Musique : La mort de Jean Ferrat Le chanteur s'est éteint en Ardèche samedi à l'âge de 79 ans. Retour sur la vie d'un artiste engagé, au service de tous les combats pour la fraternité, la révolte et l'idéal communiste, mais également un poète fou d'Aragon, qu'il a interprété avec talent. Jean Ferrat, qui résidait depuis des années en Ardèche, y est décédé samedi à l'âge de 79 ans, a annoncé le sous-préfet de Tournon-sur-Rhône. «Il est décédé à l'hôpital d'Aubenas», où il avait été hospitalisé quelques jours auparavant, a-t-il précisé. Jean Ferrat? Des chansons au drapeau rouge, diraient les uns. Jean Tenenbaum est né à Vaucresson le 26 décembre 1930, mais a grandi à Versailles. Chimie, guitare, jazz et Aragon La guerre arrive. Il rencontre le complice professionnel de toute sa carrière à venir, Gérard Meys, tour à tour agent artistique, éditeur et, plus tard, patron de label discographique. Tout décolle avec Nuit et Brouillard Le fou de poésie retrouve aussi Aragon en 1971. La grande poésie française dans la rue
humanisme Mouvement intellectuel qui s'épanouit surtout dans l'Europe du xvie siècle et qui tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des textes antiques. 1. Un terme à la multiple et féconde ambiguïté Le terme d'humanisme est l'un de ceux sur le sens desquels personne ou à peu près ne s'entend vraiment. C'est que le mot se trouve lié à l'évolution de la pensée occidentale, tout au long de plusieurs siècles de culture et d'histoire, comme en témoignent les emplois successifs des termes humanitas, humances, humain, humanité, humanisme, tous inséparablement liés. En latin déjà, humanitas désigne ce qui distingue l'homme de toutes les autres créatures, ce qui, donc, est précisément le propre de l'homme, la culture. 1.1. Au Moyen Âge, on appelle humaniores litterae les connaissances profanes, telles qu'elles sont apprises dans les facultés des arts (notre actuel enseignement du second degré), qui ouvrent elles-mêmes accès aux facultés – de rang élevé – où l'on enseigne le droit ou la médecine. 2.
Lecture du Spleen de Paris Quel moment plus propice que celui qu'accompagne la langueur estivale pour s'entendre raconter des histoires? Ecrites par des auteurs majeurs et lues par les plus grands de nos comédiens. C'est ce que nous vous proposons à travers un choix dans les archives de l'émission "Bonnes nouvelles, grands comédiens" produite par Patrice Galbeau entre 1970 et 1982. Avec la collaboration de l'INA, nous avons pu choisir parmi plus de cinq cents émissions les trente qui composent le programme que vous pourrez entendre du 12 au 30 août, tous les soirs de la semaine, de 20h à 21h. De Jean Giono à Francis Scott Fitzgerald, en passant par Boris Vian, Colette ou encore Virginia Woolf, des joyaux de la littérature s'offrent à l'écoute, portés par les grandes voix de notre répertoire, de Laurent Terzieff à Sami Frey, en passant par Jean-Louis Trintignant, Michel Piccoli, Edwige Feuillère, Madeleine Renaud, Judith Magre ou Emmanuelle Riva... Le Spleen de Paris, de Baudelaire par Jean Desailly : 1972
Langage et pouvoir symbolique L’acte de délégation et le fétichisme politique L’auteur analyse ensuite l’acte de délégation par lequel une personne donne pouvoir à une autre. Il qualifie cet acte de magique et précise qu’il permet de faire exister ce qui n’était qu’une collection de personnes plurielles, sous la forme d’une personne fictive, « un corps mystique incarné dans un corps social. » Pour pouvoir s’identifier au groupe et dire « je suis le groupe », « je suis donc le groupe est », le mandataire nous dit Bourdieu doit en quelque sorte s’annuler dans le groupe, faire don de sa personne au groupe, clamer et proclamer : « je n’existe que par le groupe .» Et donc nous dit Bourdieu l’usurpation du mandataire suppose la modestie et donc la dissimulation de l’usurpation (en s’affirmant comme simple ministre par exemple). Il y voit la définition même du pouvoir symbolique qui suppose la reconnaissance c'est-à-dire la méconnaissance de la violence qui s’exerce à travers lui.
Tous les numéros La revue des enseignants Vous êtes ici : Accueil > Tous les numéros Dernier numéro paru : La revue TDC propose tous les quinze jours un dossier complet consacré à un thème à dominante arts, littérature, histoire, géographie, sciences ou éducation à la citoyenneté. Plus d'infos sur la revue TDC Recherche multicritère Sortir avec TDC « De la Chine aux Arts Décoratifs », au musée des Arts Décoratifs à Paris jusqu’au 29 juin En lien avec « Les arts de l’Asie » et « La Chine, 2000 ans d’histoire » n°893 du 1er avril 2005 et n°1021 du 1er octobre 2011 « Les impressionnistes en privé » au musée Marmottan Monet à Paris jusqu'au 6 juillet 2014 En lien avec « Claude Monet »et « L’art du Paysage » n°1000 du 15 septembre 2010et n°1012 du 15 mars 2011 Inscrivez-vous à la newsletter TDC Prochains numéros La génétique 15 avril 2014Le Paris d'Haussmann1er mai 2014L'avenir des énergies15 mai 2014 Tous les numéros TDC n° 1073 Marguerite Duras Commander le n°1073 de TDC TDC n° 1072 La Réforme Commander le n°1072 de TDC La vision
Les phrases de Nelson Mandela qui ont inspiré l'humanité Dans cet article, nous allons parler de l’une des personnalités qui a marqué son temps. Avec une vie exemplaire et un grand talent, Nelson Mandela nous a légué de nombreuses choses, notamment des phrases inspiratrices qui peuvent nous aider lorsque nous traversons une mauvaise passe. Pour résumer la vie de cet homme merveilleux, nous pouvons dire qu’il a vécu en Afrique du Sud, qu’il fut le pionnier de l’anti-Apartheid, qu’il fêta ses 27 ans en prison, qu’il fut le premier président noir de son pays en 1994, qu’il prêcha pour la paix, l’unité raciale et le pardon, qu’il travailla pour la charité et qu’il mourut à 95 ans en 2013. Il est l’un des grands leaders du monde qui, grâce à sa vie et son combat, nous a donné l’un des meilleurs exemples de lutte pour la liberté. Les phrases de Nelson qui font réfléchir L’écriture de Mandela était si précise qu’elle donne la sensation qu’il est en train de nous parler réellement. Réflexions de Mandela sur l’humain et la mort
untitled Grand Entretien avec Richard David Precht “L’école doit redevenir un lieu qui stimule l’esprit créatif et le bonheur d’exister” Patrice van Eersel L’homme est par ailleurs un passionné de sciences, notamment de neurologie. Une passion qui, curieusement, l’amène aujourd’hui à focaliser son attention sur l’école et la pédagogie. Et à proposer une véritable utopie éducative pour le XXIe siècle. Oui, depuis l’enfance ! Votre dernier livre, « Anna, l’école et le bon Dieu » (pas encore traduit en français), utilise les récentes découvertes sur le cerveau pour s’attaquer férocement au système scolaire occidental dont vous dites qu’il « trahit nos enfants »… Absolument. Pourquoi dites-vous qu’il faut, non pas réformer, mais révolutionner l’école ? Pour au moins deux raisons. Vous insistez beaucoup sur l’ennui des élèves d’aujourd’hui… C’est une aberration. Les Français citent pourtant volontiers l’école allemande, supposée très ouverte aux activités physiques quotidiennes… Je suis marié avec une francophone, une Luxembourgeoise déjà mère de trois enfants que j’ai vus grandir dans le système français. Pourquoi ?
Le Trouble - Portail «Vous êtes raciste. C'est le cadeau que je veux que vous acceptiez, que vous embrassiez» C’est un texte en forme de méditation, qui est bien plus qu'une lettre - même s'il commence ainsi - ou qu’une simple démonstration rationnelle. Un billet, publié sur le site du New York Times par George Yancy, professeur de philosophie à l’université Duquesne à Pittsburgh, qui vise surtout à créer un état d’esprit d'humilité et d'introspection permanente; à susciter en vous l'envie de combattre, mais avec votre cœur et votre intelligence pour seules armes. Il ne devrait, sans doute, être commenté, partagé, cité qu’en laissant passer quelques jours, quelques heures au moins après sa lecture. Il vous faudra aussi sans doute plusieurs lectures. Et surtout, un temps de repos, hors des réseaux sociaux, du tumulte, des débats houleux sur la Toile, des opinions tranchées, des réponses hâtives, des commentaires trop courts. Nous ne saurions trop vous conseiller d’aller le lire dans son intégralité. Empathie Cela démarre par une longue «captatio benevolentia», comme on dit en littérature.