Phytoremédiation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Exemple de phytoremédiation, ici sur une ancienne plate-forme gazière de Rønnede (Danemark) via plusieurs espèces de saules (Salix). La phytoremédiation est la dépollution des sols, l'épuration des eaux usées ou l'assainissement de l'air intérieur, utilisant des plantes vasculaires, des algues (phycoremédiation) ou des champignons (mycoremédiation), et par extension des écosystèmes qui supportent ces végétaux. Ainsi on élimine ou contrôle des contaminations. Qu'est-ce que la phytoremédiation ? L’étymologie provient du grec « phyton » = plante, et du latin « remedium » = rétablissement de l'équilibre, remédiation. Principe de phytoremédiation[modifier | modifier le code] Grands principes de la phytoremédiation. Effet rhizosphérique[modifier | modifier le code] Principe de décontamination[modifier | modifier le code] Les différentes formes de phytoremédiation[modifier | modifier le code]
Le Pecnot'Lab Parce que la science n’est pas réservée aux spécialistes et que les gens de terrain ont besoin de savoirs, de méthodes scientifiques et d’outils de mesures abordables, pour connaitre la santé de leurs sols, nous avons inventé le Pecnot’Lab Le Pecnot Lab : une démarche et des outils partagés un lieu collaboratif de partage de savoirs scientifiques sur la biodiversité (biologie, écologie, pédologie...), un atelier de fabrications d’outils astucieux pour réaliser des mesures au champ comme au laboratoire pour pas cher (spectrophotomètre de poche, cloche à CO2...) un concentré d’astuces pour mettre la science à la portée de tous, une émulation collective autour de la santé des sols, un lieu créatif et ouvert où chacun peut à la fois apprendre, inventer, fabriquer, transmettre Il fonctionne sur le mode participatif, comme un Fab Lab, en mode "open-source". Des ressources en ligne Vous trouverez ici : Elle permet aux animateurs du Rés’eau sol : Du matériel en open source Un laboratoire participatif
Pour dépolluer, faisons pousser les plantes Les hommes polluent, les plantes limitent les dégâts. Comment ? Grâce à leurs capacités à stocker voire à éliminer les produits toxiques qui les environnent. Cette aptitude naturelle des plantes est exploitée pour la dépollution des sols : la phytoremédiation est devenue une technique de décontamination de zones polluées et est étudiée et exploitée à travers le monde. Des scientifiques de l’université de Rennes 1 [1] ont ainsi découvert comment faire pousser des plantes dans des milieux ou elles n’auraient pu résister en temps normal. « Bien entendu les plantes ont leurs limites et ne peuvent supporter des accumulations de polluants trop importantes qu’on pourrait retrouver au cœur de certains sites industriels. Toutefois, nos plantes traitées peuvent tolérer certains polluants jusqu’à 500 fois plus que la normale », explique Pascal Lapierre, chargé de la valorisation de ce projet. La phytoremédiation semble avoir de nombreux avantages. (Crédit photo : Photo-libre.fr)
Journée Mondiale des Sols 2020 – Biodiversité des sols : un enjeu pour nos territoires – AFES – Association Française pour l'Etude du Sol Le sol est une ressource naturelle non renouvelable, support essentiel de la vie terrestre. Comme toute ressource naturelle, sa préservation à long terme et le maintien des qualités intrinsèques de ce milieu sont essentiels afin de garantir le développement des générations futures. Chaque année, l’Association Française pour l’Etude du Sol (www.afes.fr) en partenariat avec le Club Parlementaire pour la Protection et l’Etude des sols (CPPES) organise, à l’occasion de la Journée mondiale des Sols (JMS), une journée de présentations et de débats avec des acteurs politiques sur des thèmes en lien avec la connaissance des sols et les enjeux de leur préservation (voir la composition JMS 2020 – groupe de travail AFES). Chaque année l’AFES choisit une nouvelle région pour l’organisation de cette JMS. Cette année, l’association a choisi le territoire de la région Provence Alpes Côte d’Azur pour explorer et valoriser les travaux de recherche et actions en lien avec le thème : Le 4 décembre :
Phytoremédiation, les désillusions Les plantes capables d'accumuler les polluants suscitent un grand espoir pour la réhabilitation des sols contaminés. Pourtant, toutes les étapes du processus ne sont pas encore maîtrisées. La communauté scientifique s'était peut-être emballée un peu trop rapidement sur la phytoremédiation, cette technique de dépollution des sols par les plantes. « Depuis le début des années 80, époque où le concept s'est développé », comme le rappelle Jean-Louis Morel de l'Ecole nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires (INRA, Nancy), de nombreuses espèces hyper-accumulatrices ont pourtant été découvertes. En 2001, Lena Ma de l'université de Floride (Etats-Unis) a ainsi montré que la fougère Pteris vittata est capable d'accumuler l'arsenic dans ses feuilles. Ces propriétés ont très vite attiré l'attention des investisseurs, ainsi la société Edenspace (Virginie) détient, depuis, les droits exclusifs de son utilisation aux Etats-Unis.
edenspace corporation Dépollution des sols : la Chine cultive les plantes" accumulatrices" Les premières mentions de fougères utilisées comme accumulateurs d’arsenic remontent à 2001, année de la publication d’un article dans Nature. Le 3 juin 2009, le China Daily a publié un long entretien avec Chen Tongbin, spécialiste des sols à la CAS (Académie Chinoise des Sciences). Ce chercheur explique qu’après de longues années de travaux, il a mis au point une remédiation des sols pollués à l’arsenic dès 1999. Chen continue ses recherches sur le sujet mais ses découvertes sont aussi utilisées opérationnellement, par exemple dans le Hunan, à proximité de sites miniers. Ils ont entraîné, dans un rayon de 30 à 40 km, de fortes pollutions. Phytoremédiation : une technique "améliorée" Les sols peuvent être dépollués en 5 ans par la culture de Pteris vittata L ( Ptéris rubané), une fougère de la famille des Pteridacae. La pollution des sols préoccupe la Chine Source : Agence pour la diffusion de l’information technologique (Adit) Pour en savoir plus : La phytoextraction (Ademe) Voir le site