03/2012 De qui se MOOC-t-on? par Thierry Klein Que tu t’intéresses ou pas aux technologies de l’éducation, il est difficilement concevable que tu n’aies pas entendu parler des MOOC dans les dernières semaines. Elles ont été partout. Dans le Monde, qui les annonce à Polytechnique , sur la 5 la semaine dernière sans compter les sujets divers et variés à la télé (C dans l’air), en bonne placedans la feuille de route numérique du gouvernement et sur les blogs de tout un chacun (sauf celui que tu es précisément en train de lire, cher lecteur, ce qui constituait certainement, jusqu’à présent, un retard inexcusable que je te prie néanmoins de bien vouloir excuser). Un petit tour sur Wikipedia t’apprendra que le peu gracieux acronyme MOOC signifie « Cours en ligne ouvert et massif », le terme « massif » n’ayant bizarrement rien à voir avec l’importance délirante des moyens de communication visiblement mis au service du concept mais signifiant simplement qu’un grand nombre d’élèves peuvent suivre le cours. lu : 1626 fois
05/2013 Les MOOC déshumanisent-ils l’enseignement ? « Le numérique déshumanise l’enseignement ». C’est peut-être la critique la plus récurrente contre l’enseignement en ligne, et les MOOC n’y échappent pas. Quelle est la part de réalité et celle de fantasme dans cette affirmation ? Les MOOC sont-ils moins interactifs que les cours en face-à-face? Pour le MOOC Gestion de Projet, il y a eu 1440 posts sur les forums pour 5 heures de cours magistral, et plus de 1000 posts sur les réseaux sociaux Google + et Facebook. L’intérêt de mettre les étudiants dans une même pièce, c’est de pouvoir interagir avec eux ou de les faire interagir entre eux. Nous n’entrerons pas dans le débat sur les dangers et les inconvénients de la pédagogie inversée, et notamment de la dérive hégémonique qui peut exister si les cours magistraux numérisés sont imposés aux enseignants par leur hiérarchie (cf. le billet Les profs vont-ils perdre leur job?). Si vous ne le faites pas, d’autres le feront. Source Photo
05/2013 Les MOOCs vont-ils tuer la FAD? La question qui sert de titre à cet article peut sembler absurde : les MOOCs sont des produits de formation à distance et ne pourraient exister sans les moyens numériques de diffusion de contenu et de communication. Mais si nous posons cette question, c'est qu'entre les MOOCs et la formation à distance telle que nous la connaissons, la pratiquons et la défendons depuis près de 20 ans, il y a des différences importantes. Et l'engouement actuel pour les MOOCs étouffe la voix de ceux qui ont patiemment construit la formation en ligne et n'ont jamais cessé de répondre aux critiques dont elle faisait l'objet. Les MOOCs, de la formation en ligne au rabais ? Les plus enthousiastes défenseurs des MOOCs ne sont pas les acteurs aguerris de la formation à distance. La formation en ligne, toujours une affaire d'experts Et les MOOCs arrivent, qui nous laissent penser que finalement, la FAD, ce n'est pas si compliqué. Alors, les MOOCs vont-ils tuer la formation à distance ?
Différents types de MOOCs Le terme MOOC : Massive Online Open Course, ou cours ouvert massivement multi-apprenants, a été proposé en 2008 et popularisé par quelques universités américaines l’année dernière. La première caractéristique de ces cours est qu’ils sont ouverts à tous, chacun pouvant s’inscrire à son gré. La deuxième dimension est que le nombre d’inscrits fait que les échanges entre participants (on parle aussi de pairs) sont encouragés, voire deviennent la forme primaire de l’apprentissage, ou de l’accompagnement. On assiste donc bien à un phénomène nouveau coté cours en ligne : des cours ouverts, non limités en nombre de participants (et c’est sans doute la caractéristique la plus innovante), et dont certains regroupent effectivement un grand nombre de participants. Par contre, entre le premier MOOC de 2008 (CCK08) et le premier cours proposé par le MIT dans le cadre de son initiative commune avec Harvard, l’approche est visiblement différente. Il y a la question de la certification. J'aime :
oct 2012 MOOCs : moins de communication et + de pédago, SVP L'insolent succès des Moocs (Massive open online course) doit sembler bien amer à tous ceux qui s'évertuent depuis des dizaines d'années à produire des cours à distance de grande qualité. D'un seul coup d'un seul, les plus prestigieuses des universités nord-américaine ouvrent l'accès à des milliers de cours en ligne, gratuitement, sur des plateformes dédiées, et annoncent triomphalement qu'elles visent le milliard d'apprenants. Ces universités ne se préoccupent pas de la rétention des participants; peu leur importe que 5 à 10 % d'entre eux seulement parviennent à la fin du cours. Des universités plus connues pour leur recherche que pour leur enseignement Cette désinvolture se vérifie également dans l'approche pédagogique conventionnelle, pour ne pas dire archaïque, adoptée par ces universités dans leurs Moocs. Sir John Daniel a une ferme conviction : on ne devient pas producteur de cours en ligne de qualité simplement parce que l'on en a envie. Un format de cours en devenir
(Ouverture) Écologie des MOOC, une belle diversité Certains auteurs regrettent une standardisation des cours en ligne dans cette course à copier le modèle MOOC des universités américaines . Et pourtant dès la reprise de l’acronyme par les universités américaines, il y a eu deux modèles très différents entre la mise en ligne de cours d’universités (que l’on a appelé des xMOOCs) et la formule pronée par les canadiens autour de la notion de connectivisme basé sur l’idée que l’apprentissage est un parcours social au cœur d’une abondance de ressources sur Internet (dit aussi cMOOC). Le seul caractère commun entre ces deux manières d’apprendre étant que les cours sont ouverts et sans limitation de nombre d’inscrits (d’où l’idée de masse). Et depuis cela, chaque chercheur, chaque concepteur de cours ouvert cherche à qualifier des variantes de cours. La première a été le cours basé tâche pour essayer de caractériser le cours ds106 sur la culture des medias. On en trouve d’autres, comme par exemple le pMOOC (pour MOOC en approche par projets).
SPOC Cours en ligne: pour réenchanter la révolution Mooc, passez aux Spoc Temps de lecture: 6 min Durant un an ou deux, les cours gratuits en ligne ont semblé être l’avenir tout tracé de l’enseignement supérieur. Pourquoi, s’étaient demandé plusieurs spécialistes influents de l’informatique, avoir des milliers de lycées et d’universités donnant tous le même cours à de petits groupes d’étudiants à travers le pays, lorsqu’il est possible de voir le même cours dispensé au monde entier par un seul enseignant particulièrement brillant via Internet? Dans un article de Wired paru en mars 2012 à ce propos, Sebastian Thrun, fondateur d’Udacity et spécialiste en intelligence artificielle de l’université de Stanford, prévoyait qu’il ne resterait plus dans dix ans qu’une dizaine d’institutions d’enseignement supérieur au monde. Et Udacity, estimait-il, pourrait en faire partie. Toutefois, cette prédiction semble aujourd’hui grandement exagérée. Et si ces cours complétaient les autres? Anant Agarwal, président d’EdX, pense que c’est possible. L'exemple de Salman Khan
La révolution MOOC- un Blog educpros sur les MOOC Intégration de plateformes de cours en ligne dans les cursus : la taille critique atteinte par endroits Depuis quelques billets, je vous parle de digitalisation au sein de mon établissement d’exercice. Nous menons à Cergy des expérimentations avec Datacamp, où nos étudiants se sont inscrits à une plateforme de cours complets, assez riche, qui permet de se former à différentes techniques dans des langages de programmation comme R ou Python. Continue reading Pourquoi l’on ne peut pas « cartographier » l’esprit des apprenants grâce aux learning analytics Le Laboratoire d’Innovation Pédagogique de l’Université de Fribourg a sollicité une douzaine de chercheurs et enseignants pour rédiger des billets sur les infox qui circulent sur le e-learning (un billet est consacré à l’après-pandémie, pour ceux qui ne parviennent à penser qu’à ça). Continue reading Plateformes à la Datacamp : les promesses initiales des MOOC enfin tenues ? Continue reading Continue reading Continue reading Continue reading
MOOC et classe inversée : Les défis pédagogiques posés par l’ère numérique On considère aujourd’hui l’arrivée du numérique et des nouvelles technologies comme un bouleversement culturel comparable à la découverte de l’écriture et à l’invention de l’imprimerie. Historiquement, chacune de ces révolutions a eu un impact majeur sur l’enseignement. La situation actuelle n’échappe pas à la règle et soulève des interrogations inédites sur les pratiques éducatives. Parmi les pédagogies actives ‘dernier cri’ inspirées par ce nouveau paradigme culturel figurent les MOOCs et les classes inversées. Le MOOC est un cours en ligne massivement ouvert, qui connecte et rassemble des étudiants (mais pas uniquement) qui décident de se former à un domaine de connaissances. La classe inversée est une démarche pédagogique qui s’appuie sur les nouvelles technologies pour transmettre les éléments de contenu de la matière avant la séance de cours afin de la rendre plus interactive et plus orientée sur la mise en application des connaissances (10). Qui est l’étudiant face à nous ? 1. 2.
Communautés d'apprentissage, e-learning et MOOCs Sur son blog Pédagogie universitaire - Enseigner et Apprendre en Enseignement Supérieur, Amaury Daele propose un billet consacré aux communautés de pratique et d'apprentissage, qui contient principalement un diaporama intitulé "Développer des communautés d'apprentissage pour soutenir le e-learning". Ce diaporama est une ressource de formation; on y trouvera donc des adresses directes aux étudiants de M. Daele, qui ne nous intéressent pas nécessairement ici. Précisions toutefois que ces étudiants sont en réalité des enseignants et des formateurs qui se trouvent donc à la fois dans la posture de l'enseignant et dans celle de l'apprenant. Mais le diaporama comprend également de nombreux éléments utiles à tous ceux qui souhaitent mettre en place ou faciliter la mise en place de communautés de pratique ou d'apprentissage en soutien à un cours distribué à distance ou même en blended learning. Communauté de pratique ou d'apprentissage ? - La communauté est animée. Références : Daele, Amaury.
MOOC : la question de l’autonomie des apprenants La première semaine officielle du MOOC « Monter un MOOC de A à Z » vient de se conclure. Nous avons terminé le cours sur le cadrage du projet pour entamer celui sur les questions de scénarisation. De nombreux projets de MOOC ont été déposés et sont disponibles à cette adresse. Presque une centaine ! Je ne m’attendais pas à plus d’une trentaine de projets. L’équipe est très agréablement surprise, d’autant que certains MOOC sont vraiment prometteurs. Tout d’abord, j’ai laissé tomber les énigmes pour laisser les participants se concentrer sur les débats. Cette semaine, nous abordons un sujet qui devrait intéresser pas mal de monde aussi. « Si leur essor se poursuit, les MOOC impacteront-t-ils le métier des formateurs et des enseignants du supérieur ? Sur les activités, nous avons dû modifier les consignes au fil de la semaine. Alors je ne pense pas que l’équipe ait eu tort de laisser tout le monde se débrouiller au début pour la formation des équipes.
ITyPA 2 Thématique ITyPA, drôle de nom pour un cours en ligne ! C’est en fait l’acronyme de “Internet, Tout y est Pour Apprendre”. Car c’est vrai, il y a tout, sur Internet ! Voilà quelques-unes des questions auxquelles nous nous efforcerons de répondre ensemble dans ce cours, pendant 10 semaines. Pour cela, vous allez beaucoup apprendre les uns des autres et chacun établira lui-même ses propres objectifs d’apprentissage. Combien sommes-nous ? Dans ITyPA, vous êtes LIBRES. Webinaire du 10 octobre L’équipe de conception et d’animation du MOOC ITyPA se présente et explique les principes généraux de fonctionnement du cours. Retrouvez les présentations d’Anne-Céline Grolleau, Christine Vaufrey, Jean-Marie Gilliot, Simon Carolan et Morgan Magnin dans la page « Qui sommes-nous ? Ressources Pas de ressources particulières cette première semaine, car vous allez consacrer l’essentiel de votre temps à la navigation dans le site et à vos premières publications. Pistes d’activités Quelques points de repère :