Même en hiver, la fonte des glaces ouvre le passage nord aux tankers Des bateaux de plus en plus imposants arrivent à présent à franchir les mers du nord de la Sibérie en hiver. Il y a quelques années, voir un tanker réussir à rejoindre le Japon en été par cette route était encore du domaine du miracle. Cela risque également de rendre possible l'exploitation d'hydrocarbures dans ces régions jusque là protégées par la glace. C’est une première pour un bateau aussi imposant: un tanker russe de gaz liquéfié a traversé en hiver la route nord au-dessus de la Sibérie pour aller de Hammerfest en Norvège à Tobata au Japon. Avez-vous déjà partagé cet article? L'ONU alarmée par la fonte record des glaces de l’Arctique en 2012 L’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l’ONU, s’est déclarée alarmée jeudi par la «fonte record des glaces de l’Arctique en août-septembre», dans son rapport annuel sur le climat 2012, publié à Genève. L’OMM a en outre confirmé que l’année 2012 se classe parmi les dix années les plus chaudes jamais observées, depuis le début des relevés en 1850. Le précédent record de la fonte de la banquise datait de 2007. En 2012, «la fonte record» de la banquise de l’Arctique, constatée en août-septembre s’est traduite par un chiffre inférieur de 18% au précédent record en 2007 de 4,18 millions de km2. «Le chiffre de cette année représente une diminution de 49% par rapport à la moyenne des minima pour la période 1979-2000», indique l’OMM. La calotte glaciaire du Groenland a également «très fortement fondu début juillet», atteignant «97%» à la mi-juillet, et il s’agit «de la fonte la plus importante depuis le début des observations satellites, il y a 34 ans».
Samedi-sciences (92): l'Antarctique fond par en-dessous L’image des icebergs se détachant de la banquise est le signe le plus visible du fait que l’Antarctique perd progressivement de la glace. Mais un autre phénomène entre en jeu : les plates-formes de glace qui prolongent la calotte polaire et flottent au-dessus de l’océan fondent par en-dessous, sous l’effet des courants océaniques chauds. Or, une équipe de glaciologues de l’université de Californie (Irvine), vient de démontrer que le deuxième phénomène est plus important que le premier : 55% de la masse de glace perdue chaque année disparaît à cause de la fonte à la base des plates-formes en contact de l’océan. L’étude, dirigée par le glaciologue français Eric Rignot, et publiée le 13 juin dans Science, est la première à quantifier précisément le rôle des deux phénomènes. Pour parvenir à ce résultat, Rignot et ses collègues ont calculé la masse des plates-formes de glace qui flottent sur l’océan en utilisant des observations radar effectuées par des satellites ou des avions.
Réchauffement climatique: le Pôle Nord est un lac depuis le 13 juillet Un lac au Pôle Nord le 25 juillet 2013 (capture d'écran NPEO) L’observatoire environnemental du Pôle Nord aurait filmé la fonte de l’épaisse croute de glace du 30 juin au 25 juillet. Selon la vidéo – une succession d’images fixes -, à partir du 13 juillet, celle-ci se serait transformée en un vaste lac. 5°c de plus Tout là-haut, les températures ont atteint 3°c, soit 5°c de plus que les normales saisonnières. L’arrivée de cyclones dans les prochains jours devrait encore amplifier le phénomène pour atteindre des niveaux jamais observés depuis le début des observations en 1970. Une disparition complète dans un avenir proche Le phénomène devrait encore s’amplifier et les scientifiques estiment que, d’ici à 2020, c’est l’ensemble de l’océan glacial arctique qui sera libéré des glaces en été. Les conséquences sont colossales Des conséquences géopolitiques avec la course à l’exploitation des ressources naturelles de cet espace longtemps inaccessible.
Antarctic moss a charming but chilling sign of warming A fleecy clump of moss growing on the Antarctic Peninsula might not seem like much of a sight to behold, but it’s a sign of a climate in flux. The patch of Polytrichum moss, sampled in 2008 by scientists at Alexander Island’s Lazarev Bay, either did not exist or was slumbering beneath ice when the peninsula was first spotted by Russian sailors in 1820. But now it is flourishing on ice-free rock — the world’s southernmost such moss bank. The Antarctic Peninsula is one of the fastest-warming regions in the world, with temperatures rising by one degree Fahrenheit every decade since 1950 — although that rate of warming has recently slowed. As the peninsula warms, and as its ice thaws and rainfall and snowfall becomes more common, soil organisms and simple plants are seizing on new growing opportunities. The Lazarev Bay moss bank is being exposed to life-giving sunlight during the warmer months, when a blanket of winter snow melts away from its surface.
The Arctic hasn’t been this hot for 120,000 years The last time the Canadian Arctic was as warm as it is today, our ancestors were only just beginning to migrate out of Africa. A study published in Geophysical Research Papers suggests that recent temperatures in the region were unmatched during the last 120,000 years. “Our results indicate that anthropogenic increases in greenhouse gases have led to unprecedented regional warmth,” said University of Colorado at Boulder professor Gifford Miller, the lead author of the new paper. Over three years, Miller and his colleagues collected dead clumps of moss that were left exposed by receding ice caps on Baffin Island, the largest island in Canada’s Arctic Archipelago. The ancient rooted plants emerging beneath the four ice caps must have been continuously ice-covered for at least 44 [thousand years]. The scientists found that the Arctic has been warming in recent decades, following thousands of years of cooling. Baffin Island’s peaks have been covered with ice caps throughout modern history.
Message In A Bottle Found In Arctic Glacier Ultimately Reveals Global Warming In Region (PHOTO) More than half a century ago, on July 10, 1959, American glaciologist and explorer Paul T. Walker was working in a remote region of the Canadian Arctic, the Los Angeles Times reports. In a quirky stroke of genius, Walker left a handwritten note to any scientists who might come behind him, and he stuck the message in a bottle under a pile of rocks. "To Whom it May Concern: This and a similar cairn 21.3 feet to the west were set on July 10, 1959," the note states. (Story continues below) Walker hoped that anyone who found the note might take new measurements and send them to his lab at Ohio State University, the Times reports. Dr. Vincent, a biologist, and his colleague Denis Sarrazin found the note over the summer in a very remote area near the edge of a glacier, he told GrindTV Outdoor. The pair carried out Walker's wish, measuring the distance to the glacier in question, just as Walker had done decades earlier. Also on HuffPost:
Want to cut Arctic warming in half? Curb emissions now, study says Global warming is changing the Arctic so quickly that experts say we should expect an ice-free Arctic Ocean in the summer within just a few decades. But a group of scientists says there is a way to spare the Arctic from more disastrous climate change. In a new paper, they say that reducing global carbon emissions now could cut Arctic warming nearly in half by century’s end. Society already has released enough carbon dioxide into the Earth’s atmosphere that over the next few decades temperatures in the Arctic will continue to rise two to three times faster than in Earth’s middle latitudes, according to the study. “Over the next 20 or 30 years, the fix is in,” said James Overland, an oceanographer at the National Oceanic and Atmospheric Administration and lead author of the scientific paper. Starting mid-century, society’s decisions about how to address climate change could begin to kick in, Overland said. tony.barboza@latimes.com
Chasse, pêche et changement climatique: le quotidien des autochtones en Alaska Il y a encore quelques années, Willard Church Jr. devait creuser parfois plus d'un mètre dans la glace jusqu'à la fin avril pour pouvoir pêcher dans le fleuve Kanektok, qui coule près de chez lui, à Quinhagak, en Alaska. Mais depuis quelque temps, le cours d'eau est à peine gelé au printemps, signe bien tangible du réchauffement climatique qui touche l'Etat américain et contraint ses habitants, pour beaucoup des autochtones vivant des ressources de la nature, à changer leur mode de vie traditionnel. "J'ai passé ma vie entière à suivre ce mode de subsistance (...), avec des expéditions de chasse et de pêche de dix jours dans les montagnes", expliquait ainsi M. Church, Esquimau Yupik de 55 ans, en faisant visiter récemment à l'AFP son petit village de 700 habitants, perdu entre la mer de Bering et la baie de Kuskokwim. "On a grandi à une époque où l'hiver était un véritable hiver, où nos anciens se souvenaient de congères aussi hautes que le toit des maisons. - Débâcle - Pour M.