modifier le code] Plan habituel de l'édifice[modifier | modifier le code] Plan de Saint-Paul-hors-les-murs Les édifices préconstantiniens semblent n'avoir eu qu'une seule nef, avec une seule porte sur la façade et une sur chaque côté, pour l'entrée des hommes au sud et pour l'entrée des femmes au nord. Exemples[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Leone Battista Alberti, De Te aedificatoria, 1465↑ René Aigrain, Archéologie chrétienne, Bloud & Gay,‎ 1942, p. 150↑ André Grabar, Martyrium, Ashgate Publishing,‎ 1972, p. 303↑ Constitutions apostoliques (Ve siècle) Livre II, ch.

Cathédrale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Étymologie et termes associés[modifier | modifier le code] Le terme « cathédrale » est d'abord un adjectif (l'église « cathédrale ») avant de devenir un nom au XVIIe siècle. L'origine du terme est le mot français cathèdre, issu du grec ancien καθέδρα (kathédra), signifiant siège : la cathédrale est le bâtiment qui abrite le trône de l'Évêque ou trône épiscopal. En ancien français, le verbe « cathédrer » et le participe « cathédrant », signifient « présider »[1] et « présidant »[2]. Dans d'autres parties de l'Allemagne et en Alsace, une cathédrale est souvent appelée Münster, du latin monasterium. Dans la péninsule ibérique, une cathédrale est souvent appelée siège (en espagnol : seo ; en aragonais : seo ; en catalan : seu ; en portugais : sé ; en galicien : sé), du latin sedes. Une co-cathédrale est un édifice religieux élevé au rang de cathédrale alors qu'il en existe une autre dans le diocèse. Architecture[modifier | modifier le code]

Abbaye Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Abbaye de Graville (Le Havre, Seine-Maritime) Une abbaye (du latin Abbatia) est un monastère ou un couvent catholique placé sous la direction d'un abbé — Père en araméen — ou d'une abbesse, l'abbé étant le père spirituel de la communauté religieuse. Terminologie[modifier | modifier le code] Le terme n'apparaît qu'au XIe siècle au sein du cénobitisme : on ne le rencontre pas dans la Règle de saint Benoît, où figure le mot monastère. Les conditions pour élever un monastère au rang d'abbaye varient suivant la règle de chaque ordre. une fondation, partie de la maison-mère ;un prieuré (simple ou majeur) quand elle atteint un nombre de moines (ou moniales) et une autonomie financière suffisants ;puis une abbaye, quand elle est pleinement autonome, que ce soit en nombre de moines (ou moniales), en bâtiments et en ressources. Histoire du monachisme chrétien[modifier | modifier le code] Site et éléments[modifier | modifier le code]

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