Pourquoi ne parlerions nous pas de violence et de masculinité ?
"Considérez votre carte d'identité masculine comme renouvelée" Affiche publicitaire pour le fusil automatique utilisé par Adam Lanza dans la tuerie de Sandy Hook, Newtown, Connecticut, décembre 2012. « La culture des armes aux États-Unis est on ne peut plus étroitement liée à la masculinité, mais cela demeure non dit » « Qu’est-ce qu’un sociopathe ? C’est une personne qui manque d’empathie »« La sociopathie est la manifestation extrême de la façon dont notre société socialise les garçons". Jackson Katz Sociologue Citations extraites de "Et les hommes, eux ? Vous avez vu et entendu, rapportés jusqu'à la nausée, dans vos medias habituels les reportages sur la tuerie de l'école maternelle Sandy Hook de Newtown, Connecticut, ce mois de décembre. Les armes ne sont pas aussi répandues en France qu'aux USA, et pour l'instant, il ne peut pas y avoir de tueries de masse d'une telle ampleur.
Pourquoi y a-t-il si peu de femmes en prison ?
Ogresses, sorcières, lécheuses de guillotine, viragos, Amazones, harpies, émeutières, pétroleuses… Au cinéma, dans la littérature et dans les médias, lorsque les femmes sont mises en scène comme des êtres violents, c'est pour les taxer d'«hystériques», autrement dit pour les mettre à l'asile. On ne met pas les aliénées en prison. Dans l'imaginaire collectif, la violence masculine est rationnelle, parce qu'elle s'inscrit dans une logique de défense du territoire: le mâle tue pour protéger sa femelle ou son pays. La femelle, en revanche, semble ne tuer que sous l'effet d'une folie utérine, emportée par ses hormones et ses instincts déséquilibrés… La frustration probablement. On imagine, en général, qu'une tueuse est une "mal-baisée", pire une "frigide desaxée", histoire à la fois de l'excuser (la pauvre) et de la classer au rayon des "irresponsables". Dans leur livre, l'existence du tabou, clairement dénoncée, fait l'objet de plusieurs analyses critiques.
« Si seulement il y avait plus d’hommes comme lui parmi les femmes »
Aujourd'hui je voudrais interroger la place des hommes dans le mouvement féministe. Ce texte peut déjà servir de préambule à la réflexion. L'idée m'est venu d'un homme sur twitter qui m'a interrogé sur cette place ; j'avoue bien volontiers que c'est le premier à m'avoir demandé cela. En 15 ans de féminisme je n'ai aucun souvenir qu'un homme ne m'ait jamais demandé "où je peux me situer ?". Le féminisme a connu différentes phases et la dernière a consisté à étudier la place de chacun dans la société. Sauf que. En tant qu'homme vous avez des privilèges, vous n'y pouvez rien c'est ainsi. Et vous êtes féministe. Vous avez été socialisé en tant qu'homme. Comprenez nous, un homme qui débarque et veut aider, alors qu'on est plutôt habituée à se faire envoyer chier, ca réveille notre féminitude. Alors qu'est ce que je peux dire aux hommes féministes ? Ne venez pas m'expliquer que la drague c'est cool si je ne le pense pas. Ne me libérez pas, je m'en charge.
Être féministe en soirée…
Être un OVNI Les féministes… (aïe quand on commence un article pas « les féministes » on perd déjà du monde)… Je disais, les féministes pourront vous le dire, il n’y a souvent rien de plus complexe à défendre que le droit des femmes autour d’un verre entre amis. On dit même que si on sait le faire, on arrive, au final, à tout défendre. C’est vous dire si j’ai du boulot. Car comme l’a bien fait remarquer Eve Robert sur le blog Mauvais Genre (que j’ai découvert pour l’occasion), c’est loin d’être évident pour une femme de venir briser des millénaires d’idées reçues avec 3 grammes d’alcool dans le sang et un auditoire qui, (il faut être honnête), n’est pas spécialement venu pour prendre des leçons. C‘est que ça demande un sacré travail sur soi le féminisme, tant nous sommes bourrés de petites habitudes sexistes auxquelles nous ne faisons plus vraiment attention. En arriver là… « Non mais en vrai c’est bien de s’engager hein ! Et bien pour le féminisme c’est pareil. Ou Y a du travail…
Les hommes et la masculinité : on ne naît pas homme, on le devient
« L’identité masculine n’a rien d’intangible : on ne naît pas homme, on le devient » : c’est en détournant la fameuse phrase de Simone de Beauvoir que Xavier Molénat conclut l’un de ses articles pour Sciences Humaines. Pour son numéro de juin, le magazine propose en effet un focus sur l’identité masculine (pour celles et ceux que ça branche, certains articles disponibles gratuitement sont linkés à la fin de cet article – n’hésitez pas à y faire un tour et à feuilleter le magazine, ce focus est sacrément bien fichu). Les hommes sont-ils en train de perdre le pouvoir, de passer au second plan, de se laisser écraser par des femmes de plus en plus dominantes (haha) ? Qu’entend-on par « identité masculine » ? Quelles idées fondent nos représentations du masculin ? La fin des haricots pour les porteurs de pénis ? Dans l’un de ses papiers, X. En bref, les hommes seraient f-i-n-i-s et les femmes gagneraient du terrain. La définition de l’homme nouveau est-elle arrivée ? BON. Pour aller plus loin…