Pourquoi baissons-nous la garde avec la confidentialité de nos données Pressés, distraits, la plupart du temps nous ne faisons pas attention aux trop complexes conditions générales d’utilisation que nous acceptons. Nous échangeons nos données personnelles contre un service ou un avantage qu’on ne peut pas toujours négocier ou refuser. Alessandro Acquisti, économiste du comportement à l’Université Carnegie Mellon à Pittsburgh où il enseigne l’ingénierie de la vie privée, étudie la façon dont nous faisons ces choix. Ses recherches montrent combien il est facile de manipuler les gens pour récolter des informations sur eux. Le contrôle de nos données : une illusion ? En 2002, Alessandro Acquisti avait lancé une entreprise avec des camarades de Berkeley : un outil cryptographique permettant aux gens de faire des achats anonymement sur des sites de commerce en ligne. Alessandro Acquisti s’intéresse à comment une technologie de la liberté est détournée en technologie de surveillance. Plus vous avez le sentiment de contrôler vos données, moins vous êtes prudent
Big Data: la nouvelle arme marketing pour ne plus rater la cible Le déferlement de données en provenance des consommateurs crée un vrai changement de paradigme pour les spécialistes du marketing qui n'ont jamais eu à leur disposition autant d'informations pour mieux cerner l'acheteur. Les réseaux sociaux, forums, blogs et toutes les données partagées depuis un smartphone sont une mine de renseignements pour les entreprises : les millions d'interactions sur Facebook, Twitter et Foursquare, croisées avec des données internes à l'entreprise ou avec des données publiques et passées au crible d'outils d'analyse prédictive, sont comme une immense boule de cristal planétaire. Adieu la ménagère de moins de 50 ans ? « On ne répondra plus aux besoins de segments de consommateurs, fondés sur le lieu, l'âge ou le revenu, mais les entreprises pourront servir les individus », prédit ainsi la directrice générale d'IBM, Virginia Rometty, qui considère que le big data signera « la mort de la moyenne » - le consommateur moyen - et l'avènement de « l'ère du vous ».
L'obsolescence programmée, bientôt un délit ? « La durée de vie des produits est un sujet fortement perçu par les citoyens », explique le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé, qui est à l’origine de la proposition de loi. Selon le président du groupe EELV au Sénat, « l’obsolescence programmée, qu’elle soit technologique, psychologique ou technique, est un stratagème industriel visant à réduire sciemment la durée de vie d’un produit dès sa conception. Divers documentaires ont sensibilisé l’opinion publique sur le sujet, c’est positif ». Les 7 articles de la proposition de loi La définition du « délit d’obsolescence programmé », ce qui pourrait permettre des actions en justice, dont des actions de groupe. Concertation et calendrier Ce texte pourrait être intégré dans une loi globale sur la consommation qui devrait être présentée cet été par le ministre de la Consommation, Benoît Hamon. Partager cet article : Tweeter
Les "Livres dont vous êtes le héros" reviennent... en version numérique La société australienne Tin Man Games a remis les livres-jeu édités il y a trente ans par Gallimard Jeunesse au goût du jour. Fin avril, un premier "Livre dont vous êtes le héros" débarque sur tablettes et smartphones. Vendus à 14 millions d'exemplaires en France, les livres-jeu de la série "Un livre dont vous êtes le héros" font leur retour sur tablette et smartphone. Edités par Gallimard Jeunesse il y a 30 ans, ces ouvrages interactifs mettent en jeu le lecteur dont les choix déterminent le déroulement de l’histoire. Le premier roman réédité sera "Le Manoir de l’Enfer". Concrètement, le roman pourra être feuilleté comme sur une liseuse. Ce nouveau format permet également de tricher, comme à l'ancienne, grâce à un marque-page qui permet de revenir en arrière. Le prix de ce retour en enfance n’a pas encore été dévoilé, mais il ne devrait pas dépasser les 5 euros. Elena Bizzotto
Le quotidien d'un poilu raconté sur Facebook RESEAUX SOCIAUX – Et si Facebook avait existé en 1914? Qu'aurait bien pu raconter un poilu sur ce réseau social? Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux et l'agence DDB Paris ont imaginé une expérience digitale inédite: créer le profil Facebook d'un jeune Français embarqué dans la guerre de 14-18. "À l'heure où 23 millions de Français racontent quotidiennement leur vie à travers leurs posts et statuts sur Facebook, imaginez ce que ces mêmes internautes, plongés subitement dans le fracas du 20e siècle, auraient eu à raconter", explique l'agence qui a eu l'idée du dispositif "Facebook 1914". Lire aussi » Comment les musées se dépoussièrent sur les réseaux sociaux Depuis le 10 avril au soir, les internautes peuvent suivre le compte Facebook de Léon Vivien, jeune instituteur Français, qui sera jeté dans la boue des tranchées. De l'attentat de Sarajevo aux tranchées Cliquez sur l'image pour l'agrandir A partir de cette date, "Facebook 1914" passe au temps réel.
Après AppGratis, à qui le tour ? Après le retrait d'AppGratis de l'AppStore, les applications de promotion d'autres applications sont plus que jamais sur la sellette. Qui est concerné et pourquoi ? L'éviction de l'application AppGratis de l'AppStore ne serait que la première pierre d'un combat plus global que mène Apple contre les services faisant la promotion d'autres applis, selon Allthingsd.com. La firme à la pomme serait en effet résolue à éliminer ces services qui mettent en péril la légitimité des classements de son App Store, en promettant aux développeurs de décrocher rapidement les premières places. S'appuyant sur les clauses 2.25 et 5.6 des conditions d'utilisation de l'App Store (lire l'actualité : AppGratis : son CEO se dit "choqué" par la décision d'Apple, du 09/04/13), Apple pourrait ainsi bannir d'autres applications similaires. Une vague qui n'est pas sans rappeler la chasse aux sorcières effectuée en 2011 à l'encontre des applications proposant des téléchargements incentivés.