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Mort parce qu’il était accro à Internet
Août 2009. Deng Senshan, 15 ans, arrive dans un camp de redressement chargé de guérir les ados du nouveau mal de la jeunesse chinoise : la cyberdépendance. Il n’en ressortira pas… La famille Senshan quitte la ville de Nanning en voiture, direction la campagne. Selon le dépliant promotionnel du camp, huit jeunes sur dix seraient accros à Internet… Il n’y a pas si longtemps, Deng Senshan était un excellent élève. On dirait une prison L’endroit ne ressemble pas du tout à un établissement scolaire comme l’avait imaginé Deng Fei. « Je ne veux pas rester ici », gémit Deng Senshan en descendant de voiture. Deng Fei et Zhou Juan ont déboursé 7 000 yuans, l’équivalent de 800 euros, pour un mois de traitement pour leur fils, qui pénètre maintenant dans le bâtiment en traînant les pieds. Le sauvetage des enfants cyberdépendants est devenu une obsession nationale Ces treize dernières années, le nombre des internautes en Chine a connu un incroyable essor, passant de 620 000 à 420 millions.
Le Japon en lutte contre l’addiction des jeunes à Internet - Le blog de pinku-chan
Jeudi 5 septembre 4 05 /09 /Sep 14:37 Le pays fait face à une montée des dépendances à Internet. Face à ce fléau, les autorités ont décidé de réagir en envoyant les milliers de jeunes concernés dans des centres de "web désintoxication". Ils seraient 518 000 selon les autorités nippones à souffrir de ce mal des temps modernes. Les lycéens et étudiants "trop accros à Internet" et qui souhaitent en découdre avec leur addiction peuvent désormais choisir d’aller dans un "camp" de désintoxication. Ces centres facultatifs aideront les jeunes à débrancher du Web et des réseaux sociaux en les privant pendant leur cure de toute connexion à Internet, des jeux vidéo mais aussi de leur téléphone portable. Les joies des écrans sont remplacées par celles du sport en plein air et d’autres activités plus épanouissantes comme la relaxation. Le Japon, un cas non isolé Le phénomène de cyberdépendance n’est pas l’apanage du Japon. (Source : Top Santé)
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Deng Senshan
Traitement chinois de l'addiction à internet
21 janvier 2014 La Chine est le premier pays à qualifier l'addiction à internet de trouble clinique. Mais au lieu de fermer l'ordinateur portable et d'aller faire un tour, la Chine ouvre des centres de redressement surveillés dans le but de déprogrammer les jeunes accros. Nous utilisons internet quotidiennement. Le besoin compulsif d'être excessivement branché a été la cause d'un grand nombre de décès. Cette addiction et cet isolement social préoccupent la nation chinoise, et pour les éradiquer, le pays met les adolescents dans des camps de style militaire où les accros à internet sont derrière des barreaux, gardés par des soldats, pour un sevrage brutal. Dans un documentaire intitulé Web Junkies (les drogués du web), les réalisateurs Shosh Shlam et Hilla Medalia ont franchi les portes du camp Daxong de Pékin – l'un des premiers établissement de réhabilitation en Chine, qui en compte plusieurs. Traduit par Hélios
Cyberdépendance : la dépendance à l'ordinateur et à Internet, e-sante.fr
La cyberdépendance ou netaholisme désigne une dépendance à l'ordinateur et à Internet. Les jeunes sont les plus susceptibles de tomber dans ce piège (mais de nombreux adultes aussi). Comment savoir si mon enfant est véritablement cyberdépendant ? Quelles sont les solutions ? Comment savoir si mon enfant est cyberdépendant ? Le temps passé devant l'ordinateur témoigne évidemment du niveau de dépendance. Questionnaire pour déterminer le degré de cyberdépendance 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. De 0 à 3 réponses positives : petite tendance à devenir cyberdépendant. De 4 à 6 réponses positives : risque de développer une dépendance. De 7 à 10 : forte tendance à devenir dépendant. Initialement publié le 18/02/2008 - 01h00 et mis à jour par Isabelle Eustache, journaliste santé le 22/07/2013 - 16h36 Impact médecine, 14 février 2008.
Et au Japon?
Au japon une étude montre qu'un demi-million d'étudiants sont dépendants à l'internet, le gouvernement envisage des solutions dont des séjours en camps "déconnectés". L'étude commandée par le gouvernement japonais sur la dépendance à l'internet chez les étudiants de 12 à 18 ans a livré ses résultats : 8.1 % des 100 000 élèves sondés sont suspectés d'êtres accros à la toile, soit 518 000 étudiants dans le pays. Les signes d'une addiction se caractérisent par une obsession pour les activités en ligne à toute heure du jour et de la nuit, des symptomes proches de ceux de la dépression, des mauvais résultats scolaires ou encore des manifestations sur la santé physique comme des problèmes de circulation sanguine (cf thrombose veineuse profonde). Le Japon envisage à présent quel sont les solutions à adopter.
Center for Internet Addiction - Education and Treatment
Position du GREA sur l’hyperconnectivité | GREA - Groupement Romand d'Etudes des Addictions
Introduction Le présent document présente la vision du GREA sur l’hyperconnectitivé (usage excessif des médias électroniques). Il fait suite à de nombreux échanges professionnels et s’appuie sur les résultats de la recherche en la matière. Par le positionnement représenté dans ce document, les professionnels des addictions entendent participer à ce débat. Terminologie et définition Le GREA recommande d’utiliser les termes suivants: Hyperconnectivité pour aborder la problématique dans son ensemble. Le GREA recommande de ne pas utiliser le terme de cyberaddiction pour les mineurs, auquel on préfèrera «usage problématique» ou «usage excessif», en raison du risque de stigmatisation et de la capacité observée chez la grande majorité des jeunes de changer facilement de comportement lors du passage à la vie adulte. Compréhension de la problématique Le domaine des médias électroniques est en évolution constante. La parole des utilisateurs La prévention La réduction des dommages Le traitement
Et au Japon?
Pas de réponses..... des questions..
Aux Etats Unis
Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ?
1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Pour un certain nombre d'entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux (notamment en ligne) sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Si selon les psychanalystes, aucune technologie ne porte en elle-même d'effet addictogène, l'addiction ne pouvant être générée que par une pratique particulière de l'objet en cause, liée à d'autres facteurs complexes (situation du sujet, environnement familial, contexte social...), la cyberdépendance semble prendre de l'importance. 6 à 8 % des internautes seraient ainsi dans l'usage excessif ou dépendant du réseau informatique. Les raisons de cette addiction ne sont pas forcément bien décryptées. Selon M. * 52 « There is three kinds of death in this world.
Je trouve cet lecture intéressante, mais comment en est-on arrivé là ? C'est fou de devoir aller en cures de désintox pour se re-sociabiliser. C'est fou mais ça reflète la réalité. by lenobin_groupe1_psy Apr 10
Bonjour,
Je trouve également cet article très intéressant, d'ailleurs je l'ajoute à mes perles tiers. L'idée de soin par une "resociabilisation" est à mon sens très bien pensé pour ce genre de dépendance. La vie réelle reprend alors le dessus sur la vie virtuelle!
Cordialement,
Laurane by chambrillon_groupe1_psy Apr 8
Bonjour,
Je suis effectivement convaincu que renouer des liens sociaux réels aide à dénouer des liens addictifs. L'idée de régression via les jeux de l'enfance est intéressante dans la mesure où l'individu retrouve une forme de créativité (et donc de plaisir). A mettre en lien avec "La capacité d'être seul" de Winnicott.
Salutations
Patrice by acunzo_groupe5_psy Mar 30
Bonjour,
Cet article est intéressant car il reflète bien la souffrance des personnes cyberdépendantes et de leur recherche de solutions à leur problème, y compris par des solutions "miracles" proposées par des personnes sans scrupules. C'est en effet triste de voir que certains profitent de le situation de personnes en détresse pour se faire de l'argent alors que la cyberdépendance est la plupart du temps liée à une pathologie psychique plus grave et qui doit être prise en charge par des professionnels.
Cordialement,
Nathalie by cavallo_groupe5_psy Mar 25