Web, 3D et innovation | "Pour que le virtuel devienne réalité"
Ennemi à abattre ou mal nécessaire, TripAdvisor hérisse les hôteliers de Deauville
Par Marie-Violette Bernard Mis à jour le , publié le "Soit vous me donnez une meilleure chambre, soit je vous mets une note catastrophique sur TripAdvisor." C’est, en résumé, la menace lancée par un client mécontent lors de son arrivée à l’hôtel Augeval de Deauville (Calvados). Sandrine Montier, gérante de ce trois étoiles situé en centre-ville depuis 1993, a tenté d'apaiser son hôte. "J’ai vérifié avec lui tous les éléments présentés sur le site, pour lui prouver qu’il avait réservé en connaissance de cause ; j’ai promis de le prévenir si une chambre se libérait, bien que nous soyons complets ; j’ai même proposé de contacter d’autres hôtels de Deauville s’il souhaitait partir", énumère la propriétaire, sans se départir de son calme. Dans la célèbre station balnéaire, Sandrine Montier n’est pas la seule professionnelle du tourisme à faire face à ce type de chantage. D’autres professionnels sont, comme lui, partis en croisade contre le site d’avis de consommateurs.
Web 3.0: définitions
Les ténors s'affrontent à nouveau sur la définition de web 3.0. Jason Calacanis, blogueur et entrepreneur l'a défini le 3 octobre comme étant: "la création de contenu de grande qualité et de services produits par des individus doués utilisant la technologie de web 2.0 comme une plateforme." Et il donne comme exemple: "Une version de Digg dans laquelle des experts vérifieraient la validité des affirmations et rectifieraient les titres pour qu'ils soient plus précis serait la version web 3.0". Pas d'accord dit Tim O'Reilly, parrain, protecteur et propriétaire de "web 2.0", dans un commentaire à ce billet. Il n'est pas d'accord non plus, et le rappelle tout de suite, avec ceux qui disent que "web 3.0 c'est le web sémantique ". "C'est la rupture du paradigme clavier/écran et le monde dans lequel l'intelligence collective émerge non pas des gens en train de taper sur un clavier mais de la mise en œuvre de nos activités par des instruments." Ça vous inspire quoi ces considérations?
Delevoye : « Il faut passer à une société de partage »
En 2011, il diagnostiquait une France prête à exploser. Aujourd’hui, le climat politique et social lui donne raison. Et Jean-Paul Delevoye vient de divorcer avec l’UMP. Jean-Paul Delevoye au Conseil économique, social et environnemental (Cese), le 13 novembre 2013 (Audrey Cerdan/Rue89) Trente ans après ses débuts en politique, Jean-Paul Delevoye se retrouve comme au premier jour, libre de tout parti. Un divorce dont ce « gaulliste social » de 66 ans parle, presque soulagé, déjà bien distant d’un parti qui ne ressemble plus à son bon vieux RPR, fier d’avancer à contre-courant des codes politiques qu’il exècre. « J’ai toujours dit que j’avais un seul maître, l’intérêt général et qu’une seule ambition, servir mon territoire. « C’est du racisme politique » Un peu plus tard dans la conversation, il se fait plus incisif : « On dit à un député de droite que s’il soutient un projet de gauche même intelligent, il est un traître. Parler aux assistantes sociales Le thermomètre Marine Le Pen
Vers un web 3.0 ?
A peine le web 2.0 et ses concepts disruptifs commence-t-il à révéler son réel potentiel que l’on commence déjà à parler de la prochaine itération : le web 3.0. Ce mystérieux web 3.0 est-il une réalité aujourd’hui ? Non, pas du tout. Est-il opportun d’en parler dès maintenant ? Pour mieux comprendre et appréhender les enjeux de cet (hypothétique) web 3.0, il me semble important de revenir sur les anciens modèles, de les comparer avec les modèles actuels et de se projeter dans un avenir proche. Web 1.0 : une expérience intégrée La première version moderne du web, celle que nous avons connu à la fin des années 90 (je fais abstraction des débuts laborieux de l’internet), correspond schématiquement à une expérience intégrée de bout en bout par de gros acteurs. Si nous prenons comme exemple le choix et l’achat d’un produit culturel (livre ou CD), une des expériences les plus complexe en ligne, nous constatons que des acteurs comme Amazon étaient présents sur l’ensemble de la chaîne de valeur :
Bernard Laponche : “Il y a une forte probabilité d'un accident nucléaire majeur en Europe”
Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique. Il est des leurs. Enfin, il était des leurs. On présente toujours l'énergie nucléaire comme une technologie très sophistiquée. Pourquoi cette image s'est-elle imposée ? Parlons donc du combustible...Ce sont des crayons d'uranium, de l'uranium légèrement enrichi en isotope 235, pour les réacteurs français. Cette réaction en chaîne, on peut tout de même l'arrêter à chaque instant, non ? “Puisque le point de départ, c'est la création de produits radioactifs en grande quantité, la catastrophe est intrinsèque à la technique. Mais on multiplie les systèmes de protection...Vous avez beau les multiplier, il y a toujours des situations dans lesquelles ces protections ne tiennent pas.
Boycott Israël : un consommateur écrit à Carrefour, Danone, Nestlé, Coca-Cola
Mehdi, lecteur d’Al-Kanz, a décidé d’écrire à quatre entreprises qui entretiennent des relations commerciales avec Israël. Espagne : Le boycott de Coca-Cola a fonctionné Mehdi, lecteur d’Al-Kanz, nous envoie quatre lettres adressées aux services consommateurs de quatre grandes marques : les français Danone et Carrefour, le suisse Nestlé et l’américain Coca-Cola. Le patron, c’est le consommateur, pas la marque Mehdi a compris que le patron, c’est lui le consommateur, le client. Une entreprise, aussi puissante soit-elle, n’est rien sans ses clients. Malheureusement, très peu de personnes ont véritablement conscience du pouvoir qu’elles ont entre les mains, le pouvoir de ne pas consommer et donc le pouvoir de changer le monde : une entreprise boudée par sa clientèle suite à la découverte, par exemple, de pratiques nuisibles à l’environnement abandonnera ses mauvaises pratiques pour ne pas perdre ses clients. Une entreprise se plie à la volonté de ses clients Suit la lettre adressée à Danone.
Quand les entreprises françaises financent les climato-sceptiques et les lobbies néolibéraux aux États-Unis (version longue)
Ce que l’on sait moins, c’est que les grands groupes français jouent eux aussi leur petite partition (quoique plutôt dans des rôles secondaires) dans le grand carnaval électoral américain. On retrouve régulièrement les noms d’entreprises françaises dans les données publiées par la Commission électorale américaine sur le financement des candidats via les PACs (political action committees) d’entreprise. Elles sont également présentes dans les associations professionnelles, qui jouent un rôle aussi important que contesté dans la campagne électorale et dans le débat politique en général, particulièrement depuis l’élection d’Obama il y a quatre ans. C’est ainsi que l’on voit Sanofi et Louis-Dreyfus jouer un rôle actif dans l’American Legislative Exchange Council (ALEC), une organisation élaborant et promouvant des « législations modèles » visant à empêcher les noirs de voter ou à consacrer la légitime défense préventive, et occupée à nier la réalité du changement climatique.