Une brève histoire de l'Open Data
La donnée connaît aujourd’hui un regain d’intérêt, qu’il s’agisse de l’open data ou des big data. Il convient de distinguer les deux sujets, même s’ils partagent un objet commun, la donnée. Les big data s’intéressent plus particulièrement aux potentialités offertes par l’exploitation d’un volume de données en croissance exponentielle. Le terme d’open data est apparu pour la première fois en 1995, dans un document d’une agence scientifique américaine. L’idée de bien commun appliqué aux connaissances a déjà été théorisé, et ceci bien avant l’invention de l’Internet. Les technologies de l’information ont par ailleurs donné un nouveau souffle à la philosophie des biens communs. Bien avant de constituer un objet technique ou politique, le mouvement open data prend ainsi racine dans les milieux scientifiques. Mais c’est la rencontre de cette idée scientifique avec les idéaux du logiciel libre et de l’open source qui façonne l’open data tel qu’il se met en place aujourd’hui.
Big Data: la nouvelle arme marketing pour ne plus rater la cible
Le déferlement de données en provenance des consommateurs crée un vrai changement de paradigme pour les spécialistes du marketing qui n'ont jamais eu à leur disposition autant d'informations pour mieux cerner l'acheteur. Les réseaux sociaux, forums, blogs et toutes les données partagées depuis un smartphone sont une mine de renseignements pour les entreprises : les millions d'interactions sur Facebook, Twitter et Foursquare, croisées avec des données internes à l'entreprise ou avec des données publiques et passées au crible d'outils d'analyse prédictive, sont comme une immense boule de cristal planétaire. Adieu la ménagère de moins de 50 ans ? « On ne répondra plus aux besoins de segments de consommateurs, fondés sur le lieu, l'âge ou le revenu, mais les entreprises pourront servir les individus », prédit ainsi la directrice générale d'IBM, Virginia Rometty, qui considère que le big data signera « la mort de la moyenne » - le consommateur moyen - et l'avènement de « l'ère du vous ».
Internet au travail : les sites les plus consultés au bureau
En moyenne, les salariés passent plus d'une heure et demie par jour sur Internet. Et la plupart du temps pour des raisons personnelles. 97 minutes. C'est le temps quotidien qu'un salarié français passe sur Internet depuis le bureau en 2012. Une durée qui tend à s'allonger : selon le spécialiste Olfeo, qui a calculé ces chiffres, cette durée n'était que de 89 minutes en 2011. Que font les salariés pendant cette heure et demie ? Dans le détail, voici les 20 sites les plus consultés depuis le bureau. C'est évident, tous ces sites ne sont pas consultés pour des motifs exclusivement professionnels. Selon les calculs d'Olfeo (dont le métier consiste entre autres à filtrer l'utilisation d'Internet dans les entreprises), l'utilisation personnelle d'Internet à des fins personnelles coûterait en moyenne 13 150 euros par an pour un cadre.
L'obsolescence programmée, bientôt un délit ?
« La durée de vie des produits est un sujet fortement perçu par les citoyens », explique le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé, qui est à l’origine de la proposition de loi. Selon le président du groupe EELV au Sénat, « l’obsolescence programmée, qu’elle soit technologique, psychologique ou technique, est un stratagème industriel visant à réduire sciemment la durée de vie d’un produit dès sa conception. Divers documentaires ont sensibilisé l’opinion publique sur le sujet, c’est positif ». Ce texte est le fruit de plusieurs mois de travail et de discussions avec les professionnels, les associations de consommateurs, dont l’UFC-Que Choisir, ou environnementales. « C’est un texte qui a du fond et qui est raisonnable », précise le sénateur. Les 7 articles de la proposition de loi La définition du « délit d’obsolescence programmé », ce qui pourrait permettre des actions en justice, dont des actions de groupe. Concertation et calendrier Partager cet article : Tweeter
Identité, présence et traces numériques
Par Frédérique Yvetot Être conscient que nous laissons des informations à chacune de nos visites sur Internet, savoir que nos données personnelles peuvent être enregistrées quelque part dans les nuages, mesurer la pertinence des informations demandées lors de n'importe quelle inscription sur Internet, ne pas tout dévoiler de soi... Tout cela s'apprend, demande une explication, doit être compris. Aborder les notions d'identité, de présence, de trace numériques avec les élèves est inévitable et plus que nécessaire. Un constat 1050 plaintes enregistrées par la CNIL (sur un total de 6017 plaintes pour non-r espect de la loi Informatique et Libertés) sont relatives à Internet et au télécom et plus particulièrement au droit à l'oubli numérique. Le rapport d'activités de la CNIL 2012 Faire le point sur la question vel-Kapoian et D. Sur Infobourg, Identité numérique : qui êtes-vous sur le Web ? Au boulot !
Objets connectés : tour d'horizon illustré
Bilan 2012 : une activité en hausse et un pilotage de la conformité au cœur du métier de la CNIL
Une préoccupation constante des citoyens Le chiffre de 6017 plaintes reçues est le plus élevé jamais enregistré par la CNIL. Il témoigne de l'intérêt de plus en plus marqué des personnes pour la protection de leurs données et de la sensibilité de cette question à l'ère du numérique. Le service de plaintes en ligne disponible depuis 2010 facilite également la démarche des citoyens (44% des plaintes ont été reçues via cnil.fr en 2012). L'opposition à figurer dans un fichier, tous secteurs confondus, constitue le principal motif de plaintes (46% des plaintes reçues). Au-delà de ce volume important, l'année 2012 a confirmé la tendance observée en 2011 quant à au nombre important de plaintes relatives à internet/télécom (31 % des plaintes reçues) et plus particulièrement aux problématiques de « droit à l'oubli numérique ». Les autres motifs de plaintes sont les suivants : Les demandes d'accès au fichier FICOBA en forte augmentation En 2012, la CNIL a reçu 1829 demandes d'accès au fichier FICOBA.
Les "Livres dont vous êtes le héros" reviennent... en version numérique
La société australienne Tin Man Games a remis les livres-jeu édités il y a trente ans par Gallimard Jeunesse au goût du jour. Fin avril, un premier "Livre dont vous êtes le héros" débarque sur tablettes et smartphones. Vendus à 14 millions d'exemplaires en France, les livres-jeu de la série "Un livre dont vous êtes le héros" font leur retour sur tablette et smartphone. Edités par Gallimard Jeunesse il y a 30 ans, ces ouvrages interactifs mettent en jeu le lecteur dont les choix déterminent le déroulement de l’histoire. Le premier roman réédité sera "Le Manoir de l’Enfer". Sa sortie en version numérique, développée et réalisée par la société australienne Tin Man Games, est prévue pour fin avril. Concrètement, le roman pourra être feuilleté comme sur une liseuse. Ce nouveau format permet également de tricher, comme à l'ancienne, grâce à un marque-page qui permet de revenir en arrière. Le prix de ce retour en enfance n’a pas encore été dévoilé, mais il ne devrait pas dépasser les 5 euros.