background preloader

La fonte des glaces polaires s'accélère

La fonte des glaces polaires s'accélère
La fonte des glaces polaires s'est accélérée ces vingt dernières années sous l'effet du réchauffement climatique, surtout au Groenland, contribuant pour 20% à la montée des océans sur cette période, selon l'estimation la plus précise jamais faite à ce jour et publiée jeudi. Une équipe internationale de chercheurs a effectué cette étude importante, qui paraît dans la revue américaine Science du 30 novembre au moment où se déroule la dernière conférence de l'ONU sur le climat à Doha, au Qatar. Le niveau de la mer s'est élevé en moyenne depuis 1992 de plus de 55 mm (3 mm par an), dont la plus grande partie est attribuable à l'expansion thermique de l'eau. Estimations plus précises Environ deux tiers des glaces fondues se situaient au Groenland et le reste dans l'Antarctique, précisent ces chercheurs, qui se sont appuyés sur un grand nombre d'images satellite de la Nasa et de l'ESA, l'agence spatiale européenne. Mieux prédire la montée des eaux La fonte devrait s'accélérer M.Gr. avec AFP Related:  Fonte de la banquise / calotte

Même en hiver, la fonte des glaces ouvre le passage nord aux tankers Des bateaux de plus en plus imposants arrivent à présent à franchir les mers du nord de la Sibérie en hiver. Il y a quelques années, voir un tanker réussir à rejoindre le Japon en été par cette route était encore du domaine du miracle. Cela risque également de rendre possible l'exploitation d'hydrocarbures dans ces régions jusque là protégées par la glace. C’est une première pour un bateau aussi imposant: un tanker russe de gaz liquéfié a traversé en hiver la route nord au-dessus de la Sibérie pour aller de Hammerfest en Norvège à Tobata au Japon. Avez-vous déjà partagé cet article? Dégel de l'Arctique Faribanks, Alaska – À l’autre extrémité du spectre polaire, on retrouve les glaciers. Ces monstres, dont certains sont grands comme l’île du Prince-Édouard, parlent aussi du réchauffement. Ils sont en retraite pratiquement partout dans le monde. C’est ce qu’a constaté Anthony Arendt, du Geological Institute à Fairbanks, en Alaska. Ce Canadien d’origine avait travaillé auparavant sur les glaciers du Haut Arctique canadien et des Rocheuses. « Qu’un glacier grandisse ou rapetisse dépend de la quantité de neige qu’il reçoit pendant l’hiver et de la température pendant l’été. En Alaska, on a utilisé une caméra montée sous un avion pour mesurer le relief des glaciers. À peine une centaine de glaciers sont suivis sur une base régulière, parmi les quelque 200 000 glaciers de la planète. Bien sûr, ce n’est pas la même chose en Alaska. Journaliste : Mario Masson Réalisatrice : Jeannita Richard Adaptation pour Internet : Karine Boucher et Caroline Paulhus Correction : Josée Bilodeau

Fonte sans précédent de la calotte glaciaire du Groenland | Changements climatiques Selon les données de trois satellites analysées par la NASA et des scientifiques universitaires, environ 97 % de la surface de la calotte glacière avait connu une période de dégel à la mi-juillet, a indiqué l'Agence dans un communiqué. «C'est tellement sans précédent que je me suis d'abord interrogé sur le résultat : était-ce bien réel ou était-ce dû à une erreur de données?», a commenté Son Nghiem, de la NASA. L'expert précise avoir remarqué la disparition de la majeure partie de la glace du Groenland au 12 juillet en analysant les données d'un premier satellite. Les résultats des deux autres satellites ont confirmé cette découverte. Ces résultats ont été connus quelques jours après qu'un immense bloc de glace de deux fois la superficie de Paris ou Manhattan s'est détaché d'un glacier du Groenland. Au cours de l'été, la moitié en moyenne de la surface glaciaire du Groenland fond naturellement, explique la NASA.

Fonte de glace record en Arctique La fonte des glaces dans l’Arctique s’accélère Alors que les ours polaires pâtissent déjà depuis des années des bouleversements climatiques, la glace en Arctique aurait fondu encore plus vite cette année, affirment National Snow, le gouvernement des États-Unis et l’Ice Data Centre (NSIDC). Le diagnostic n’est pas réjouissant pour l’état de la glace dans l’Arctique. Effectuées par des chercheurs de l’Université de Washington, les observations par satellite montrent en effet que la banquise, qui se régénère naturellement chaque année, couvre… 508 800 kilomètres carrés de moins cette semaine de juin par rapport à celle de l’année dernière, soit un peu moins la superficie de la France (!) Le réchauffement climatique Le mois de juin 2012 est à cet égard le pire depuis 1979 et le début des relevés de données. Les récents taux de perte de glace seraient également compris entre 100 000 et 150 000 kilomètres carrés par jour, ce qui est plus du double du taux de climatologique.

La banquise arctique ne cesse de diminuer : 2018, 2e record de fonte après 2017 La banquise arctique poursuit sa régression : le 17 mars 2018, son étendue maximale était de seulement 14,58 millions de km², le deuxième plus faible record enregistré depuis près de 40 ans. Chaque année, la couverture de glace de mer recouvrant l'océan Arctique et les mers environnantes s'épaissit et s'étend pendant l'automne et l'hiver, atteignant son maximum annuel entre la fin février et le début avril. Puis, la glace fond en partie au printemps et en été jusqu'à ce qu'elle atteigne son minimum annuel en septembre. Or, au cours des dernières décennies, la glace de mer arctique a diminué au cours des saisons de croissance et de fonte, au point qu'un record de fonte a été établi le 7 mars 2017 avec seulement 13,98 millions de km² de banquise mesuré par satellite. Selon les données du GISS de la NASA, depuis les années 1990, l'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne planétaire. La fonte de la banquise augmente-t-elle le niveau des océans ? Droits de reproduction du texte

L'ONU alarmée par la fonte record des glaces de l’Arctique en 2012 L’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l’ONU, s’est déclarée alarmée jeudi par la «fonte record des glaces de l’Arctique en août-septembre», dans son rapport annuel sur le climat 2012, publié à Genève. L’OMM a en outre confirmé que l’année 2012 se classe parmi les dix années les plus chaudes jamais observées, depuis le début des relevés en 1850. Le précédent record de la fonte de la banquise datait de 2007. En 2012, «la fonte record» de la banquise de l’Arctique, constatée en août-septembre s’est traduite par un chiffre inférieur de 18% au précédent record en 2007 de 4,18 millions de km2. «Le chiffre de cette année représente une diminution de 49% par rapport à la moyenne des minima pour la période 1979-2000», indique l’OMM. La calotte glaciaire du Groenland a également «très fortement fondu début juillet», atteignant «97%» à la mi-juillet, et il s’agit «de la fonte la plus importante depuis le début des observations satellites, il y a 34 ans».

Nouveau record de fonte des glaces en Arctique | Science Une photo des glaces en Arctique prise au nord-ouest de l'Alaska. Photo : U.S. Coast Guard / NSIDC La banquise de l'océan Arctique a atteint un nouveau record de fonte, selon des chercheurs de l'Université du Colorado, qui y voient un nouveau signe des effets à long terme du réchauffement climatique. La banquise a rétréci de 70 000 kilomètres carrés depuis le dernier record de fonte, qui remonte à septembre 2007. Comme l'été n'est pas encore terminé, les scientifiques estiment que le phénomène pourrait s'intensifier dans les semaines à venir. « Ce record n'est qu'un chiffre [...], mais aussi le signe d'un changement fondamental de la couverture glaciaire de l'Arctique », a averti Walt Meier, scientifique à l'Université du Colorado. Ces mêmes chercheurs avaient sonné l'alarme sur la fonte des glaces en Arctique la semaine dernière. Ces dernières années, la planète a enregistré de nombreuses températures record.

La banquise arctique pourrait complètement disparaître d'ici à quatre ans La fonte des glaces de mer du pôle Nord s'accélère au point qu'elles pourraient avoir totalement disparu, en été, entre 2015 et 2016, selon Peter Wadhams, de l'université de Cambridge. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric La fonte de la banquise arctique s'accélère au point qu'elle pourrait avoir totalement disparu en été d'ici à quatre ans. C'est la mise en garde de l'un des plus grands spécialistes du sujet, Peter Wadhams, dans le Guardian, lundi 17 septembre, alors que la superficie des glaces de mer de l'hémisphère Nord est sur le point d'atteindre son plus bas historique. Wadhams, qui dirige le département de physique de l'océan polaire à l'université de Cambridge, en Angleterre, a passé de nombreuses années à recueillir des données sur l'épaisseur de la glace grâce aux mesures de sous-marins parcourant l'océan Arctique. "UNE CATASTROPHE MONDIALE" en 2015 OU 2016 Peter Wadhams appelle alors à "des mesures urgentes" pour limiter l'augmentation des températures.

L'Arctique fond plus vite que prévu L’Arctique est plus sensible que prévu aux changements climatiques selon un récent rapport. Cliquer sur la photo pour agrandir Un récent rapport présenté début mai à Copenhague par l’AMAP (Arctic Monitoring and Assessment Programme) lors de la conférence intitulée The Artic as a Messenger for Global Processes – Climate Change and Pollution enfonce le clou sur les changements rapides subis par tout l’écosystème de cette région polaire et plus particulièrement par la neige et le pergélisol. Le rapport fait le bilan des dernières recherches scientifiques effectuées sur la couverture neigeuse et la fonte du pergélisol dans l’Arctique et les nouvelles ne sont pas bonnes du tout. On sait que les pôles, et plus spécifiquement l’Arctique, subissent de plein fouet les effets du réchauffement climatique dû principalement aux émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. On peut télécharger en format PDF les résumés des articles présentés lors de cette conférence en cliquant sur ce lien

Conséquences de la fonte des glaces - CLIMAT, Une enquête aux pôles - CNRS - sagascience : Pourquoi se rendre aux pôles pour y étudier le climat ? Comment les recherches s’y organisent-elles ? Quels sont les domaines scientifiques concernés ? Comment vit-on aux pôles ? Autant de questions auxquelles cette animation donne des éléments de réponse, de façon vivante et ludique, à travers de nombreux films, photos, interviews et textes. Voir l'animation Augmentation du niveau des océans Au cours des deux derniers millions d’années, le niveau de la mer a varié de façon périodique au gré des alternances de périodes glaciaires et interglaciaires. Au cours du 20e siècle une nette augmentation de ce niveau est clairement détectée. Fonte des glaces terrestres La banquise, qui est de l’eau de mer gelée, flotte sur la mer. Contrairement à la fonte de la banquise, la fonte des glaces d'eau douce, c’est-à-dire des calottes glaciaires et des glaciers, contribue à la montée du niveau de la mer. Modification des courants océaniques De nouvelles routes maritimes au pôle Nord

Samedi-sciences (92): l'Antarctique fond par en-dessous L’image des icebergs se détachant de la banquise est le signe le plus visible du fait que l’Antarctique perd progressivement de la glace. Mais un autre phénomène entre en jeu : les plates-formes de glace qui prolongent la calotte polaire et flottent au-dessus de l’océan fondent par en-dessous, sous l’effet des courants océaniques chauds. Or, une équipe de glaciologues de l’université de Californie (Irvine), vient de démontrer que le deuxième phénomène est plus important que le premier : 55% de la masse de glace perdue chaque année disparaît à cause de la fonte à la base des plates-formes en contact de l’océan. L’étude, dirigée par le glaciologue français Eric Rignot, et publiée le 13 juin dans Science, est la première à quantifier précisément le rôle des deux phénomènes. Pour parvenir à ce résultat, Rignot et ses collègues ont calculé la masse des plates-formes de glace qui flottent sur l’océan en utilisant des observations radar effectuées par des satellites ou des avions.

Greenpeace lance "Save the Artic" Greenpeace surveille l’Arctique Depuis des années déjà, l’Arctique est menacé par le réchauffement climatique. Cette région se situant au pôle Nord se réchauffe, fond et disparait peu à peu avec la biodiversité qu’elle abrite. Au cours des trente dernières années, la banquise de l’Arctique a perdu un tiers de sa surface. Les activités humaines ne font pas bon ménage avec l’environnement. D’ici à 2030, elle pourrait complètement disparaître, a expliqué l’association écologique Greenpeace qui lance sa campagne « Save the Arctic ». La colonisation sans frontièresL’Arctic Sunrise et l’Esperanza, deux bateaux de Greenpeace, vont justement pouvoir être les témoins des mutations qu’a subit l’Arctique ces dernières années. Les grandes compagnies pétrolières ont déjà engagé leur argent dans le forage de cette zone restée éloignée des activités polluantes pendant longtemps. Crédits photos : Pierre Gleizes / Greenpeace

Groenland : vers une fonte record de la calotte glaciaire La calotte glaciaire du Groenland fond à une vitesse surprenante et pourrait atteindre son niveau le plus bas dans quelques semaines, ont affirmé, mardi 21 août, des scientifiques américains de l'université du Colorado. Une fonte d'autant plus spectaculaire, selon eux, qu'il n'y a pas eu d'événements météorologiques particuliers depuis 2007, date du précédent record. "Si la fonte s'arrêtait soudainement aujourd'hui, nous serions au troisième niveau le plus bas jamais enregistré par satellite. Il reste encore deux semaines de fonte, donc je pense que l'on va vers un nouveau record", a confié Mark Serreze, directeur du Centre des données sur les glaces à l'université du Colorado. Lire l'article : "Fonte record des glaces dans l'Arctique et au Groenland" La fonte de la calotte glaciaire est liée au réchauffement du climat, marqué par une hausse des températures et un réchauffement des océans, selon M. Lire l'entretien : "Les vagues de chaleur vont être plus intenses"

Related: