L'Inde annonce un vaste (et coûteux) plan d'aide alimentaire Le gouvernement indien a publié un décret destiné à fournir des céréales subventionnées à près de 70 % de la population. Une mesure à 3,8 milliards de dollars par an. Le gouvernement indien a approuvé un vaste programme d'aide alimentaire destiné aux plus pauvres en jugeant qu'il allait permettre un grand bond dans la lutte contre la malnutrition, mais les analystes s'inquiètent du coût et de la mise en œuvre d'une telle mesure, la plus importante au monde en termes de bénéficiaires. Le gouvernement a publié mercredi 3 juillet un décret introduisant la "loi sur la sécurité alimentaire nationale", qui devrait être ratifié jeudi par le président Pranab Mukherjee. Ce texte, un an avant les élections générales, est au cœur de la stratégie électorale du parti du Congrès, à la tête de la coalition gouvernementale. Cette mesure est destinée à fournir des céréales subventionnées à près de 70 % de la population, soit 810 millions d'habitants.
Le commerce équitable est-il soluble dans le développement durable ? DECRYPTAGE - Le commerce équitable est souvent présenté comme une illustration de ce que peut être le développement durable. Pas un manuel ou guide qui ne le cite en exemple. De fait, il satisfait de prime abord aux exigences liées au trois piliers, économique, social et environnemental du concept défini au Sommet de la terre de Rio de Janeiro. Mais il manque deux volets essentiels : le politique et le culturel. Le Rapport Brundtland Le Rapport Brundtland, intitulé Notre avenir à tous est rédigée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU, présidée par la Norvégienne Gro Harlem Brundtland (link is external). « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Au cours du Sommet de la Terre de Rio de 1992, les trois piliers du développement durable sont énoncés pour la première fois. Le pilier économique du développement durable
A Paris, un supermarché collaboratif veut rendre les bonnes choses accessibles à tous Ce n'est pas un loup, mais une louve qui est aux portes de Paris. Venue d'outre-Atlantique, elle couve une jolie portée d'idées coopératives pour développer un modèle de distribution alternatif pour bons produits locaux et pas chers. Rencontre avec ses instigateurs. La passion des bonnes choses Tom, Brian et Maëlanne - 5 novembre 2013 - Photo: @SoAnn Brian Horihan vient du Minnesota, et Tom Boothe de l’Indiana. Brian a lui aussi fait du cinéma, tout en s'intéressant au jardinage, à l’agriculture, aux potagers urbains, aux coopératives... « Ni Tom ni moi ne venons de familles riches, on vient des lower middle class, on ressentait le besoin de trouver un lieu où l'on peut acheter les produits bons et pas chers », souligne-t-il pour expliquer comment a germé en eux l'idée de créer à Paris un supermarché coopératif. Trouver un bon équilibre de valeurs L'idée, simple, consiste à créer un espace de vente de bons produits pas chers. A Paris, La Louve ouvrira ses portes dans le 18e arrondissement.
Comment nourrir l'humanité dans le futur ? Mardi 4 juin, Arte diffuse Futur par Starck, un documentaire où le designer et créateur français Philippe Starck fait un tour du monde dans le futur pour répondre aux questions des mutations de l’avenir. En partenariat avec «Libération» «Il faut préserver les cycles nutritif et hydraulique», explique la philosophe et écologiste indienne Vandana Shiva. Elle prône «l’agroécologie», une agriculture qui «ne détruit pas les sols et les ressources en eau», qui maintient l'intégrité des écosystèmes. En partenariat avec Arte. A lire sur EcoFutur Drôle de nématode pour faire parler le sol ! Ces vers, précieux indicateurs de l’activité biologique de la terre, pourraient être mis au service d’une agriculture raisonnée. L’alimentation réveille son côté bestiole Les insectes ne colonisent pas encore nos assiettes. Dans les archives de Libération Paru dans Libération du 24 février 1996 Light et musclé, le cochon n’est plus ce qu’il était Paru dans Libération du 3 décembre 1996 Soja, maïs, colza, coton...
Solutions locales pour un désordre global Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Solutions locales pour un désordre global est un film documentaire de Coline Serreau. Il est sorti en France le 7 avril 2010. Synopsis[modifier | modifier le code] « Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés. — Coline Serreau Le documentaire de Coline Serreau cherche à poursuivre au delà des documentaires « environnementaux » récents en montrant des solutions en marche. Montrer l'universalité des solutions[modifier | modifier le code] « Avec ce film, je montre qu'il existe partout dans le monde des gens qui, sans se connaître, font la même chose, ont la même philosophie de vie et les mêmes pratiques envers la terre nourricière. Critiques[modifier | modifier le code] « […] contrairement aux films dénonciateurs et provocateurs du genre Food, Inc. ou We Feed the World, la réalisatrice privilégie l’analyse et l’expertise sans jouer la carte des images choc. — Veronique Le Bris pour Première[1] — Stéphane Humbert pour CineAlliance.fr[2]
Les graines, des biens communs ? Plus spécifiquement les semences utilisées par les agriculteurs font-elles toutes partie de "l'ensemble des ressources, matérielles ou non, relevant d'une appropriation, d'un usage et d'une exploitation collectifs" c'est-à-dire du domaine public ? Manifestement non, puisque certaines de ses semences sont brevetées par des firmes. Et ce type particulier de brevet dénommé certificat d'obtention végétale conditionne l'usage des semences qui y sont soumis. En clair, il y a des semences protégées par des droits de propriété intellectuelle. La réalité est bien plus complexe. Sachant que cette procédure comporte des coûts, on voit mal quelle firme pourrait engager cette procédure pour un produit (semence) qu'elle n'envisage pas de commercialiser. Soutenir les semences libres Dans un article paru en ligne dans le magazine Kaizen, dont s'est inspiré Lionel Maurel, Shabnam Anvar propose trois actions pour soutenir les semences libres de tout droit de propriété intellectuelle. Références
À Langouët (Bretagne), 10 ans de cantine 100 % bio et local 710 vaches, 602 habitants et une cantine 100 % bio : depuis 10 ans, la commune de Langouët en Ille-et-Vilaine, entre Rennes et St-Malo, garantit une alimentation entièrement bio et la plus locale possible aux 80 enfants des quatre classes de l’école publique qui fréquentent la cantine. Une cantine 100 % bio depuis 10 ans avec un coût de revient du repas en baisse. « Une expérience réussie qui a démarré en 2004 et qui prouve que le 100 % bio est possible, avec un approvisionnement de proximité et de saison », confirme Daniel Cueff, maire depuis 1999. Moteur de cette dynamique, il est convaincu de la nécessité d’une démarche écologique globale : pionnière en France, Langouët soutient non seulement la restauration scolaire bio, mais aussi l’installation de producteurs bio, la lutte contre le gaspillage, un éco-lotissement, les énergies renouvelables… La commune produit la totalité de ses besoins électriques ! Le repas bio moins cher ! Daniel Cueff, maire de Lagouët depuis 1999. Zéro gaspillage
Feed lots Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Feed lots au Texas Les feed lots (feedlots), ou parcs d'engraissement en français, sont des parcs d'engraissement intensifs de bovins en Amérique du Nord notamment au Texas, au Kansas et en Oklahoma. Ils se sont aussi développés dans les pays exportateurs de viande: Afrique du Sud, Argentine, Australie et Brésil. But[modifier | modifier le code] Ils permettent à partir d'espaces réduits une forte production en viande via un rendement très élevé. Système[modifier | modifier le code] Il s'oppose à l'élevage extensif (ranching en anglais) dont il est cependant complémentaire. Outre l'éthique et les préoccupations environnementales, les parcs d'engraissement ont fait l'objet de critiques pour des raisons de santé humaine. Une fois que les bovins ont atteint leur poids final, ils sont transportés vers un abattoir. Rôle économique[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Frontline
Plus de deux milliards de personnes en sous-nutrition Si des progrès contre la faim ont été notables, le fléau de la sous-alimentation tue encore chaque année trois millions d’enfants de moins de cinq ans et entraîne retards et handicaps. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout « L’élimination de la faim et de la malnutrition peut et doit être le plus grand legs que nous laissons à l’humanité. » Trois jours avant la Journée mondiale contre la faim, lundi 15 juin, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) nommait une ambassadrice spéciale pour la nutrition, la reine Letizia d’Espagne. L’occasion pour son directeur général, José Graziano da Silva, d’insister sur la « détermination » de son organisation à « intensifier ses activités pour briser le cercle vicieux » de la malnutrition. Longtemps négligé, ce fléau survient lorsque l’apport de vitamines et minéraux (zinc, iode, fer, vitamines A et B) ne suffit pas à assurer une bonne santé et un bon développement. Effets négatifs
Une alternative à la grande distribution en plein cœur de Paris C’est dans l’un des quartiers les plus populaires de la capitale, la Goutte d’Or, qu’a ouvert Coop à Paris. L’enjeu, créer une vraie alternative à la grande distribution en soutenant l’activité des petits producteurs, tout en garantissant des prix accessibles. Depuis le lancement de la coopérative en janvier 2014, les familles du quartier adhèrent en masse et donnent de leur temps en contrepartie. Prochaine étape, la mise en place de paniers solidaires en vue de toucher les plus précaires. « De la viande, des fruits, des fromages, des pâtes, des produits laitiers, une gamme alimentaire complète, et cela évoluera ! », prévient Christophe Pradal, l’un des initiateurs du projet. Coop à Paris est une aventure de consommateurs citoyens. 120 producteurs bio pour 12 millions d’habitants... Les producteurs sont implantés dans l’Oise, en Charente, en Haute-Normandie, en Picardie, en Lozère et dans le Var. Des produits de qualité à des tarifs accessibles S’ouvrir aux personnes précaires
L'agroécologie pourrait nourrir et sauver la planète, selon l'ONU Pour nourrir le monde tout en préservant la planète du réchauffement, l'ONU encourage l'agroécologie, un tournant historique après plusieurs décennies de "révolution verte" basée sur l'agriculture intensive, désormais au banc des accusés. "Nous avons besoin de promouvoir des systèmes alimentaires durables (...) et de préserver l'environnement: l'agroécologie peut aider à y parvenir", a déclaré mardi le directeur-général de l'Agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) José Graziano da Silva, en ouverture du deuxième symposium international sur l'agroécologie à Rome. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, le développement de l'agriculture basé sur l'utilisation massive d'engrais et de ressources chimiques (pesticides, herbicides, fongicides..) destinés à augmenter les rendements pour parvenir à assurer la sécurité alimentaire de la planète a eu un prix élevé pour l'environnement, a-t-il souligné. - L'exemple de l'Andhra Pradesh en Inde -