"Un long processus qui peut être douloureux"
Il y a une semaine, une interview de Laurence Bachmann a été publiée sous le titre "on ne naît pas féministe, on le devient". Rares sont les personnes qui ont pu recevoir une éducation suffisamment peu genrée pour n'avoir pas intégré l'identité qu'on impose communément aux gens de leur sexe. La plupart des féministes ont ainsi dû rejeter leurs certitudes et leur éducation pour accepter le genre comme un fait. Laurence Bachmann s'est donc demandé : "Qu’est-ce qui fait que certaines femmes développent un regard critique sur les rapports sociaux de sexe?" J'ai la chance d'être une fille de féministe. J'ai donc longtemps ignoré à quel point il peut être douloureux de remettre en question ses croyances pour comprendre et accepter l'idée du genre. D. est un homme mûr, père de trois filles, avec lequel j'ai travaillé. Je développe peu mes idées féministes au boulot, une partie de l'équipe étant très peu réceptive avec des tendances agressives. La liberté est précieuse.
DariaMarx
Un peu de sensibilisation féministe, ça vous dit? (partie 1 : Théorie)
Depuis maintenant quelques mois, je me confronte régulièrement à des discussions au sujet du féminisme, du sexisme, de la domination masculine et des problématiques liées au genre avec des personnes qui ne sont pas spécialement éduquées et sensibilisées sur ces questions.Bien que me donnant parfois franchement envie d' arracher tous mes cheveux un par un (, ces échanges m'apportent souvent des choses, en particulier des clés pour comprendre pourquoi certains sujets sont conflictuels. (et d'autres non) Du coup, j'ai eu envie de me pencher sur quelques uns des points qui reviennent régulièrement pour essayer de peut être sensibiliser un peu les moins avertis qui auraient envie de réfléchir et prendre part aux diverses questions féministes... La première des choses qui me semble très problématique, c'est la méconnaissance générale du sujet.
Les Entrailles de Mademoiselle | « Quand une féministe est accusée d'exagérer, c'est qu'elle est sur la bonne voie. » Christine Delphy
N’importe qui peut être féministe, mais n’est pas féministe qui veut.
Comme promis, donc, pour contredire préciser les propos de mon article précédent, je vais vous expliquer ce que c’est d’être féministe. Parce que c’est à la fois très simple et très compliqué. En avant, donc, pour un bon petit retournement de cerveau. ♥ Dans le merveilleux monde d’internet, j’ai remarqué deux types d’individus fort intéressants et sur lesquels je vais m’appuyer pour argumenter dans cet article. C’est quoi être féministe, du coup ? Les féministes ne sont pas élitistes (en général). Et pour conclure ? Pour aller plus loin : FAQ du féminisme : [x] Je ne suis pas féministe mais par Genre! Myroie.
Commando Culotte || le blog de Mirion Malle
7 péchés pour une féministe
Tout a commencé je ne sais trop quand, est-ce le monde féminin ou moi que j’ai souhaité protéger ? Est-ce l’intégrité des Femmes ou la mienne que j’ai souhaité sauvegarder ? tant avant tout un être humain, je pense que mon égoïsme a précédé mon engagement auprès des Femmes et c’est jour après jour que je suis finalement devenue ce que l’on appelle… une féministe. Arf ! le mot est lâché et avec lui une image d’animalE enragée, de crieuse de marchés au service d’une cause obsolète, une suffragette qui s’est trompée d’époque, une de ces gonzesses qui ne porte pas de soutien-gorge et qui appelle cela la liberté, une de celles qui ne s’épile pas sous les bras pour dire qu’elle a le choix, une moche qui se console d’être seule en disant qu’elle est avant tout indépendante, une mal b***** qui veux émasculer les hommes à défaut de pouvoir les séduire, une de celle qui voit le « mâle » partout… Hommes et Femmes me collent parfois sur le front ou me poignardent dans le dos ces post-it. Mea Culpa…
Fleur Furieuse - Blog féministe
Contre le masculinisme. Petit guide d'autodéfense intellectuelle
Cette brochure se veut un outil « d’autodéfense intellectuelle » : nous proposons ici quelques pistes pour identifier les discours et les pratiques de ce mouvement réactionnaire que l’on nomme le masculinisme, de manière à pouvoir mieux les repérer et les « démonter ». Pour nous, tout a commencé à Grenoble, un soir de janvier 2011, où nous nous sommes retrouvé.e.s quelques potes à la projection d’un documentaire intitulé « Des hommes en vrai » [1] ; projection organisée par la mairie de Grenoble et en présence des membres du Réseau Hommes Rhône-Alpes (voir la partie 1). Nous avons été atterré.e.s par ce que nous avons vu et entendu ce soir-là, et nous avons alors décidé de réagir. Nous avons commencé à mieux nous informer sur « le masculinisme » et à mettre en place un travail de veille. Quelques mois plus tard, nous avons organisé une soirée publique, histoire de diffuser de l’information et de partager nos analyses. Le texte se découpe en quatre parties.
Genre ! | JE M'INTERROGE, TU T'INTERROGES, INTERROGEZ-VOUS