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Jalons Pour l'histoire du temps présent

Jalons Pour l'histoire du temps présent
Le 10 octobre 1954, un groupe de nationalistes algériens fonde le Front de Libération National (FLN). Leur objectif : mener une guérilla révolutionnaire visant à arracher l'indépendance algérienne à la France. Le premier acte de ce soulèvement a lieu dans la nuit du 1er novembre 1954 : 70 attentats disséminés sur une trentaine de points du territoire algérien visent à saboter des installations névralgiques (radio, centraux téléphoniques, dépôts de pétrole...) et à toucher des casernes et des gendarmeries afin d'y récupérer des armes. Ces attentats, qui devaient épargner les civils, font huit morts, parmi lesquels un jeune instituteur français, Guy Monnerot. Philippe Tétart Related:  Histoire Terminale

Jalons Pour l'histoire du temps présent Forum d'Alger, 4 juin 1958, 19 heures. Face à la foule algéroise, flanqué de Salan (à gauche) et de Soustelle (à droite), le général de Gaulle s'apprête à prononcer un discours clef. Il s'adresse à l'immense foule présente, mais aussi et il le sait, par médias interposés, à l'ensemble de la communauté française. De quelle arme dispose-t-il pour tenter de mettre fin à plusieurs mois de crise politique en France et de quinze jours de climat putschiste en Algérie ? De "l'ambiguïté de son discours". Ainsi en va-t-il pour son fameux "Je vous ai compris". Au bout du compte, terminant sur le thème de réconciliation, il fait en sorte que son discours puisse donner lieu à des interprétations diverses. Philippe Tétart

Les regrets du général Aussaresses sur la torture en Algérie Par Francetv info Mis à jour le , publié le Partager Le général Paul Aussaresses, mort mardi 3 décembre à l'âge de 95 ans, avait exprimé ses regrets en 2001 sur France 3, revenant sur son passé de tortionnaire durant la guerre d'Algérie. Cette année-là, il avait admis dans son livre Services spéciaux, Algérie 1955-1957 (ed. En 1957, le général Jacques Massu, commandant la 11e division parachutiste, lui demande de rétablir l'ordre à Alger. Invité du magazine "Pièces à conviction", l'ancien responsable des services de renseignement à Alger semblait revenir sur ses déclarations. Face à Elise Lucet, il assurait que "la solution torture était une exception".

Harkis, les oubliés de la guerre d’Algérie – Histoire et témoignages Harkis… Les oubliés Harkis… Les oubliés Les harkis sont les Algériens qui ont choisi de combattre aux côtés de l’armée française durant la guerre d’Algérie (1954-1962). Craignant les représailles du Front de libération nationale (FLN) après la signature des accords d’Évian, en mars 1962, environ 100 000 d’entre eux ont quitté l’Algérie pour s’installer dans le sud de la France. © Crédits : FRANCE 24 - Textes : Tahar Hani - Réalisation Multimédia : Hussein Emara - Traduction : Moïna Fauchier Delavigne - Edition : Céline Curiol - Secrétariat de rédaction : Jean Baptiste Marot - Conception graphique : Emmanuelle Nicolas et Marine Tanguy - Développement : Mary Lou for codrops - Terry Prudent. Qui sont les harkis ? Les harkis sont les Algériens qui ont choisi de combattre le Front de libération nationale (FLN) aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’Algérie (1954-1962). Le Bachagha Boualem, un symbole des harkis Des harkis témoignent Rabah Soltani Ibrahim Sadouni Les enfants des harkis

Chronologie de la guerre d'Algérie Sommaire Principaux événements[modifier | modifier le code] Chronologie détaillée[modifier | modifier le code] 1954, Début des hostilités[modifier | modifier le code] À partir du Caire, le FLN diffuse une émission radiophonique invitant le peuple d'Algérie à s'associer dans une lutte nationale pour la « restauration de l'État algérien, souverain, démocratique et social, dans le cadre des principes de l'islam » et de mettre fin à une colonisation qui dura près d'un siècle et demi : « À la volonté criminelle de quelques hommes doit répondre une répression sans faiblesse. 1955, l’état d’urgence et la mobilisation du contingent[modifier | modifier le code] Le 25 janvier, Jacques Soustelle est nommé gouverneur général avec pour mission de négocier des réformes avec les modérés algériens. 1956, les pouvoirs spéciaux, le congrès de la Soummam[modifier | modifier le code] août 1956 (incendie de la forêt de Baïnem) — Discours de Mostaganem, 6 juin 1958 Cet exode concerne trois groupes : Guerre d'Algérie

La guerre d’Algérie a commencé à Sétif le 8 mai 1945, par Mohammed Harbi (Le Monde diplomatique, mai 2005) Désignés par euphémisme sous l’appellation d’« événements » ou de « troubles du Nord constantinois », les massacres du 8 mai 1945 dans les régions de Sétif et de Guelma sont considérés rétrospectivement comme le début de la guerre algérienne d’indépendance. Cet épisode appartient aux lignes de clivage liées à la conquête coloniale. La vie politique de l’Algérie, plus distincte de celle de la France au fur et à mesure que s’affirme un mouvement national, a été dominée par les déchirements résultant de cette situation. La défaite de la France en juin 1940 a modifié les données du conflit entre la colonisation et les nationalistes algériens. Avec le débarquement américain, le climat se modifie. Vient se joindre à eux un des représentants les plus prestigieux de la scène politique : Ferhat Abbas. Alors, l’histoire s’accélère. L’ouverture de vraies discussions avec les nationalistes s’imposait. Cette confrontation s’était préparée dès avril. Les conséquences du séisme sont multiples.

Algérie - La guerre d'indépendance Occupée par la France en 1830, l'Algérie devient en 1954 le théâtre de la plus douloureuse guerre de décolonisation qu'ait connue la France et même l'ensemble des pays européens. C'est le résultat des maladresses gouvernementales, de l'égoïsme obtus des colons européens et des brutalités sans scrupules des indépendantistes musulmans. Une « guerre sans nom » Encouragés par la défaite française en Indochine, les indépendantistes algériens lancent une trentaine d'attentats plus ou moins désordonnés le 1er novembre 1954. C'est la « Toussaint rouge » : récoltes incendiées, gendarmerie bombardée... Peu après est créé au Caire le Front de Libération Nationale (FLN), par Ahmed Ben Bella, un indépendantiste en rupture avec le MTLD de Messali Hadj, qu'il juge trop modéré. Sur le moment, la « Toussaint rouge » passe inaperçue dans l'opinion française. Mais les « fellagha » (coupeurs de route) du FLN multiplient les meurtres de notables musulmans favorables à la présence française.

guerre d'Algérie 1954-1962 Conflit qui opposa, en Algérie, les nationalistes algériens au pouvoir d'État français. La guerre d'Algérie, menée par la France de 1954 à 1962 contre les indépendantistes algériens, prend place dans le mouvement de décolonisation qui affecta les empires occidentaux après la Seconde Guerre mondiale, et notamment les plus grands d'entre eux, les empires français et britannique. Quand l'insurrection est déclenchée, l'indépendance du Viêt Nam vient d'être arrachée – les forces françaises ont été défaites à Diên Biên Phu, ce qui constitue un encouragement pour tous les peuples colonisés. Quant à l'indépendance des deux protectorats maghrébins, le Maroc et la Tunisie, elle est en cours de négociation. Cette guerre – que, jusqu'en 1999, l'État français s'obstina à ne désigner officiellement que par les termes d'« opérations de maintien de l'ordre » – allait apporter, après maints déchirements entre opposants réformistes et nationalistes, l'indépendance au peuple algérien. 1. 1.1. 1.2. 1.3. 2.

quel est le bilan de la guerre de décolonisation de la guerre d'Algérie et quelles en sont les conséquences ? La guerre d'Algérie et la décolonisation. - Cours 3ème Mistral Comme nous avons pu le constater, ce documentaire se concentre sur le problème algérien. Mais pour le comprendre correctement, il nous faut le replacer dans son contexte historique, contexte qui est rapidement et sommairement évoqué avec la présentation de Pierre Mendes France. Le Contexte. Lorsqu'ont lieu les attentats de la toussaint 1954 en Algérie, de nombreux territoires colonisés par les Européens au 19ème siècle ont obtenu leur indépendance. L'Inde a obtenu son indépendance en 1947après de longues et difficiles négociation avec la Grande Bretagne. Après une guerre de près de 10 ans face à la France, l'Indochine (le Laos, le Cambodge et le Vetnam) devient indépendante en juillet 1954 (quelques mois à peine avant les attentats d'Algérie) suite aux accords de Genève. En Afrique, la Libye se déclare indépendante en décembre 1951. En juillet 1954 à Carthage (Tunisie), Pierre Mendés France prononce un discours qui ouvre la négociation à l'indépendance de la Tunisie. L'Algérie c'est la France!

Guerre d'Algérie : bilan des pertes Bilan des pertes de la guerre d'Algérie Dans un article récent du Nouvel Observateur (28 février 2002), Jean-Paul Mari évalue à 250 000 Algériens et à 30 000 Français le nombre des morts de cette guerre meurtrière et cruelle. Les pertes françaises Les pertes militaires françaises - Français de métropole et d'Algérie, « Français musulmans », légionnaires - sont les mieux connues : 27 500 militaires tués et un millier de disparus. Pour les civils français d'Algérie,1e nombre est de 2 788 tués et 875 disparus jusqu'au cessez-le-feu. Les pertes de la population algérienne Elles sont très difficiles à évaluer, car les sources sont divergentes. Des historiens se sont penchés sur la question : Guy Pervillé s'est appuyé sur des données démographiques - notamment les recensements de 1954 et 1966 - pour conclure à une fourchette de 300 000 à 400 000 victimes.

Algérie - La guerre d'indépendance Occupée par la France en 1830, l'Algérie devient en 1954 le théâtre de la plus douloureuse guerre de décolonisation qu'ait connue la France et même l'ensemble des pays européens. C'est le résultat des maladresses gouvernementales, de l'égoïsme obtus des colons européens et des brutalités sans scrupules des indépendantistes musulmans. Une « guerre sans nom » Encouragés par la défaite française en Indochine, les indépendantistes algériens lancent une trentaine d'attentats plus ou moins désordonnés le 1er novembre 1954. C'est la « Toussaint rouge » : récoltes incendiées, gendarmerie bombardée... Peu après est créé au Caire le Front de Libération Nationale (FLN), par Ahmed Ben Bella, un indépendantiste en rupture avec le MTLD de Messali Hadj, qu'il juge trop modéré. Sur le moment, la « Toussaint rouge » passe inaperçue dans l'opinion française. Mais les « fellagha » (coupeurs de route) du FLN multiplient les meurtres de notables musulmans favorables à la présence française.

Bibliographie: Qui sont les Harkis et en quoi leur situation est-elle complexe ?

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