L'Age d'Or - Paris La Vague 75010 De la cuisine péruvienne, on connaît surtout le ceviche. Dans ce bar acidulé, il est préparé sous nos yeux, puisque cette salade de poisson n’a pas besoin de mariner des heures. Dorade sébaste, citron vert, céleri, oignon rouge, patate douce et gros grains de maïs blanc : parfaitement dans les canons du genre, il se complète d’une jolie salade de quinoa. Moins connu, le butifarra , cousin sud-américain du pan bagnat, ne demande qu’à être découvert. Location de salles de réunion, séminaire, conférence, buffet, mariage... à Paris : MAS
Le Bel Ordinaire 75010 Quand un chroniqueur gastronomique (Sébastien Demorand) rencontre un homme d’affaires (Cyrille Rossetto), ils unissent leurs talents et créent une épicerie-cantine-cave pour enchanter le quotidien. Le lieu : une longue table de 25 places trône telle celle d’un réfectoire au milieu des étagères copieusement garnies de filets d’anchois espagnols, de pâtes italiennes, de bouteilles de vin nature et d’herbes siciliennes. Qui se dévoue pour le bénédicité ? Le moment : un déjeuner au coude-à-coude avec des inconnus, qui me permet de connaître les affres de la DRH voisine. Mieux vaut y aller en bande qu’en amoureux. Verdict : Sébastien Demorand a bien fait de rendre son tablier médiatique pour enfiler celui d’épicier-taulier.
CaféZoïde, 1er café culturel pour enfants - En ce moment // BLOG ADOS : participez à l'animation du blog! // L'AUTRE QUAI (pour les porteurs de projets) Cafézoïde est ouvert du mercredi au dimanche inclus - y compris pendant les vacances scolaires de 10H à 18h, toute l'année!!! Fermeture les 25 décembre 2015 et 1er janvier 2016 // Appel à votre générosité! Le Cafézoide est une association disponible près de 250 jours par an sur le temps libre des familles et a besoin de votre soutien en cette fin d'année! - RDV samedi 5 décembre pour une journée spéciale, au jardin et au Cafézoïde... Au MENUZoïde, tous les jours Chaque jour le Menuzoïde propose :// 3 ateliers parents/enfants artistiques par jour (musique, théâtre, arts plastiques, danse..) // des jeux, costumes, peinture, livres en libre service // une assemblée des présents quotidienne pour que la parole circule // des saveurs sucrées et salées, du fait maison végétarien aux couleurs du monde // un petit bal de temps à autre pour dégourdir les jambes et du participatif à tous les étages
Bonhomie 75010 Extension du domaine des plaisirs pour la bande de Little Red Door qui vient d’amarrer son nouveau vaisseau de 200 m 2, avec longs bars parallèles, en rade de la rue d’Enghien. A bord, ça hume bon le club anglais (bois teinté,cuir bleu, luminaires soufflés, tables d’hôte…), la mixologie joueuse (Nana à base de gin, menthe, citron et Fernet-Branca, pour 12 €), et l’agit’ popote. Ex-Frenchie, le jeune chef catalan Nicolau Pla Gomez revisite la Méditerranée à coups de petites assiettes inspirées. Ce soir-là : exquis raviolis circulaires ricotta-épinards et bouillon de champi ; tentacule de poulpe un peu mâchouilleur et purée de pommes de terre sous-texturée ; bonne presa ibérique, avec patate douce, guindillas et trévise poêlés ; suprême de poularde de Culoiseau, garni de châtaignes et herbes folles d’Annie Bertin ; puis, en dessert farceur, parfaite crème caramel à la courge.
Billili 75010 Les Arlots, bistrot à succès, s’est dédoublé à la porte d’à côté, en version bar à vin le soir et assiettes rapides mais gourmandes pour la pause méridienne, assortis d’excellents sandwichs (celui au potiron rôti, avec carottes marinées et pesto de coriandre ferait oublier la terrine maison). La gouaille de Thomas Brachet fait souffler de bonnes ondes dans la salle de briques grattées, où le pâté en croûte au veau, porc et canard, astucieusement présenté en tranches rondes, est au garde-à-vous, et le boudin-purée ravit les amateurs. Je préfère la fraîcheur d’une salade d’endives, avec pommes de terre, champignons, radis, noix et… œufs mayo. Rendre des endives désirables nécessite autant de talent que de mayonnaise. Au lieu d’un dessert, va pour un ragoût de poulpe (ce céphalopode est partout) : croustillant et fondant à la fois, suavement nappé d’un jus de viande et acoquiné avec des lardons et des pommes de terre, il a de quoi me faire m’exclamer « Billili ? Habibi !
Anthony Courteille 75010 (un cuisinier dans le pétrin) Après une expérience de haut niveau dans les restaurants gastronomiques, le quadragénaire est revenu à ses premières amours : la boulange. Passer de boulanger à cuisinier puis revenir à ses premières amours à la quarantaine, voilà qui n’est pas commun. C’est pourtant le chemin capricieux d’Anthony Courteille, qui mêle ses deux passions chez Sain, la boulangerie atypique qu’il vient d’installer à côté du canal Saint-Martin, dans son ancien restaurant, Matière à. Blés anciens, levain au foin, beurre bio, sucres non raffinés et pétrissage à la main : ses viennoiseries et ses pains sortent du lot. Piment doux fumé, topinambour et estragon, ou curcuma, courge et bergamote : on y sent la patte du cuisinier ; jusque dans les divins chaussons aux pommes, dont la peau fermentée est utilisée pour nourrir le levain du Saint-Martin, son pain signature. Sain, 15, rue Marie-et-Louise, 10e. 07 61 23 49 44.
Paris Texas 75010 Pour qui ? Les dingues de grosse bidoche et de fumé (et bien évidemment de grosse bidoche fumée) Le plat culte ? Les beef ribs Ah le Texas et ses gros hommes moustachus milliardaires avec des chapeaux de cowboy qui cuisinent de la barbaque grillée avant de sauter dans leurs Range Rovers assister à un meeting de Donald Trump ! Dans le nouveau resto des créateurs de PNY, on mange donc du barbecue, du grillé, du fumé même : ce goût si entêtant qu’on retrouve trop peu souvent sur les tables parisiennes.
Tako 75010 *** Tiens, il y a la queue devant cette petite façade noire à côté du marché Saint-Quentin. Par l’odeur alléchée, je patiente devant le comptoir où s’activent Taka, d’origine japonaise, et sa femme allemande Kornelia, qui proposent entrées fraîches et sandwiches originaux. Leur secret : une pâte à brioche à la française, bien beurrée, mais cuite à la vapeur, puis fourrée de plats du jour mijotés. Comme il n’y a plus de poitrine de porc rôtie (plébiscitée par mes voisins d’attente), je jette mon dévolu sur le poulet à l’estragon et aux champignons. Bien m’en prend : sous les noisettes craquantes et la feuille-de-chêne verdoyante, c’est l’extase, le pain absorbant idéalement la sauce… dont on n’a pas envie de perdre une goutte.
El Rincon Espagnol 75010 A Hotpot Restaurant (一家火鍋店) 75010 A Hotpot Restaurant (27, rue d'Enghien) se trouve dans le 10me arrondissement, dans une rue presque parallèle à la rue Richer qui est un peu la nouvelle Mecque de la restauration asiatique. Je suis passé devant ce restaurant un nombre incalculable de fois (il y a mon épicerie italienne favorite pas loin). Mais il était toujours fermé, toujours mystérieux. Ce midi, je me suis débrouillé pour me retrouver dans le quartier et j'ai enfin pu pousser une porte ouverte. Le patron m'a rapidement mis en main une feuille de papier et m'a expliqué le système. La table est une sorte de table de cuisson à induction géante avec trois positions pour la chaleur qui se diffuse dans le poêlon (attention à ne pas laisser son téléphone portable sur la table...) À la fin de l'opération, il reste un bouillon délicieux dans le poêlon qui a récupéré tous les arômes des ingrédients que l'on y a fait mijoter. En conclusion : je me suis amusé, j'ai bien mangé, je me suis régalé, bref que du bonheur.