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Jon Hamm et son pénis: alors, ça fait quoi d'être traité comme une actrice?

Jon Hamm et son pénis: alors, ça fait quoi d'être traité comme une actrice?
Jon Hamm a un super boulot –il joue Don Draper, le directeur d’une agence de pub dans Mad Men–, apparemment une relation de longue durée géniale avec l’actrice et metteuse en scène Jennifer Westfeldt, et les critiques respectent beaucoup son travail. Il a également un gros... problème. Les actrices doivent subir les photos de paparazzi sous leur jupes, et d’autres avec des flash qui peuvent, parfois, exposer leurs tétons. «Ce n’est pas pour rien qu’on les appelle des parties intimes. Cela aurait été vrai pour les générations d'acteurs précédentes. Si l'on suit cette façon d'envisager la situation, le problème vient du type de sous-vêtements que les starlettes et leur styliste choisissent, plutôt que des photographes qui zooment avec leurs objectifs de longue focale sur leur entrejambe. Il a encore de l’indignation à revendre, il n’est pas encore épuisé par des questions aussi interminables qu’indiscrètes sur son physique et des normes physiques dingues. Alyssa Rosenberg

Pourquoi le physique de Ryan Gosling s'est retourné contre lui - BuzzFeed News les filles bien élevées ne font pas l'histoire, rencontre avec l'actrice sasha lane Donne-moi ta bio Twitter, je te dirai qui tu es. Il est étonnant de voir ce que ces quelques mots disent de nous. Si vous allez sur la page de JME, au hasard, vous tomberez sur ce lapidaire : « No Manager, No pa, No stylist, No Instagram, No meat, No dairy, No egg & No Flouride. » Soit une suite ininterrompue de négations. Basculons sur celle de Hilary Clinton : « Femme, mère, grand-mère, avocate des femmes et des enfants, Première dame, sénatrice, secrétaire d'État, militante du port du pantalon, candidate à l'élection présidentielle 2016». Millie bobby Brown, actrice phare de stranger things : « Certains me surnomment Eleven. » Quant à celle de l'actrice Sasha Lane : « Les femmes bien-élevées font rarement l'histoire. » « J'ai trouvé cette phrase écrite dans le bureau de ma seconde maman, je ne sais pas pourquoi, mais ça a fait tilt tout de suite ! Sasha impressionne. Sasha explique qu'elle se reconnaît dans la plupart des personnages et des problématiques abordées par le film.

Love, un sex toy nommé désir Iris Brey 24/02/2016 Love est la nouvelle série de Netflix créée par Judd Apatow, Paul Rust et Lesley Arfin. Star aux USA Apatow s’est fait connaître en France grâce à ses comédies romantiques 40 ans, toujours puceau, En cloque, mode d’emploi et Crazy Amy. Dans Love, un schéma classique est mis en place : deux trentenaires se rencontrent par hasard au supermarché à L.A, ils viennent de sortir d’une rupture amoureuse. Mickey, qui produit une émission de radio, et Gus, qui rêve d’être scénariste pour Witchita (une série sur les sorcières), deviennent d’abord amis avant de se rendre compte qu’ils sont évidemment attirés l’un par l’autre. La puissance de la sexualité féminine Dans Love, le sexe n’est pas omniprésent mais lorsque scène de sexe il y a, le pouvoir sexuel des personnages féminins semble anéantir les personnages masculins. © 2016 Netflix Au troisième épisode, Mickey a un rapport sexuel avec un animateur de radio, Greg, là où elle travaille. Des hommes destitués Toutes des sorcières

Ce que les séries nous ont appris de la sexualité féminine Desperate Housewives, Sex and The City, Orange Is The New Black, Grey’s Anatomy, Transparent… Le point commun de ces séries américaines? Avoir repensé la représentation des sexualités féminine et queer sur le petit écran. Un bouleversement qui doit beaucoup à l’arrivée dans une industrie majoritairement masculine de showrunneuses comme Shonda Rhimes, Jenji Kohan ou Jill Soloway, qui ont contribué à déverrouiller un langage confisqué aux femmes: celui de leur corps et de leur plaisir. C’est pas trop tôt, serait-on tenté de dire. Dans son essai Sex and the séries, sorti au printemps chez Soap, la chercheuse Iris Brey analyse cette révolution sexuelle télévisée. Pour autant, elle estime que ces fictions n’ont pas vocation à remplacer les cours d’éducation sexuelle, ni les conversations maladroites avec nos parents. «Elles n’ont pas ce devoir de pédagogie, au même titre que n’importe quel objet d’art. «En fait, il y avait souvent une notion de danger liée à une fille sexuellement active.

Les femmes dans la culture : les chiffres 2016 La SACD en fait le constat depuis 2012 et la parution de sa brochure Où sont les femmes ? (1.4 Mo) pour les besoins de laquelle une centaine de structures culturelles sont passées au crible chaque année, la présence des femmes dans le spectacle vivant et l'audiovisuel reste faible. Et 2016 ne change pas radicalement la donne. En spectacle vivant, sur les 102 théâtres, orchestres et opéras subventionnés étudiés, la représentation féminine parmi les artistes programmées demeure préoccupante avec : 2% de compositrices5% de librettistes24 % d'autrices de théâtre29 % parmi les metteuses en scène40% de femmes parmi les chorégraphes Dans le même temps, l'Observatoire de l'égalité entre femmes et hommes dans la culture et la communication nous apprend que 52 % des étudiants des écoles de l'enseignement supérieur Culture en spectacle vivant sont des étudiantes : difficile de s'abriter derrière l'excuse selon laquelle les femmes s'intéresseraient moins que les hommes à ces métiers-là.

“RAID dingue”: sexisme, stéréotypes, pourquoi la dernière comédie de Dany Boon m'a rendue dingue Dans sa dernière comédie, Dany Boon use de la misogynie contre son personnage féminin, alternant clichés et stéréotypes de genre, dans l’ultime but de faire rire (jaune). RAID Dingue m’a rendue complètement dingue (la drôlerie de ce jeu de mot est à la hauteur de celle du film). Malgré mon sens de l’humour et mon second degré à toute épreuve, difficile de décrocher un sourire en regardant le dernier film de Dany Boon. L’affiche m’avait mis la puce à l’oreille. Tous les matins, Johanna enchaîne pompes et tractions au grand dam de son futur mari qui lui reproche de ne pas être “assez féminine”. Dans le film, Johanna, dite “Jo”, est la première femme à intégrer le RAID. Ici, Alice Pol, par ailleurs remarquable dans Qui c’est les plus forts? Pourtant, Johanna est pourvue d’une bien belle qualité: la détermination. (Attention la suite de cet article contient de nombreux spoilers) Dès que Jo entre au Raid, s’ensuit une série de gags où on la voit totalement nulle et incompétente.

La série Girls s’attaque à la culture du viol dans un épisode génial Dans un épisode brillant de la saison finale de Girls, intitulé American Bitch, Lena Dunham réussit un exploit: dévoiler les rapports ambigus que l’on entretient avec les artistes accomplis accusés de harcèlement ou d’abus sexuels. Et montre comment la culture du viol a la peau dure. Le troisième épisode de la sixième saison de Girls tombe à pic après que Casey Affleck ait reçu la statuette dorée pour meilleur acteur des mains de la comédienne Brie Larson, celle-ci refusant sur scène d’applaudir l’homme mis en cause pour harcèlement sexuel. Un procès en quatre actes Lena Dunham, elle, prend de la hauteur. Le “procès” est composé de quatre actes, dans quatre pièces de l’appartement. Une histoire de “zones grises” Passant dans la cuisine, lui debout se préparant un café, elle assise, il concède qu’il est un imparfait “horny mother fucker” (“un gros obsédé du cul”) mais qu’il n’a jamais forcé une femme à le sucer. 30-15 Chuck Palmer. “Laisser la politique te dicter avec qui tu baises” 40-40.

Big Little Lies, la série féministe de Nicole Kidman et Reese Witherspoon à voir absolument La série Big Little Lies dresse le portrait réaliste de femmes victimes de violence. Un scud adressé à une industrie télé encore dominée par les hommes. Avec Reese Witherspoon, Shailene Woodley et Nicole Kidman. De g. à d.: Reese Witherspoon, Shailene Woodley et Nicole Kidman © HBO La scène ressemblerait presque à une déclaration de guerre. Mardi 7 février, à Los Angeles, la presse internationale était conviée à la présentation officielle de la nouvelle série phare de la chaîne HBO, Big Little Lies, dont les premiers épisodes ont été diffusés le 19 février aux Etats-Unis, et dès le lendemain en France sur OCS City. Ce fameux modèle contre lequel s’érigent les deux comédiennes, Reese Witherspoon lui a même donné un nom, devenu depuis quelques semaines un intense sujet de débats dans la presse américaine: “The Smurfette Syndrome”, ou le syndrome de la Schtroumpfette. Un show 100 % féminin développé par le tandem Kidman-Witherspoon Une version dark de Desperate Housewives Romain Blondeau

L’érotisation du viol et de son impact psychotraumatique, primée aux Césars - FéministOclic Le 24 février 2017, le César du “meilleur film” a été attribué à Elle, de Paul Verhoeven. Sur scène, alors que le réalisateur a tenu à remercier Isabelle Huppert pour son talent et la qualité de son interprétation, un des producteurs, Michel Merkt, a lui déclaré qu’il dédiait ce prix et ce film à “toutes les femmes qui se laisseront jamais faire et qui se laisseront jamais être des victimes !”. Cette phrase nous a fait bondir, tant elle paraît en décalage total avec le film dont il est question. Pour nous, Elle est bien loin d’être un “thriller féministe“ comme nous avons pu le lire chez certain-e-s critiques. Alors que plus de 84 000 femmes sont victimes de viols ou de tentatives de viols chaque année en France et que le fait de porter plainte et de faire reconnaître par la justice les violences subies se révèle bien souvent être un véritable parcours de la combattante, il y a de quoi être surprise que Elle puisse être considéré par beaucoup comme un film progressiste. WordPress:

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