Loi de Parkinson
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de Parkinson pose que tout travail au sein d'une administration augmente jusqu’à occuper entièrement le temps qui lui est affecté. Elle concerne en particulier la multiplication inéluctable des fonctionnaires, et a d’abord été publiée par Cyril Northcote Parkinson le 19 novembre 1955 dans un article publié dans la revue The Economist et reprise ensuite avec neuf autres articles du même auteur dans un ouvrage intitulé Parkinson’s Law And Other Studies In Administration aux éditions The Riverside Press, en 1957. Contrairement à une idée très répandue, la loi de Parkinson n'est pas la définition de l’état gazeux ou loi des gaz appliquée au monde du travail. Causes[modifier | modifier le code] C. 1) La loi des gaz appliquée au travail : cet élément permet à C. 2) Les deux forces qui dictent le comportement des fonctionnaires, et que la longue expérience de C. En pourcentage cela donne la formule : Bibliographie[modifier | modifier le code]
Règle de Taylor
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Règle de Taylor est une règle moderne de politique monétaire, énoncée en premier lieu par l’économiste John B. Taylor, en 1993. Elle relie le taux d'intérêt décidé par la banque centrale au taux d'inflation de l'économie et à l’écart entre le niveau du PIB et son niveau potentiel : avec le taux directeur fixé par la banque centrale à l’instant le taux d'inflation, la cible d'inflation de la banque centrale, le taux d'intérêt réel à l’instant et les niveaux respectifs du PIB et du PIB potentiel, et des coefficients. Les coefficients sont soit calibrés, soit déterminés économétriquement par les économistes des banques centrales, pour la zone monétaire concernée ; l’équation de Taylor (ou bien une de ses variantes) permet alors de calculer la valeur optimale à fixer pour le principal taux directeur de la banque centrale, ce dernier ayant une grande influence sur les taux d’intérêt de la zone économique. Interprétation[modifier | modifier le code] ).
Loi de Pareto
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom. Sur les autres projets Wikimedia : Pareto, sur Wikisource Patronyme[modifier | modifier le code] Pareto est un nom de famille notamment porté par : Graziella Pareto (1889-1973), soprano espagnole.Lorenzo Pareto (1800-1865), géologue et ministre italienRaphaël Pareto (ou Raffaele) (1812-1882), père de Vilfredo Pareto et ingénieur italien.Vilfredo Pareto (1848-1923), sociologue et économiste italien, voir aussi Optimum de Pareto. Autres[modifier | modifier le code]
Principe de Peter
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le principe de Peter, également appelé « syndrome de la promotion Focus », est une loi empirique relative aux organisations hiérarchiques proposée par Laurence J. Peter et Raymond Hull dans l'ouvrage Le Principe de Peter (1970)[1]. Selon ce principe, « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence » avec le corollaire qu'« Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité. » L'ouvrage de Peter et Hull est rédigé sur un ton satirique mais le principe qu'il expose a fait l'objet d'études universitaires étudiant sa validité par la modélisation ou par la confrontation à des cas réels, certaines concluant à sa validité complète ou partielle. Présentation de la thèse[modifier | modifier le code] Explication du principe[modifier | modifier le code] Ces dernières hypothèses ne sont qu'une interprétation non systématiquement retenue du principe de Peter. ↑ Laurence J.
Loi de Hofstadter
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de Hofstadter (ou Loi de glissement de planning) est une loi empirique concernant la difficulté de la planification dans le domaine de la recherche et du développement. Elle est régulièrement constatée dans le domaine du développement de logiciel. Elle affirme : « Il faut toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte de la Loi de Hofstadter. » Cette loi a été énoncée par l'universitaire américain Douglas Hofstadter dans son œuvre-phare, Gödel, Escher, Bach : Les Brins d'une Guirlande Éternelle (1979, Prix Pulitzer en 1980). Dans le domaine du génie logiciel, la méthode d'extreme programming tente de prendre en compte la difficulté évoquée par la loi de Hofstadter. Cette loi fut initialement en relation avec les ordinateurs jouant aux échecs, où les meilleurs joueurs battaient toujours les machines, même si les machines surpassaient les joueurs dans l'analyse récursive. Voir aussi[modifier | modifier le code]
Loi de Brooks
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de Brooks — d'après Frederick Brooks — est une prédiction sur la productivité des projets informatiques : « Ajouter des personnes à un projet en retard accroît son retard » (formulation originale : « Adding manpower to a late software project makes it later »). Le postulat est que la plupart des tâches ne sont pas partitionnables et que les nouveaux arrivants vont faire perdre du temps aux équipes en place en temps de communication.
Paradoxe du menteur
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le paradoxe du menteur est un paradoxe dérivé du paradoxe du Crétois (ou paradoxe d'Épiménide). Ce paradoxe aurait été inventé par Eubulide, un adversaire d'Aristote[1]. Sous sa forme la plus concise, il s'énonce ainsi : « un homme déclare « Je mens ». Si c'est vrai, c'est faux. En tant qu'énoncé, cette phrase dit : « Cette phrase est fausse. » ;En tant que propos, il faut comprendre : « Je mens maintenant. » Le paradoxe[modifier | modifier le code] On attribue le paradoxe du menteur à Épiménide le Crétois (VIIe siècle av. « Un homme disait qu'il était en train de mentir. On pourrait allonger ce paradoxe par cet énoncé : « La phrase suivante est fausse. Attribuons à Épiménide le propos « Tous les Crétois sont des menteurs. » Ceci était considéré par les philosophes antiques comme un paradoxe puisqu'il échappait au principe de non-contradiction. Les interprètes modernes ont résolu ce paradoxe en l'étalant dans l'espace.