lignes de fuite La langue française n’est pas la langue française ! | art, langage, apprentissage Un excellent dossier de recensions autour de la thématique qui concerne beaucoup d’entre vous dans vos recherches. Jetez un coup d’oeil sur le sommaire ci-dessous: C’en est fini de Babel ! Tous les beaux livres rendent “la langue” étrangère et nous invitent à les arpenter en nomades, en émigrés, en tziganes de nos idiomes les plus propres — et les plus sales. C’est dans cette perspective d’un imaginaire hétérolingue, dont le point de départ a été fourni par Abdelkébir Khatibi, pour qui “la langue française n’est pas la langue française : elle est plus ou moins toutes les langues internes et externes qui la font et la défont” (“Bilinguisime et littérature Maghreb pluriel, Denoël, 1983), que se sontt élaboré le numéro 12 de la revue LhT et le 37e dossier critique d’Acta fabula, dirigés par Samia Kassab et Myriam Suchet. Intitulé La langue française n’est pas la langue française en écho à Khatibi, ils sont disponibles en ligne sur LhT et sur Acta, et n’attendent que vous !
Fabula, la recherche en littérature ANDERSON Patrick | ELLIADD - Notices scientifiques ANDERSON P. (1992). «L’ambiguïté de la relation apprenant / enseignant.» Les Cahiers du CRESLEF, n°32, Université de Franche-Comté. ANDERSON P. (1994). « La question de l’affect dans la relation apprenant / enseignant.» in Travaux de didactique du FLE, n°31, Université de Montpellier 3 Paul Valéry. ANDERSON P. (1996) « La relation entre apprenant et langue étrangère » in Travaux de didactique du FLE, n°35, Université de Montpellier 3 Paul Valéry. ANDERSON P. (1999). ANDERSON P. (1999). « La langue à apprendre est-elle l’enjeu d’un savoir ?» ANDERSON P. (1999). « L’envers de la langue à l’insu du sujet.» in Ordo Inversus, n°29, Colloqium Helveticum, Bern, Peter Lang. ANDERSON P. (2000). « De la reformulation envisagée comme la prise en compte d'un interdiscours préalable.» ANDERSON P. (2000). « À propos du sujet et de son inscription textuelle.» ANDERSON P. (2000). « Interculturel : Y -a t-il deux façons d'en- tendre ce terme dans le champ de la DLE ?» ANDERSON P. (2001).
Poésie contemporaine sur Sitaudis.fr, le premier site de poésie comparative art, langage, apprentissage | lire et écrire pour le mémoire de master Le poème entre les langues : le corps, la voix, le texte La dite « langue maternelle » n’est pas toujours celle de la mère biologique. D’après le linguiste et didacticien Jean-Pierre Cuq (2002 : 90), le premier ordre à considérer serait celui de l’appropriation : à savoir que la langue maternelle est la langue de première socialisation de l’enfant, langue première s’acquérant naturellement et dont la fonction symbolique passerait avant la fonction communicative. Ainsi, cette langue « maternelle » que les didacticiens, dit-il, préfèrent actuellement appeler langue de départ ou encore langue de référence, culturelle et identitaire, est celle du premier groupe social dans lequel l’enfant développe ses capacités langagières. Le concept de langue étrangère se construit par opposition à celui de langue maternelle et on peut dire dans un premier temps que toute langue non maternelle est une langue étrangère. N’en va-t-il pas de même pour le locuteur ordinaire lorsqu’il rencontre des langues étrangères et se heurte à leurs frontières phonétiques ?
Cycle Traduction Dans le cadre d'un partenariat avec l'équipe de recherche Art&Flux (ACTE/CNRS) / ITM « Pasolini, la pluie, il doppiaggio, l'obsolescence, et l'architecture du mur de Berlin. De quoi s'avancer vers une considération de certaines des implications violemment séductrices de la traversée. » Il est des poétiques qu'aucune herméneutique ne parviendra jamais à contenir. Parmi les tous derniers cycles, la trilogie des Carnets (Carnet de somme, Carnet de délibérations et Carnet de désaccords chez Le Quartanier) ; Sisyphus, Outdone - Theatres of the Catastrophal (Nightboat, 2012), et, en auto-recto-verso, Absence where as (Claude Cahun and the Unopened Book) (Nightboat, 2009) alias L'Absence au lieu (Claude Cahun et le livre inouvert) (Nota Bene, 2007).
François Jullien, Les transformations silencieuses (Chantiers, I) « Aider ce qui vient tout seul », dit le Lao Tseu. Cette expression, François Jullien l’introduit à la fin de son ouvrage comme emblématique de son propos. Est-ce un plan d’action ? « Aider ce qui vient tout seul. » Ce n’est pas un des moindres mérites du livre de François Jullien que de remettre en mémoire en les situant dans une logique ces propositions taoïstes qui sont tellement à l’encontre du productivisme et de l’idéologie du travail contemporains. Sa logique est d’abord philosophique et sa critique est radicale de deux concepts fondateurs de la philosophie aristotélicienne que sont l’être et le temps. Mentionnons ici que cette conception (substantialiste ?) Suivant ce chemin interprétatif, l’argument de François Jullien tombe, selon lequel l’être d’Aristote empêche la pensée du changement ou de la transformation. Mais F. Du côté lexical ensuite : la langue chinoise jusqu’au xixe siècle ne comportait pas de mot générique désignant « le temps » comme nous l’entendons.
Les Transformations silencieuses (pour 0) • Le Livre de Poche • L'essai du mois, Chine, Occident Comment rendre compte du fait que, petit à petit, jour après jour, insensiblement, nous vieillissons ? Certes, nous disposons bien, pour ce faire, des notions de « jeunesse » et de « vieillesse », mais elles ne possèdent pas de frontières claires : nous pouvons être jeunes sur un plan, vieux sur d’autres. Qui plus est, la science ne nous a-t-elle pas appris que, dès notre naissance, et même avant elle, quand nous sommes encore des fœtus, des cellules en nous se détruisent tous les jours – bref, que nous vieillissons constamment au cours de notre vie ? Nous ne savons donc conférer à la jeunesse et à la vieillesse ni un début ni un terme précis, hors de la naissance et de la mort, qui sont des événements d’un autre ordre. Plus avant, nous n’avons pas de concept « entre » ces deux notions, comme, par exemple, « jeune devenant vieux », nous permettant de retranscrire fidèlement cette transformation invisible qu’est le vieillissement.
Post-Scriptum Présentation de Mathilde BRANTHOMME Du deuil aujourd’hui, l’on dit qu’il est un travail, un deuil qui commence, et qui, à un moment donné, s’arrête. La littérature apporterait à ce travail du deuil un exutoire, elle poserait le lieu d’une possible réparation, elle permettrait la survivance ; l’être perdu obtiendrait par les lignes du texte une certaine consistance et le deuil, ainsi, pourrait atteindre sa fin. Pourtant, certaines œuvres exposent l’impossibilité de cette fin, qui n’est plus travail, mais état, état indéfini et infini dans lequel s’ancre le sujet littéraire. Philippe Forest, dans son dernier recueil d’essais, Le roman infanticide : Dostoïevski, Faulkner, Camus, pose « sept propositions pour une poétique du deuil ». À travers une nouvelle de Tassia Trifiatis, Ratio., et deux volets d’articles critiques, ce numéro explore les formes contemporaines d’écriture du deuil en pensant la place de la littérature dans l’écriture de la perte.
François Jullien - De l’universel, de l’uniforme, du commun et du dialogue entre les cultures 1François Jullien poursuit ici son va-et-vient entre deux univers culturels et linguistiques qui se sont pendant des siècles ignorés : la Chine et l’Europe. Et cette absence de contact a son importance – l’écart y est total - dans cette démonstration qui renouvelle la pensée de l’universel et du dialogue des cultures. 2Essayons ici de simplifier quitte à édulcorer une réflexion qui, pour être parfois ardue, stimule la pensée et aide, en ces temps de brassage, de métissage et autres migrations, à appréhender des enjeux majeurs pour nos sociétés modernes. 3Et d’abord la question de l’universel est-elle universelle ? 4Ainsi, la diversité est là – elle est la condition même du métissage –, et elle est préférable à l’uniformisation (le contraire de l’universel, dixit François Jullien). 5Mais alors, si cet universalisme de bénitier est un leurre, faut-il verser dans le scepticisme et céder à un relativisme hasardeux ? 7C’est là que les difficultés commencent. 8De quoi s’agit-il ?
Vers une géographie littéraire Programme de recherche de l’EA4400 « Écritures de la modernité » (Université Paris 3-Sorbonne nouvelle) Depuis une vingtaine d’années, un nombre important de travaux, dans plusieurs pays, ont été consacrés à l’étude de l’inscription de la littérature dans l’espace et/ou à la représentation des lieux dans les textes littéraires. Cet intérêt des littéraires pour les questions d’espace s’inscrit dans le contexte du « tournant spatial » qu’ont connu les sciences humaines et sociales, mais aussi dans l’évolution des genres littéraires, caractérisé par une spatialisation croissante des formes poétiques et narratives (poésie spatiale, récits d’espace …), et dans le développement de pratiques artistiques liées au site (Land Art, performance …). Pour une compétence éthique et déontologique en Didactique des langues-cultures, par Chantal Forestal Conférence donnée lors de l’assemblée générale de l’APLV, le 9 décembre 2006 à Marseille. Introduction En cette période plutôt nihiliste, une période où l’on recommence à ne plus trop savoir (ou vouloir) distinguer ce qui est de l’ordre de l’éthique et ce qui est de l’ordre de l’obscurité métaphysique, une période où l’entreprise pédagogique est trop souvent invitée à renoncer à la transmission de certaines valeurs, il est à la fois audacieux et urgent qu’une association comme l’APLV se soit décidée dans son dernier numéro de poser la question « Pourquoi et comment enseigner le mal » et prenne le risque de me permettre dans le cadre de cette conférence inaugurale d’aborder le délicat problème de l’éthique et de la déontologie en Didactique des langues-cultures (désormais « DLC »). 1. L’étymologie est sans utilité pour distinguer entre les deux termes « morale » et « éthique » : tous deux renvoient au domaine commun des mœurs. 2. 2.1 Exemples de fonctionnement éthique satisfaisants