Economie du document (Bloc-notes de Jean-Michel Salaün) Le cours ouvert en ligne sur l'économie du document s'est achevé fin avril. Le cours n'en est pas à sa première version. Il a précédemment été proposé en format ouvert trois fois sur le web depuis 2008. La dernière version a bénéficié des expériences précédentes, mais elle a compris aussi de nombreuses innovations. En voici un bref bilan subjectif du côté enseignant. Pour éviter une trop grande dispersion, je n'ai pas mis de lien à l'intérieur du texte. Audience Le cours était offert, cette fois, sur deux programmes comme cours optionnel, le master en architecture de l'information de l'ENS de Lyon (2 étudiantes) et la maîtrise en sciences de l'information de l'EBSI de l'Université de Montréal (27 étudiant(e)s) et il était librement accessible sur le web par l'intermédiaire d'un blogue sur Hypothèses.org. En terme de pages vues, la présence écrasante de la France (60%) mérite d'être notée. Architecture Le cours a articulé plusieurs sites ou plateforme : Contenu Participation Evolution
Ressources éducatives libres L'UNESCO estime que l'accès universel à une éducation de qualité est essentiel à la construction de la paix, au développement social et économique, et au dialogue interculturel. Les ressources éducatives libres (REL) offrent une opportunité stratégique pour améliorer la qualité de l'éducation, faciliter le dialogue politique et partager les connaissances et le renforcement des capacités. Les ressources éducatives libres sont des matériaux d’enseignement, d'apprentissage ou de recherche appartenant au domaine public ou publiés avec une licence de propriété intellectuelle permettant leur utilisation, adaptation et distribution à titre gratuit. En 2001, l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), dans un geste sans précédent, a annoncé la publication en libre accès sur Internet de la majeure partie de ses cours.
Glossaire CRFCB Charte éditoriale Le glossaire est un outil de formation initiale et continue alimenté par des professionnels des bibliothèques. Tous les termes présents sont en lien avec l’univers des bibliothèques et des centres de documentation. Ce glossaire est en perpétuelle évolution. Les propositions de création de nouvelles questions, les suggestions de rectification ou le signalement d’erreurs peuvent être adressées à l’équipe de rédacteurs via cette adresse. Ce glossaire a été réalisé dans le cadre de la collaboration du réseau des CRFCB Consulter l’ensemble du glossaire, ou l’imprimer.
Translitteraties : le big bang de la lecture en ligne / E-dossier de l'audiovisuel : L'éducation aux cultures de l'information Alan Liu est professeur au Département d’anglais de l’Université de Californie, Santa Barbara, où il enseigne depuis 1988. Il est titulaire d’un Ph.D. de l’université de Stanford 1980 et il a enseigné au Département d’anglais et au Programme des British Studies de l’université de Yale de 1979 à 1987. Il est spécialisé dans la culture de l’information, les nouveaux médias, la théorie littéraire, les cultural studies, et l’art et la littérature britannique romantique. Nous assistons aujourd’hui à l’explosion de la lecture en ligne, sur tous les supports offerts par les nouvelles technologies. « La "lecture" s’est adaptée au multimédia, à la mise en réseau, à l’informatique mobile et à l’encodage de texte, même si, à l’inverse, les nouvelles technologies rappellent activement les anciennes habitudes de lecture. La lecture en ligne, à l’évidence, résulte d’une reconfiguration des médias de littératie. Cela survient en deux étapes. Traduction : Françoise Bouillot Mise en ligne : janvier 2012
Vocabulaires contrôlés Introduction Jusqu'à la fin de la dernière décennie, le schéma qui se trouvait derrière la notion de langage documentaire était que le langage utilisé à l'indexation devait être le même que celui utilisé à la recherche. En outre la plupart des spécialistes de la question pensaient que des langages documentaires de type différent (par exemple RAMEAU et Motbis pour ne citer qu'eux) ne pouvaient en aucun cas être compatibles. La grande nouveauté en ce domaine est apparue avec la norme américaine ANSI-NISO Z39.19:2005 dans les annexes de laquelle on trouvait des exemples d'interopérabilité entre LCSH (équivalent américain de RAMEAU) et le thésaurus ERIC (équivalent américain de Motbis). Mots-clés, conceptualisation, contextualisation et repérage de l’information pertinente (du triomphe de Google au projet de Web sémantique du W3C) semblent aller dans un sens tout à fait différent. L’approche traditionnelle des langages documentaires
L'École numérique » Les blogs : quelques ressources pour les enseignants L’École numérique vous propose une courte exploration des blogs éducatifs qui existent actuellement : quelles sont les pratiques pédagogiques utilisables autour du blog ? Comment créée-t-on son blog pédagogique ? Cet article vous propose aussi de nombreuses ressources audiovisuelles autour de la création de blog pédagogique et de leur utilisation en classe Tutoriels et exemples d’applications pour les enseignants Site SVT 44 de Jean-Pierre Gallerand : ce site d’un enseignant explique comment créer un blog pédagogique avec l’appui de tutoriels. Académie Aix-Marseille : quels sont les codes de bonne conduite sur un blog et quelles sont les sanctions légales encourues en cas de diffamation ou de dérive ? Franc-parler : quelles sont les applications pédagogiques possibles d’un blog ? INRP (EducTice) : l’Institut national de recherche pédagogique a organisé une formation les 8 et 9 janvier derniers sur le thème : « Conception et usages de blogs pédagogiques ». Des ressources audiovisuelles
ADBS : Vocabulaire de la documentation Le vocabulaire de la documentation auquel vous avez accès ici correspond à l'édition papier, coordonnée par Arlette Boulogne et publiée par l'ADBS en 2004. Il propose un vocabulaire technique du domaine de l'information-documentation. A ce jour, il ne couvre pas tous les besoins de l'exercice professionnel, en particulier on n'y trouvera pas tous les les termes liés à l'usage des technologies de l'information et d'Internet. Proposer une nouvelle entrée Après identification, vous pouvez poster des commentaires afin de permettre l'évolution de ce vocabulaire. Nouvelle entrée mise à jour le 10 octobre 2012 L'ADBS sur les réseaux sociaux ADBS.fr - Site du premier réseau européen de documentalistes
Cyber, informationnelle, numérique...A nouvelles économies, nouvelles cultures ? / E-dossier de l'audiovisuel : L'éducation aux cultures de l'information Philosophe, Claude Baltz est professeur en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8, et il est membre permanent du laboratoire Paragraphede l’université. Il a également été professeur aux départements Documentation et Hypermédia et directeur du Master NET « Numérique : Enjeux, Technologies» à l’Université Paris 8. Parmi ses thèmes de recherche : l’épistémologie de l’information et de la communication ; les effets sociaux des TIC ; la cyberculture. Il a assuré diverses consultations et directions d’étude : France Télécom, CNET, Plan Urbain, Observatoire des Télécommunications dans la Ville (OTV), Digital Equipment France, etc. Outre de nombreux articles, il a publié: « Essai sur le capital idéologique » (Honoré Champion, 1976) ; « La Nébuleuse Inforcom » (CNET/CNRS, 1988); « Shannon en questionS » (Europia, 2009 1 ). On remarquera, pour commencer, que le rapport TIC/culture peut se concevoir selon deux directions inverses. - En termes de conséquences. 1. 2.
Les nouveaux usages appellent une nouvelle gouvernance. - Le blog de Séverin Naudet Le choix de rendre accessible et réutilisable les données publiques s’inscrit, c’est ma conviction, dans une perspective historique, dans une recherche d’un meilleur partage et d’une plus grande diffusion de l’information. La Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 énonçait clairement ce principe : « la Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration ». Il aura fallu des millénaires pour passer de l’écrit à l’imprimerie, des siècles pour passer de l’imprimerie au télégraphe. Mais le progrès technologique s’égrène dorénavant en années. 40 ans du télégraphe au téléphone. 15 ans de la radio à la télévision. Quelques années seulement pour l’émergence d’une « nouvelle économie des données ». Inexistants au 20ème siècle, les réseaux sociaux contribuent désormais à l’expression de la démocratie. La réutilisation des données publiques est un droit pour tous consacré par la loi. Le choix courageux est de devancer et d’accompagner les attentes. sn
www.transition-bibliographique.fr | Des catalogues vers le web de données Découvrir la notion de source avec Wikipédia — WikiNotions Niveau 1 : Découverte, sensibilisation, repérage Objectif : verbaliser les attributs d'une source par l'élève Choisir parmi un panel de documents ceux qui semblent les plus fiables. Après avoir effectué un choix collectif, déterminer les raisons de ce choix : après un brain-storming, les attributs devraient émerger. Niveau 2 : application Objectif : repérer la source dans un document A partir des attributs précédemment repérés, comparer les différents documents sélectionnés. Niveau 3 : maîtrise Objectif : utiliser les attributs de la source pour répondre à son besoin d'information. Sélectionner les informations en utilisant le tableau à double entrée. Niveau 4 : expression, autonomie Objectif : se positionner comme source. Rédiger une page web ou un article de Wikipédia en se présentant comme source et en citant les références de son travail. Evaluation : condition de réussite
Littératies informationnelles, médiatiques et numériques : de la concurrence à la convergence ? 1Le constat d’une convergence médiatique liée au numérique succède à une période qui pourrait correspondre à une « querelle » des littératies. Les littératies informationnelles (information literacy) et médiatiques (media literacy) se sont donc disputées pendant plusieurs années une forme de leadership, chacune prétendant contenir l’autre. En parallèle, la littératie informatique (computer literacy) a connu également des évolutions du fait du numérique au point d’être souvent intégrée au projet d’une littératie du numérique (digital literacy). 2L’émergence de nouvelles littératies a accru cette complexité et cette dispersion des forces. 3De plus, s’ajoute au constat de convergence, la nécessité du développement d’une culture de la participation bien mis en avant par les nouvelles littératies liées à l’émergence du web 2.0 (social literacy, tag literacy) et particulièrement la new media literacy. 4Cependant, un retour sur la littératie apparaît de ce fait opportun. 2 Paul G.
Folksonomies Le terme de folksonomie est apparu récemment sur le web pour désigner le phénomène d’indexation des documents numériques par l’usager. On rencontre également fréquemment le mot tag qui désigne en quelque sorte un mot-clé. Le terme de folknologie est aussi employé, mais plus rarement. L’usage du mot folksonomie semble donc plus opportun. L’architecte de l’information Thomas Vander Wal a forgé ce terme en combinant la taxinomie (règles de classification, taxonomy en anglais) et les usagers (folk). Ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur avec l’avènement des nouvelles technologies du web, dites « web 2.0 », qui donnent plus de possibilités d’expression à l’internaute. Le phénomène est-il durable ou n’est-ce qu’un effet de mode ? Caractéristiques Les folksonomies constituent la possibilité pour l’usager d’indexer des documents afin qu’il puisse plus aisément les retrouver grâce à un système de mots-clés. L’ouverture d’esprit caractérise la folksonomie, comme le web 2.0. Conclusion
Droit à l’information - Fil d’actualité du Service Informatique et libertés du CNRS C’est le droit pour toute personne de savoir si des données la concernant font l’objet d’un traitement et d’obtenir du responsable du traitement des informations sur celui-ci (Article 32 de la loi "Informatique et libertés). Toute personne a un droit de regard sur ses propres données. Par conséquent, quiconque met en œuvre un fichier ou un traitement de données personnelles est obligé d’informer les personnes fichées de son identité, de l’objectif de la collecte d’informations et de son caractère obligatoire ou facultatif, des destinataires des informations, des droits reconnus à la personne, des éventuels transferts de données vers un pays hors de l’Union Européenne. Ce droit de regard sur ses propres données personnelles vise aussi bien la collecte des informations que leur utilisation. Ce droit d’être informé est essentiel car il conditionne l’exercice des autres droits tels que le droit d’accès ou le droit d’opposition. Voir l’article "Le droit à l’information" sur le site de la CNIL