Un demi-siècle de conflit à Jérusalem en 5 min. La guerre des Six-Jours, un tournant dans l’histoire israélienne Israéliens et Palestiniens commémorent, lundi 5 juin, le cinquantième anniversaire de ce conflit armé qui ouvrit la voie au régime d’occupation de la Cisjordanie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant) Entre Palestiniens et Israéliens, peu de sujets sont aussi antagonistes que la mémoire de la guerre des Six-Jours, en juin 1967. Ce que les premiers pleurent, les seconds le fêtent. Ce que les uns nomment « occupation », les autres le qualifient de « libération ». La victoire éclatante du jeune Etat hébreu, auquel rien ne semblait résister en ces quelques jours qui modifièrent son destin et portèrent un coup fatal au nationalisme arabe, ouvrit la voie au régime d’occupation, dont on commémore le cinquantième anniversaire. A compter de 1967, Israël prit le contrôle de l’intégralité de Jérusalem et installa un système militaire en Cisjordanie, dans lequel a prospéré la colonisation avec le soutien des gouvernements successifs. La guerre éclair
Bande-annonce du documentaire Homeland. Le quotidien d'une famille irakienne depuis l'invasion américaine Pour nombre de médias occidentaux, l’affaire est entendue. L’Irak est synonyme de chaos, de guerre « entre chiites et sunnites », d’effondrement d’un Etat et de menace incessante représentée par l’Organisation de l’Etat islamique (OEI). A bien y regarder, on sait peu comment fonctionne (encore) ce pays « libéré » de la dictature de Saddam Hussein par l’invasion militaire américaine de 2003. Les incessantes intrigues politiques à Bagdad, les divisions au sein des diverses factions religieuses chiites, la marginalisation d’une partie des courants sunnites, le rôle, encore très actif, des diplomates américains : tout cela est rarement évoqué quand il s’agit de donner, en quelques mots, le lourd bilan d’un énième attentat. On parle encore moins des Irakiennes et des Irakiens, et de ce qu’ils endurent au quotidien. C’est ainsi, le décryptage que font nombre d’experts des soubresauts géopolitiques pousse à oublier l’essentiel, à savoir le peuple ou, dit de manière plus triviale, les gens.
Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes Congo : comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ? Un génocide est en cours, plus de 6 millions de personnes (dont pour la moitié des enfants de moins de 5 ans !) ont été massacrées dans l'indifférence générale et avec l'appui des États-Unis et de l'Europe ! Des centaines de milliers de femmes et de filles ont été violées et mutilées par les armées d'occupation. On connait la méthode, on amplifie certaines nouvelles et on en dissimule d'autres tout aussi horribles. Un génocide dont ont été complices nos dirigeants et la communauté internationale En plein centre de l'Afrique, le Congo est un pays riche, rempli de matières premières (diamants, or, étain, gaz, pétrole, uranium, coltan...), de forêts, d'eau, de femmes et d'hommes, d'une multitude de tribus rassemblées sous une nation dessinée par les colons, et qui ne correspond historiquement à pas grand-chose. Et les Occidentaux dans tout cela ? ? Les dirigeants occidentaux sont-ils assoiffés de richesses au point de laisser perpétrer un nouveau génocide ? 6 millions de morts.
Colonies israéliennes en Cisjordanie : près d’un demi-siècle d’installations illégales En pleine phase active de colonisation de la Cisjordanie de la part de Benjamin Nétanyahou, Donald Trump a remis en cause la solution « à deux Etats ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Breteau Lire aussi : Israël-Palestine : revirement majeur de Donald Trump sur un mode confus Débutée peu après la fin de la guerre des Six Jours en 1967, la colonisation de la Cisjordanie n’a en fait jamais connu de recul. Ni avant ou après les accords d’Oslo en 1993, ni après le déclenchement de la seconde intifada en 2000, ni même après la décision d’Ariel Sharon d’évacuer toutes les colonies dans la bande de Gaza en 2005. Au contraire, la proportion de colons au sein de la population nationale israélienne ne cesse de croître : de 0,05 % en 1972 (avec 1 500 colons) à 4,56 % en 2015 (avec 385 900 colons), et ce sans compter ceux de Jérusalem-Est, soit une croissance constante de 12 500 nouveaux colons en moyenne chaque année depuis vingt ans. Entre évolution légale et fait accompli
«Un kamikaze ne se radicalise pas seul» Spécialiste des phénomènes de radicalisation, le sociologue franco-iranien Farhad Khosrokhavar, directeur d’étude à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), auteur notamment de Radicalisation (Maison des sciences de l’homme, 192 pp., 2014), analyse pour Libération les profils des auteurs d’attentats-suicides. Jamais il n’y avait eu jusqu’ici d’attaques-suicides en France. Est-ce un tournant ? Jusqu’ici, les attaques jihadistes commises sur le sol français étaient toujours ciblées, visant par exemple Charlie puis la communauté juive, en janvier 2015, ou des militaires français musulmans, comme le fit Merah avant de s’attaquer à une école juive de Toulouse. Nous nous trouvons maintenant face à un terrorisme aveugle, notamment parce que nombre des objectifs sensibles sont protégés, et donc plus difficiles à atteindre. Comment devient-on kamikaze ? Est-ce qu’il y a un parcours type ? Les auteurs d’attaques jihadistes ont grandi en général dans des familles désunies. Marc Semo
Les réfugié·es palestinien·nes au Moyen-Orient en 2016 - Philippe Rekacewicz - Visionscarto Nous avons représenté sur la carte la situation telle qu’elle est décrite par l’UNRWA dans ses déclarations de la fin de l’année 2016, basées sur des informations datant de 2011, c’est-à-dire d’avant le début du conflit en Syrie. Il n’y a eu ni recensement ni même d’estimations crédibles depuis. Par conséquent, ces chiffres appellent quelques remarques. La guerre qui a débuté en Syrie en 2011 a particulièrement affecté la population réfugiée palestinienne. Sur les 630 000 personnes enregistrées par L’UNRWA en 2011, 560 000 avaient le statut de réfugié·e. Il semble qu’environ 100 000 aient fui à l’étranger (dont au moins 40 000 au Liban et 20 000 en Jordanie). Les organisations internationales estimaient qu’en septembre 2016, environ 12,5 millions de syrien·nes étaient réfugié·es à l’étranger ou déplacé·es à l’intérieur du pays, soit environ 50 % de la population totale. Par ailleurs, selon le Palestinian central bureau of statistics
Liste des guerres contemporaines Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette liste des guerres contemporaines comprend l'ensemble des conflits armés qui se sont déroulés après la fin de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1945. Conflits en cours[modifier | modifier le code] Forces américaines et britanniques en Afghanistan en 2007 Militaires mexicains à Michoacán en 2007 Incendie dans un camp de réfugiés en Ouganda Conflits terminés[modifier | modifier le code] Entre 1935 et 1990[modifier | modifier le code] Char M4 Sherman en position de tir durant la Guerre de Corée en 1952 Après 1990[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]
1948 : la Palestine des archives aux cartes De Gaza à Dimona, en passant par Bagdad et Beyrouth, le Proche-Orient subit aujourd’hui encore les conséquences des événements qui se sont déroulés il y a soixante ans. Inversement, le règlement de la question israélo-palestinienne, née avec la Nakba (catastrophe, en arabe), reste la condition nécessaire - même si elle n’est pas suffisante – d’un apaisement régional. 29 novembre 1947 : l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) partage la Palestine en un Etat juif, un Etat arabe et une zone internationale pour Jérusalem et les Lieux saints. 14 mai 1948 : Israël déclare son indépendance et, dès le lendemain, fait face aux armées des Etats arabes qui ont refusé le partage. 20 juillet 1949 : la signature du dernier armistice entre Tel-Aviv et ses voisins (en l’occurrence la Syrie) met fin à vingt mois de guerre judéo-palestinienne, puis israélo-arabe. Cartographie de Philippe Rekacewicz. 1948-1949 : les différents mouvements militaires de la première guerre israélo-arabe
Dix conflits à surveiller en 2017 Temps de lecture: 27 min Le monde s’ouvre sur son chapitre le plus dangereux depuis des décennies. L’escalade sensible de la violence ces dernières années nuit à notre capacité à faire face à ses conséquences. De la crise mondiale des réfugiés à question de la diffusion du terrorisme, notre échec collectif à résoudre les conflits donne naissance aujourd’hui à de nouvelles urgences et de nouvelles menaces. C’est la toile de fond de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, sans aucun doute l’événement le plus important de l’année passée, qui aura des conséquences géopolitiques déterminantes pour l’avenir. Incertitudes Qui sait? En Europe, les doutes et interrogations qui accueillent le nouveau positionnement politique des Etats-Unis sont renforcés par les lendemains incertains du Brexit. Ce dont le système international a réellement besoin, c’est d’une stratégie de prévention des conflits qui soutient de façon inclusive les Etats qui en construisent les murs. 2.Turquie
Quelles frontières pour l’État d’Israël ? L’oubli des frontières Un rapport pragmatique aux frontières Solidifier les lignes d’armistice des représailles violentes et leur renvoi systématique en territoire ennemi, après tout acte de sabotage commis en Israël (en octobre 1953, le raid contre le village cisjordanien de Qibya fit plus de 60 morts civils). La reconfiguration des frontières Une introuvable frontière orientale ? Références • DEBIE F. et FOUET S., La Paix en miettes. • DIECKHOFF A., « Les Dilemmes territoriaux d’Israël », Cultures & Conflits, n°21-22, printemps-été 1996, pp.159-170. • DIECKHOFF A., « Les Trajectoires territoriales du sionisme », Vingtième siècle, n°21, janvier-mars 1989, pp.29-43. • DIECKHOFF A., Les Espaces d'Israël. • FOUCHER M., Fronts et frontières. • HALEVI R., « Israël et l’idée de la frontière », Commentaire, hiver 2005-2006, n°112, pp.863-869. Le sionisme a été fondamentalement un projet de recentrement géographique mais, qui, longtemps, a ignoré la question des frontières.
Liste des opérations de maintien de la paix Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Voici la liste des opérations de maintien de la paix. Opérations de l'ONU[modifier | modifier le code] Carte des opérations de 1948 à 1989. En rouge, les missions terminés, en noir, celles en cours. Les frontières politiques sont celles en 2013. Carte des opérations de 1990 à 1999. Opérations terminées[modifier | modifier le code] On en compte 58 en 2019. Opérations en cours[modifier | modifier le code] On en compte 13 en 2020, elles sont répertoriées ci-dessous, dans l'ordre chronologique du début du mandat [4]. Opérations sous mandat de l'ONU[modifier | modifier le code] Opérations terminées[modifier | modifier le code] Opérations en cours[modifier | modifier le code] Mission ne dépendant pas de l'ONU[modifier | modifier le code] Indian Peace Keeping Force au Sri Lanka (Juillet 1987 – Mars 1990)MICOPAX (2008-2013)Force multinationale et observateurs au Sinaï (depuis 1982) Références[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code]
Le « pacte du Quincy » | Aggiornamento hist-geo Rédacteur : Vincent Capdepuy Nous avons beau être vigilants, il est des aberrations qui nous échappent. Chaque année, les élèves du lycée français de Pondichéry passent le bac en avance. En avril 2016, dans la série STMG, un des sujets proposés était constitué d’un texte, relativement long, extrait d’un article publié en septembre 2010 sur le site « Les clés du Moyen-Orient ». Il avait été écrit par Lisa Roméo [1]. Le texte donné aux élèves débute ainsi (j’ai mis entre crochets les parties supprimées par les auteurs du sujet) : « Le 14 février 1945, le président des États-Unis Franklin Delano Roosevelt [(1882-1945) reçoit à bord du croiseur Quincy le roi d’Arabie Saoudite sur le lac Amer, dans le canal de Suez en Égypte. Le 14 février 1945, le président des États-Unis et le roi d’Arabie Saoudite auraient conclu une alliance stratégique, le « pacte du Quincy ». Je n’en reprendrai pas la démonstration et renvoie pour plus amples détails à l’article en question. Sujet complet disponible ici.