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Des cures de désintox pour les accros d'Internet

Des cures de désintox pour les accros d'Internet
En Californie, un camp propose à tous les cyberdépendants des séjours pour revenir aux joies de l'enfance, loin des connexions et des réseaux. New York À chaque addiction son remède. En Californie, un camp de «digital detox» propose aux cyberdépendants de smartphones, tablettes et ordinateurs de retrouver un peu d'«humanité» pendant quatre jours, en se déconnectant. Les adultes sont invités à se livrer, par exemple, à des batailles de polochons, à des concours de rire, ou encore à participer à des ateliers de cuisine pieds nus. «Redevenir humain» Camp Grounded propose déjà des soirées «déconnectées» (sans smartphone) qui font un tabac en Californie. La charte du camp ne fait pas mention de punitions pour ceux qui seraient pris en flagrant délit de tweeter, mais les organisateurs mettent en garde les rabat-joie. La société lance également au printemps des séjours d'une semaine de «détox» à l'étranger, au Cambodge, au Nicaragua et au Costa Rica.

Comment se désintoxiquer d'une dépendance au numérique Série addiction épisode 4 : une chaîne d'hôtel irlandaise propose un séjour sans internet : les clients déposent leurs smartphones et autres tablettes à l'accueil en début de séjour. Les cures de "désintoxication numérique" se multiplient. A l'heure où le smartphone est roi, une vie sans internet est de plus en plus impossible. Série : Nouvelles addictions De plus en plus de jeunes deviennent accrocs au numérique. Ajouter au classeurSuivre ce contributeurLecture zen Intéressé par cet auteur ? Pour retrouvez facilement ses articles dans votre compte et recevoir une alerte à chacune de ses contributions : Lire ou relire plus tard Pour classer cet article et le retrouver dans votre compte : Besoin de vous concentrer Pour lire cet article dans sa version zen : Je m'abonne Atlantico : Des thérapies d'un nouveau genre font leur apparition : les cures contre l'addiction aux nouvelles technologies. Dan Véléa : S'il s'agit surtout des jeunes, on voit apparaître toutes les classes d'âges.

Les cyber drogués «Parfois, je commence à jouer à 6 heures du soir et, soudain, il est 9 heures du matin. Si je pouvais arrêter le temps pour continuer à jouer, je le ferais.» Martin a 35 ans et une allure de garçon sage. Chez les «cyberdépendants», «on retrouve le même type de mécanismes que dans les cas de boulimie, d'achats ou de pratiques sportives compulsifs, d'abus d'alcool et de sexe», poursuit ce praticien qui avoue «défricher pour l'instant ce type de comportement». «Syndrome carrefour.» «Certains se plaignent au bout d'une heure et sont obligés d'arrêter la machine parce que ça leur fait mal. Affronter une machine. On peut aussi parler d'une «insatisfaction par rapport aux désirs initiaux, poursuit Lowenstein, on veut toujours plus». Hors du réel. Ces histoires ont toutes pour noeud commun une énorme souffrance, et un désir de se situer hors du réel. Une fois le diagnostic posé, que faire ? Tasser des angoisses. photos BRUNO CHAROY Matthieu Ecoiffier , Emmanuèle Peyret

Peut-on parler d’addiction aux nouvelles technologies L’initiative de la « journée sans Facebook » est un indice, parmi d’autres, d’une préoccupation grandissante autour des effets de l’usage abondant de certains services ou outils numériques. Le succès actuel de la notion de « binge watching » qui indexe la visualisation de séries télévisées sur la consommation excessive et répétée d’alcool en est un autre signe. La terminologie psychopathologique de l’addiction est aujourd'hui dans toutes les bouches : dans une enquête récente, nos interviewés se disent volontiers « addict » (à leur téléphone, à Facebook, à Twitter, aux séries TV…), de nombreux articles de presse fleurissent sur le sujet, des robinsonnades qui vantent les mérites de quelques mois « sans » ( internet, mobile, …) paraissent dans plusieurs pays (dont « J’ai débranché, Comment revivre sans Internet après une overdose », de Thierry Crouzet), et des études quantitatives mesurent désormais combien de français se déclarent « dépendants ». Agir contre soi Méthodologie :

Centres de désintoxication et nouvelles technologies Les jeunes de plus en plus impliqués dans les nouvelles technologies Les addictions ne sont pas limités aux dépendances générées par les produits chimiques. Dans un centre de désintoxications comme CITA nous savons bien que les comportements peuvent aussi générer des comportements addictifs. Certains comportements, comme l'utilisation compulsive de nouvelles technologies (Internet, téléphones portables, jeux vidéo, réseaux de télévision, audio et vidéo portable), peuvent sérieusement interférer avec la vie quotidienne des personnes touchées. Par exemple, les adolescents et les jeunes espagnoles dédient aux nouvelles technologies (TV, Internet et mobile) 6 heures par jour, soit un quart de la journée, ce qui réduit le dévouement absolu à d'autres activités importantes (travail, études, relations ). Les nouvelles technologies ont un pouvoir énorme sur l'obsession des jeunes avec leur utilisation peut entraîner de graves conséquences sur la dépendance. Y at-il les facteurs de risque?

untitled La cyberdépendance ou cyberaddiction est un fait ! Même si elle est souvent diabolisée, de nombreuses personnes sont touchés de bien des façons. C'est pourquoi nous nous sommes engagés le plus tôt possible dans la prévention contre ce nouveau phénomène. Nous mettons à la disponibilité de tous un dépliant et plusieurs affiches de prévention sur la cyberaddiction. Les affiches Vous êtes libres de les imprimer, de les diffuser et même de les modifier tant que le sujet reste la cyberdépendance. Affiches haute définition format pdf Le dépliant Voici un dépliant réalisé par la classe de 2nde Métiers Electrotechnique du lycée Latécoère d'Istres et l'Espace Pluriel Jeunes. Ce dépliant / flyer a été créé pour faire face au manque de documents papiers traitant de la cyberdépendance. Vous pouvez librement imprimer et utiliser ce dépliant. PDF à imprimer bonne qualité Cliquez pour agrandir Intervention Plus d'informations Si vous désirez d'autres informations sur la cyberdépendance voici 2 sites :

Rapport : La cyberdépendance : état des lieux et propositions I - Qu'est-ce que la cyberdépendance ? L'arrivée de l'Internet dans les foyers français a ouvert, il y a une dizaine d'années, une nouvelle dimension de l'outil informatique et, avec l'accélération progressive du débit des échanges, un espace de liberté sans limites. Aujourd'hui, la pratique du jeu électronique via l'informatique s'est considérablement accrue et a fait naître, avec elle, de nouvelles interrogations. L'objectif que se sont fixés les députés GROSSKOST et JEANNETEAU est donc d'étudier les mécanismes qui peuvent engendrer une dépendance, à certains types de jeux, affectant la santé des joueurs. En réalité, ces jeux MMORPG proposent au joueur d'évoluer dans un univers virtuel persistant. Dans ce cadre, la cyberdépendance peut se définir comme une dépendance qui s'instaure chez une personne faisant un usage « distordu » ou altéré du jeu vidéo. II - L’addiction sans substance : un phénomène naissant mais déjà très préoccupant Ages et Nature du jeu 2) Industriels

Les remèdes pour les addicts du numérique se développent Les thérapies contre l'addiction aux nouvelles technologies se développent, du papier peint anti-Wifi aux vacances 100% offline, en passant par les cures de désintoxication. « Les gens se connectent sans arrêt, partout, dans toutes les positions - au lit, au restaurant, dans les salles d'attente », constate Remy Oudghiri, directeur de l'institut de sondage français Ipsos et auteur d'un livre sur la « e-dépendance ». Les écrans ont colonisé les années 2010. Des chercheurs français ont créé un papier peint spécial qui bloque la transmission des ondes wi-fi. En 2006 déjà, Ipsos avait mis en avant que 54% des Français avaient le sentiment de passer moins de temps ensemble en raison des avancées des nouvelles technologies. Désintoxication numérique Dans le secteur du tourisme, des hôtels se sont engouffrés dans le créneau de la « désintoxication numérique ». D'autres sociétés ont élaboré d'autres formules. Les entreprises imposent une obligation à la déconnexion

Comment devient-on accro au numérique ? Atlantico : Portables, tablettes, ordinateurs, les nouvelles technologies nous entourent. Elles sont partout : au bureau, à la maison, dans les magasins… Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. L’addiction se manifeste par un décrochage de la vie sociale : refus de participer à des repas de famille, moins de sorties en couple, abandon de ses responsabilités de parent... Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Pour lire les autres épisodes de notre série de la semaine sur les Nouvelles addictions, consultez notre dossier : ici. Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. atlantico sur facebook notre compte twitter Je m'abonne

Cyberdependance.ca - Quand l'utilisation d'Internet devient un problème Ce vendredi, journée mondiale sans Facebook… Tenir 24h sans consulter son profil ou celui de ses amis, ne pas «liker» un commentaire ou une photo ou bien encore ne pas «poker» l'un de vos contacts. Les objectifs de la journée sans Facebook sont simples, leur réalisation un peu plus compliquée. Preuve en est le résultat de l'édition 2013, où 42% des inscrits avaient renoncé à se connecter, selon les données publiées par le réseau social lui-même. Pour motiver les récalcitrants, les organisateurs de cette journée mondiale mettent en avant «la lutte contre l'addiction à la cyberdépendance», le fait de «protester contre l'intrusion des publicités qui se font passer pour de l'information» et enfin «la sécurisation nécessaire de l'outil qui est plutôt du genre perméable à de nombreuses attaques et autres pillages d'informations». Pour cela, un calcul simple peut être réalisé. (Jmh/L'essentiel)

Démêler l'info de l'intox sur Internet Une histoire de fake Après les attentats de 2015, chacun s’est accordé à dire qu’il était impérieux d’éduquer plus finement nos élèves à l’utilisation d’Internet. Les fake et autres théories du complot s’immisçant insidieusement sur les murs Facebook et les fils Twitter des ados doivent nous amener à réagir sur le terrain de la pédagogie. Réagir oui, mais comment ? Un cours théorique, aussi documenté et solide que possible, ne suffit plus. C’est autant de questions qu’il faut poser aux élèves à partir de situations et d’exercices pratiques pour démêler le vrai du fake, l’info de l’intox. Le complotisme pointe (encore) le bout de son nez par Fabrice Erre, enseignant et auteur de BD (source : En 2010, j’avais pour ma part monté un IDD avec mon collègue d’Anglais intitulé « Les Décodeurs de l’information ». -> lien vers la séquence <- Une chronique d’Emmanuel Grange Partagez la connaissance !

Nomophobie : comment soigner cette addiction aux nouvelles technologies Qu'est-ce que la nomophobie ? Jean-Michel Rolland définit la nomophobie comme une forme d'addiction concernant « toutes les personnes qui donnent l'impression d'abuser de l'usage » des nouvelles technologies, c'est-à-dire qui utilisent les outils technologiques (ordinateur, tablette, smartphone, réseaux sociaux) dans l'excès. Le terme de nomophobie reste peu connu mais peut équivaloir à celui de cyberdépendance. Cette attirance prononcée pour les technologies agit directement sur notre quotidien car elle développe sans cesse notre disponibilité et nos besoins d'interactivité. Comme le note Jean-Michel Rolland, « avec les technologies, on ne sait plus être absent ». Les symptomes de la nomophobie Si après avoir lu ces lignes, vous commencez à vous poser des questions au sujet de votre dépendance aux technologies, il existe plusieurs signes qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille. L'impact de la nomophobie dans le monde de l'entreprise Que faire face à la dépendance ? Camille Coutant

Et si nous étions tous des déconnectés Valeurs croisées de Samuel Bianchini : les spectateurs réagissent face à un mur de chiffres qui lui-même réagit selon leurs gestes, créant en quelque sorte leur empreinte numérique. Dans un article visiblement écrit juste avant qu’elle ne parte elle-même en vacances d’été, la sociologue Joëlle Menrath interpelle son lecteur (en ligne) : « Et vous, comment déconnectez-vous pendant les vacances ? »… Elle y met en scène Olivier, le matin de son départ alors que sa femme et ses deux enfants l’attendent dans le taxi. Dans le cadre de son métier, entre SMS et réseaux sociaux, ce pédopsychiatre nage dans le numérique comme un merlu dans le Golfe du Morbihan. Dilemme : alors qu’il s’est promis une vraie cure de déconnexion, doit-il ou non prendre avec lui son iPhone ? Leur petite leçon de complexité du réel a quelque chose de savoureux. rédacteur : Ariel Kyrou Accédez aux sources à l'origine de cet article consulter la sourceURL | Lettre hebdomadaire de l’ARCEP, n° 117, 19.07.2013

Les débranche-tout Au resto, au cinéma, aux toilettes, ils gardent toujours un œil sur leur téléphone. Jusqu'à l'overdose. Des cures existent pour ces ultraconnectés. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Lisa Vignoli "Absent du bureau, je serai de retour le 19 août." Afin de se "déconnecter" pour de bon, c'est-à-dire de s'éloigner du réseau Internet et téléphonique pour quelques heures, quelques jours, quelques semaines, il faut désormais envisager quelque chose de bien plus radical : abandonner du même coup ordinateur, tablette et téléphone. Plus qu'un simple outil de communication, le smartphone est devenu cet objet transitionnel dans lequel, selon la formule consacrée, on a déposé "toute sa vie". Aussi, quand il décide de s'en séparer – même temporairement –, le déconnecté le crie haut et fort. En plein "burn-out numérique", l'écrivain français Thierry Crouzet, 50 ans, a raconté, dans J'ai débranché (Fayard), sa cure de déconnexion, longue de six mois.

Je trouve cet lecture intéressante, mais comment en est-on arrivé là ? C'est fou de devoir aller en cures de désintox pour se re-sociabiliser. C'est fou mais ça reflète la réalité. by lenobin_groupe1_psy Apr 10

Bonjour,

Je trouve également cet article très intéressant, d'ailleurs je l'ajoute à mes perles tiers. L'idée de soin par une "resociabilisation" est à mon sens très bien pensé pour ce genre de dépendance. La vie réelle reprend alors le dessus sur la vie virtuelle!

Cordialement,

Laurane by chambrillon_groupe1_psy Apr 8

Bonjour,

Je suis effectivement convaincu que renouer des liens sociaux réels aide à dénouer des liens addictifs. L'idée de régression via les jeux de l'enfance est intéressante dans la mesure où l'individu retrouve une forme de créativité (et donc de plaisir). A mettre en lien avec "La capacité d'être seul" de Winnicott.

Salutations

Patrice by acunzo_groupe5_psy Mar 30

Bonjour,

Cet article est intéressant car il reflète bien la souffrance des personnes cyberdépendantes et de leur recherche de solutions à leur problème, y compris par des solutions "miracles" proposées par des personnes sans scrupules. C'est en effet triste de voir que certains profitent de le situation de personnes en détresse pour se faire de l'argent alors que la cyberdépendance est la plupart du temps liée à une pathologie psychique plus grave et qui doit être prise en charge par des professionnels.

Cordialement,

Nathalie by cavallo_groupe5_psy Mar 25

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