Pourquoi la Génération Y est insatisfaite et malheureuse ? La Génération Y, ce sont les personnes nées entre les années 70 et le milieu des années 90 – le terme a été inventé en 1993 par le magasine Advertising Age, désignant ainsi la génération qui suit la Génération X (née approximativement entre 1965 et 1977). La Génération Y, ce sont aussi les « Echos Boomers » en référence au fait que beaucoup sont des enfants de baby-boomers, ou des « Enfants du millénaire » (« Millenials » en anglais) en lien avec leur date de naissance. Les américains utilisent également l’expression « Digital Natives » pour pointer le fait que ces enfants sont nés avec un ordinateur ou tout simplement les diminutifs « GenY » ou « Yers ». En France, la Génération Y regroupe environ 13 millions de personnes, soit près de 21% de la population française (13 192 178 ont vu le jour selon l’INSEE entre 1978 et 1994). Il s’agit de la génération la plus importante depuis la génération du baby-boom. En quoi consiste l’insatisfaction ? L’individu Lambda est insatisfait de sa vie.
La "génération Y" jugée ambitieuse et individualiste par ses aînés La "génération Y" des moins de trente ans n'est pas très bien perçue par les salariés plus âgés, qui jugent ses représentants plus ambitieux et individualistes, et moins efficaces et motivés, selon un sondage Ipsos rendu public lundi 16 janvier. Selon cette enquête réalisée pour le CESI en partenariat avec Le Figaro et BFM, 55 % des salariés de plus de trente ans jugent leurs nouveaux collègues plus "ambitieux" et 58 % plus "individualistes" qu'eux-mêmes. Ils sont aussi dépeints comme "moins efficaces" (48 %), "moins motivés" (46 %), "moins enthousiastes" et "moins polyvalents" (44 %). De leur côté, les "Y" (la lettre "y" pour symboliser la conjonction anglaise "why", "pourquoi", en français) se voient comme plus polyvalents, plus motivés, plus efficaces, plus enthousiastes mais admettent être plus individualistes et plus ambitieux. Malgré tout, plus de 70 % des patrons et salariés restent optimistes pour les six mois à venir sur le maintien de l'emploi.
La génération Y prend le pouvoir L’air de rien, ils émergent, prennent les commandes, accèdent à petits coups de raccourcis clavier à des postes de responsabilité et d’influence. Dans les rédactions, ce sont des journalistes de 25 ans, parfois stagiaires, qui s’imposent grâce à leur maîtrise de l’informatique et leur capacité à écrire, tweeter, filmer, liver, éditer, tout en même temps. Ailleurs, ce sont des militants de 20 ans à peine qui pilotent la stratégie web de leur parti. Ou des community manager qui, à même pas 30 ans, gèrent l’image en ligne de grosses entreprises, parfois de multinationales. Nés après 1980, ces membres de la génération Y émergent grâce à un savoir-faire unique. Ils ont grandi avec internet et restent ultraconnectés, toujours sur un réseau social ou un autre. Quand Vincent Glad, journaliste, devient chroniqueur au Grand Journal, c’est d’abord parce qu’il comprend et maîtrise toutes les ficelles d’internet. "Pour quelqu’un de mon âge, c’est un milieu naturel" Indispensable… mais stagiaire
Génération Y : les 5 futures révolutions de l'entreprise - "Le Prix de la Confiance" Crédits photo : Shutterstock.com Extraits du livre "Le prix de la confiance, une révolution humaine au coeur de l'entreprise" (Eyrolles, décembre 2012) Livres RH : la sélection de l'été Tout l'été, des experts RH et des DRH vous recommandent des ouvrages incontournables publiés depuis un an.Jean-Michel Garrigues, DRH BLB &Associés, a choisi "Le prix de la confiance" de Didier Pitelet (Editions Eyrolles).> Que dit ce livre ?Ce livre prône l’inéluctabilité d’un changement de paradigmes dans la relation employeur – salarié, qui doit évoluer du rapport de force vers le rapport de confiance.> Pourquoi est-ce essentiel de le lire ? La révolution humaine en marche, portée par les réseaux sociaux, va imposer cinq grands chantiers aux entreprises : le devoir moral d’insertion des jeunes, réinventer le leadership, gérer leur réputation et développer une Marque Employeur pilier de son identité corporate, inventer un nouveau communautarisme. 1 / Le devoir moral d’insertion des jeunes (...)
L’orientation au travail des générations : le cas de la génération X au Québec 1Les discours sur la jeunesse laissent souvent entendre que les valeurs des jeunes se distinguent de celles des générations précédentes. Ces discours sont particulièrement fréquents lorsqu’il s’agit du rapport que les jeunes entretiennent avec le travail. On les accuse régulièrement de ne pas vouloir travailler, d’être peu consciencieux et d’être plus attachés au salaire qu’à l’entreprise qui les embauche. 2Dans les années 1980 et au début des années 1990, c’était le rapport au travail des derniers-nés du baby-boom qui suscitait de multiples interrogations. 3Sans nécessairement remettre en question les thèses sur la transition culturelle, plusieurs chercheurs européens arrivaient à des constats similaires (Verquerre, Masclet & Durand, 1999 ; Baethge, 1994 ; Cannon, 1994 ; Gorz, 1988). 4Au Québec et au Canada, les discours entourant cette cohorte de jeunes n’étaient pas véritablement différents. 2 Le concept d’orientation au travail est emprunté à John H. 7 Sécurité sociale.
Le travailleur victime de burn-out pourra être indemnisé Cette loi est saluée comme une bonne chose. Désormais le stress, le burn-out les tensions relationnelles pourront être indemnisées au même titre que le harcèlement moral, sexuel ou les faits de violences. Ces indemnités peuvent aller de 3 à 6 mois de salaire. Pierre Firket, fondateur de la Clinique du stress à Liège réagit à cette avancée législative : "Je pense que l'évolution est là. Là où on parlait peut-être de harcèlement moral avec toute la connotation péjorative qui est autour de ce terme, on voit maintenant émerger quelque chose de plus porteur dans le sens où on met ici en jeu la responsabilité dans le sens ‘se soucier de’, la responsabilité de l'entreprise de prendre en considération des signaux de souffrance au travail, des signaux individuels par exemple mais dans une démarche plus collective. Pour Pierre Firket, "c'est un point de départ parce qu'on est dans des considérations très complexes où la causalité travail-souffrance psychologique n'est pas facile à faire.
Plus de 3 millions de Français au bord du burn-out Plus de 3 millions d'actifs courraient un risque élevé d'épuisement professionnel. Faut-il mieux reconnaître cette dépression liée au travail ? Plus de 3 millions d'actifs ont un risque élevé de faire un burn-out, selon une étude publiée mercredi 22 janvier par le cabinet Technologia. A l'occasion de cette étude, ce cabinet de prévention des risques professionnels lance un appel pour la reconnaissance par les autorités de ce syndrome d'épuisement professionnel. Lire notre enquête (édition abonnés) : L'inquiétante banalisation du dopage des cadres Technologia s'est fondé sur un sondage mené auprès de 1 000 actifs. Le cabinet d'experts, qui est notamment intervenu chez France Télécom après la vague de suicides de 2008-2009, relève que le risque de burn-out, caractérisé par un travail excessif et compulsif, est particulièrement élevé chez les agriculteurs (23,5 %), devant les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (19,7 %) et les cadres (19 %).
« Eloge du bien-être au travail », par Dominique Steiler, John Sadowsky et Loïc Roche En s'inspirant des essais de nombreux théoriciens comme Robert Owen ou Mary Parker Follet, les trois auteurs de cet ouvrage, Dominique Steiler, John Sadowsky et Loïc Roche, spécialistes de l'entreprise, s'efforcent de montrer comment une entreprise peut agir pour le bien-être de ses salariés et ce qu'elle y gagne. De même que St-Just proclamait à la chambre, en 1794, que le bonheur était une idée neuve en Europe, les auteurs démontrent que le bonheur - pas uniquement d'un point de vue matériel - est une idée neuve au sein de l'entreprise. Cependant, à la fois le titre et le sujet font question : en effet, dans un climat de qui incite de plus en plus à la compétition, considérer l'entreprise comme un lieu d'épanouissement ne relève-t-il pas de l'utopie ? Pourquoi les salariés se suicident-ils ? Telle est la question ô combien actuelle à laquelle les auteurs tentent de répondre dans la première partie. Anne Grandazzi Cette entrée a été publiée dans Actualité.