Que deviennent les orphelins de la Première Guerre mondiale ? - Vidéo 6 millions d'orphelins errent dans toute l'Europe. Les petits Polonais échappés par miracle aux multiples affrontements de leur pays sont accueillis aux États-Unis. À Paris, les orphelins batailleurs de la butte de Montmartre ne sont pas misérables parce que l'état français accorde à ces enfants le statut de « pupille de la nation » jusqu'à leur majorité. En Russie, leur nombre est incalculable. Avec la guerre civile qui tue leurs parents, la victoire en 1922 des communistes va amener le goulag, les camps de concentration de Lénine, puis de Staline et va jeter dans les rues d'autres orphelins. La Grande-Bretagne est confrontée au même douloureux problème de la délinquance des orphelins. Réalisateur : Isabelle Clarke, Daniel Costelle Producteur : Clarke Costelle et Cie Production : 2018 Diffusion : 2018
Le génocide arménien, un fait méconnu Cet article date de plus de neuf ans. Publié le 13/04/2015 22:51 Mis à jour le 14/04/2015 17:54 Durée de la vidéo : 5 min Pour la première fois hier, le pape a explicitement employé le terme de "génocide" pour dénoncer le massacre des Arméniens il y a un siècle, provoquant la colère des autorités turques. Massacré, torturé, mort de soif, le peuple arménien a été exterminé au début du XXe siècle. Le génocide commence au printemps 1915 et se poursuit pendant tout l'été par un exode vers le désert de Syrie et le sud de l'empire. À l'arrivée, pour les survivants, des camps très sommaires avec des tentes en toile. Partager : l’article sur les réseaux sociaux les mots-clés associés à cet article
La Grande Guerre en dates L'ultimatum austro-hongrois à la Serbie « La Serbie est une bande de brigands ! » (Guillaume II) Près d’un mois après l’attentat de Sarajevo, l’Autriche-Hongrie adresse un ultimatum inacceptable à la Serbie, accusée sans preuve décisive d’avoir aidé les terroristes. Atrocités allemandes en 1914 Affiche américaine d'Ellsworth Young évoquant les atrocités allemandes en Belgique. Ces exactions commises en août et septembre 1914 firent, en trois semaines, des milliers de victimes civiles, parmi la population suspectée de cacher des francs-tireurs. Les pelotons d'exécution appliquèrent ainsi immédiatement les décisions prises au nom des lois de la guerre par les forces armées allemandes, d'une manière expéditive, et sans que les victimes de ces exactions puissent bénéficier d'un procès équitable. Vingt mille maisons furent également détruites, notamment 600 à Visé et 1 100 à Dinant en Wallonie, la région belge placée dans l'axe principal de l'invasion et qui subit le plus ces atrocités. Localisation[modifier | modifier le code] Mais les événements dépassent le cadre wallon ou belge. En Belgique[modifier | modifier le code] La liste qui suit n'est pas exhaustive car on n'y retient que les localités qui eurent à subir dix morts au moins. En France[modifier | modifier le code]
Pierre Miquel : les gaz pendant la guerre de 14-18 Selon Pierre Miquel, malgré l'interdiction de la Convention de La Haye, tous les belligérants vont fabriquer et employer des gaz lors de la Première Guerre mondiale. Les Allemands sont les premiers à les utiliser, à Ypres, dans le Nord, en avril 1915, où ils disposent des bonbonnes de gaz le long des tranchées. Puis tout le monde s'y met. Mais il a fallu attendre 1917 pour avoir un modèle convenable de masques. Environ 160 000 soldats seront tués par les gaz, sans compter ceux qui sont morts des effets secondaires, des mois, voire des années plus tard... Pour en savoir plus sur la Première Guerre mondiale, découvrez en vidéo : quand a eu lieu la bataille de Verdun ;l'implication des forces britanniques dans la bataille de la Somme. Producteur : France 5 Diffuseur : France 5 Production : 2003
Les conséquences de la Première Guerre mondiale - Apocalypse 10 destins La guerre n’a pas épargné les civils. Ils subissent eux aussi l’invasion des puissances centrales, en Belgique et dans le nord de la France où, entre août et octobre 1914, on dénombre 6 500 victimes. Les bombardements en Grande-Bretagne font 1 414 morts et 3 416 blessés au printemps 1917. Sur le front oriental, on estime à 800 000 le nombre d’Arméniens victimes du régime turc qui est arrivé au pouvoir en 1913 par un coup d’État. On compte également 21,2 millions de blessés, dont 172 950 Canadiens. Ce bilan humain a des conséquences démographiques importantes au lendemain de la guerre, avec une surmortalité liée au conflit. Les reconstructions Les territoires situés dans les zones de combat, la Belgique, l’Italie, la Serbie, sont ravagés. Les usines sont à reconstruire et/ou à se (re)convertir pour des productions de temps de paix. Durant le conflit, les États ont pris pour habitude de répondre à leurs besoins. Bouleversements politiques et nouvelle diplomatie
La Grande Guerre et les femmes au travail Cet article date de plus de neuf ans. Publié le 09/11/2014 21:29 Durée de la vidéo : 3 min Pour remplacer les hommes partis aux fronts combattre les Allemands, les femmes ont pris leur place dans les usines et dans les champs. Des années d’émancipation. En août 1914, des milliers d’hommes sont envoyés au front, juste avant les moissons. Pendant quatre ans, les femmes font tourner la France et la guerre en fabriquant des armes. Partager : l’article sur les réseaux sociaux les mots-clés associés à cet article
En images - Marie Curie et les rayons X au secours des Poilus Aller au contenu principal Trésors d'archives > Fonds Publics > Musees > Archives > En images - Marie Curie et les rayons X au secours des Poilus MuséesArchives En images - Marie Curie et les rayons X au secours des Poilus Pendant la Première Guerre mondiale, Marie Curie et sa fille Irène se sont activement engagées pour la cause des soldats blessés au front. Quittant son laboratoire pour se rendre sur les lignes du front, Marie Curie n’a de cesse de développer l’utilisation de la radiologie médicale, notamment ambulante grâce aux voitures radiologiques ("petites Curies") ; plusieurs dizaines de milliers de blessés sont ainsi radiographiés en quatre ans. Marie Curie et Irène Curie à l’hôpital d’Hoogstade (Belgique), 1915. © Musée Curie (coll. Irène Curie, infirmière de la Croix rouge, devant sa tente à Hoogstade (Belgique) en 1915. Irène Curie descendant d’une voiture radiologique, en 1916. Marie Curie dans sa voiture radiologique, octobre 1917. © Musée Curie (coll. informations sources
14-18 : après la guerre, les villages fantômes de France Ils ont été rayés de la carte, totalement détruits : six villages au nord de Verdun (Meuse), théâtre d'un des plus grands bains de sang de la Première Guerre mondiale. À Bezonvaux, les habitants seront évacués juste avant le début de la bataille de Verdun. Quand les habitants retrouvent leur village, il est inhabitable, défiguré par les obus. Mais pour que son nom perdure, dès 1919, un maire est nommé par le préfet pour l'administrer. Les descendants de soldats sont nombreux à faire cette démarche. Le JT