Un article sur le webdocumentaire ? Non, une carte mentale : Articles : Thot Cursus
Le CDDP du Tarn-et-Garonne a publié en février 2011 une carte mentale dédiée à l'étude du webdocumentaire en classe. Deux branches principales partent du sujet central. A gauche, les sites de réflexion sur le genre et les propositions d'activités pédagogiques. L'arborescence donne accès à des fragments de textes, écrits par les concepteurs de la carte ou extraits de textes plus longs dont les liens sont fournis en complément. La partie "usages" est bien détaillée, dans la mesure où elle fournit des pistes autant pour exploiter un webdocumentaire en classe que pour en créer un, avec l'exemple d'un webdoc réalisé par des lycéens. La partie dédiée aux caractéristiques du webdocumentaire est également fournie, notamment dans l'examen des différences entre webdoc, le documentaire traditionnel et le reportage. On trouve dans cette carte mentale une sélection de webdocs réalisée sur Symbaloo par le même CDDP. Les cartes, parfaites pour présenter un travail de veille complet et complexe
Webdocumentaire : mutation de la presse en marche !
Depuis un an et demi environ, le Monde.fr prend ce nouveau rôle de producteur, diffuseur, parfois coproducteur de projet multimédia. Temps, argent, humain : les investissements sont importants. Le webdocumentaire exige des rédactions un autre modèle de fonctionnement, et la recherche d’une industrialisation du processus commence, comme a pu le souligner Karine Broyer, rédactrice en chef de France24.com. B.Razon souligne : « En matière d’organisation, ces nouvelles formes de production nous demandent beaucoup d’investissement, même si au Monde.fr, ils font déjà partie des compétences de la rédaction qui connaît le langage du web. La rédaction du Monde papier le connaît moins, mais c’est un point en phase d’évolution. Ce sont aussi de forts investissements d’argent et de temps. Les sujets et projets choisis pour le format du webdocumentaire ne vont pas de soi, mais dépendent d’une ligne éditoriale claire. « C’est un média qui doit être pensé avec l’hypertexte, les propriétés du web.
Webdocumentaire, le reportage à l'ère du multimédia
Les médias en ligne s'intéressent à ces nouvelles formes de réalisations multimédias qui cherchent à exploiter tous les potentiels du Net « L'humanité grossit. Vous avez décidé de mener une enquête sur l'obésité » En deux clics sur Curiosphere.tv, l'internaute se trouve propulsé dans la salle d'opération d'un hôpital de la région parisienne, où les chirurgiens discutent avant d'opérer un patient obèse. Vous pouvez alors choisir l'option « J'attends la fin pour parler avec le chirurgien » ou « Je cherche à rencontrer des malades » Dans son webdocumentaire The Big Issue, l'obésité est-elle une fatalité ?, le photoreporter Samuel Bollendorff convie l'internaute à se mettre dans la peau d'un journaliste qui enquête sur ce sujet. « Le Web est un lieu formidable pour diffuser de l'information. Discrète mais passionnante mutation Les webdocumentaristes se tournent vers les télévisions Il fabrique depuis une douzaine de POM par an pour des Ong, le Parlement Européen, des offices du tourisme.
Qu'est-ce qu'un webdoc
Depuis plusieurs années, les webdocs ont conquis le web, proposant un nouveau regard, un dispositif adapté à ce support et inscrivant au cœur du processus créatif l'interaction avec l’internaute-spectateur. Entre approximation et expérimentation, les contours du webdocumentaire sont parfois flous. D'où la nécessité de faire le point sur ce type d'œuvres. Lire l'article des e-Dossiers de l'audiovisuel (Bruno Masi, « Le webdocumentaire, entre approximation et expérimentation », novembre 2013) -- Crédit photo : Fresque interactive sur l’histoire du webdocumentaire à travers quelques titres de 2005 à 2013, élaborée par le studio e-learning d’Ina EXPERT, 2013 ©Ina.
Mais, qu’est ce qu’un webdocumentaire ?
Tenter de répondre à cette question relève de la gageure tant ce terme, aujourd’hui galvaudé, regroupe en son sein plusieurs concepts, plus ou moins flous, eux aussi. Du reportage journalistique engagé au montage de séquences dites « corporate » en passant par des projets à caractère encyclopédique, on peut dire qu’un webdocumentaire est un objet d’un genre nouveau, dont la principale fonction est de raconter une ou plusieurs histoires. À ce titre, il n’est pas si nouveau que cela. Mélangeant plusieurs médias, de la photographie à la vidéo en passant par le son et le texte, ce type de reportage existe depuis plus de dix ans. D’un point de vue strictement éditorial, nous pouvons considérer deux grands types de narration dès lors que la notion d’interactivité est introduite au concept. Le premier type de narration est celui que l’on pourrait qualifier d’astreint, de forcé. Le second type de narration, à l’opposé, est celui que l’on pourrait qualifier d’omniscient ou d’omnipotent.
La différence entre (Web)documentaire et (Web)reportage
Olivier Crou, notre blogueur En ce début d’année, le webdocumentaire est bien au coeur des préoccupations des grands médias, et l’offre s’enrichit chaque jour. Pour essayer de cerner la différence entre webdocumentaire et webreportage, il nous faut revenir au cinéma documentaire traditionnel. Dans les prochains articles, je tenterai d’analyser ce que peut le webdocumentaire par rapport au documentaire à la narration linéaire. Entre reportage et documentaire, une différence d’enjeu Dans le reportage, la problématique est posée avec des interrogations du genre : * comment ça marche ? L’ enjeu d’un reportage est donc d’expliquer un fonctionnement. Pour le documentaire, l’enjeu est davantage d’expliquer les mécanismes qui font qu’on en est arrivé là. * qu’est-ce qui fait que…? Le questionnement est plus complexe dans le cas d’un documentaire et devra également passer par des « chaînes de production » qui elles-mêmes sont faites de mini-reportages. * les intentions de l’auteur, le synopsis Notes
www.lesoir.be - les webdocus
Ce que la révolution a changé dans la vie de cinq jeunes Egyptiens Révolution, où es-tu ? On pourrait se demander, au milieu d'une période marquée par le désespoir, ce qui a effectivement changé en Égypte après le soulèvement de janvier 2011. Jusqu'à présent, le vrai changement se sent chez les jeunes, soit la majorité de la population, qui s'est longtemps vue comme une minorité impuissante, exclue de la vie active, d'une vie familiale et de la politique. Aujourd'hui, ces jeunes sont prêts à contester, expérimenter, confronter et lutter par le biais de la culture, de l'art, de l'activisme et de leurs relations sociales. Vers le webdoc
Webdoc, L'arborescence et les questions de scenarisation