Alice Miller Revue "Non-Violence Actualité" Janvier/Février 2013 La colère chez l’enfant, signe de bonne santé psychique. Nous avons tous entendu dire : « T’es pas belle quand tu es en colère – Tu fais des caprices – Puisque tu cries, je te laisse»…. Accabler l’enfant par ces réflexions, c’est comme lui envoyer un « projectile » dans le cerveau qui, en attendant d’exploser à tout moment de sa vie (l’adolescence, l’âge adulte), le détruit à petit feu. Dès notre naissance, nous sommes dotés d’un système émotionnel très sophistiqué qui nous permet de ressentir la colère, la peur, l’angoisse de séparation et c’est grâce au déclenchement de ces émotions que nous pouvons assurer notre survie en appelant la présence de nos parents pour nous rassurer. Si les nourrissons sont constamment assaillis par ces émotions, c’est parce que leur cerveau cognitif qui permet d’analyser les situations, de faire des déductions et de se calmer tout seul, n’est pas encore assez développé pour lui permettre de réfléchir. Haut
Sommes-nous tous égaux face au conflit ? Qu'en dit la théorie de l'attachement ? Sommes-nous tous égaux face au conflit ? Qu’en dit la théorie de l’attachement ? Un article rédigé par Marie-Noëlle de Theux-Heymans, Psychopédagogue, Formatrice d’adultes formée à la théorie de l’attachement, initialement publié en 2011, dans notre trimestriel. Dernièrement, j’ai eu l’occasion d’observer une classe d’enfants de maternelle durant leur récréation. Un enfant, que nous appellerons Paul, utilisait le petit vélo convoité de tous et était bien décidé à le garder durant toute la récré. Mon attention a été attirée par la diversité des réactions des autres enfants qui souhaitaient également utiliser le vélo. Qu’il s’agisse de Paul, Marie, Chloé ou Aloys, ces enfants vivaient le même désaccord : utiliser le vélo. Une lecture de la situation via la théorie de l’attachement > La recherche de sécurité avant tout Parler d’attachement dans la théorie de l’attachement renvoie à une notion un peu différente du langage courant. > Rechercher la sécurité pour survivre Non, heureusement non !
De l'inutilité de la punition... Les punitions : un incontournable de l'éducation? J'entends beaucoup parler de la punition, il serait nécessaire de punir pour faire comprendre à l'enfant qu'il a fait une bêtise... Il faudrait contraindre l'enfant à accepter les règles en usant de punitions. Mais qu'est ce qu'une punition? Sur les réseaux sociaux et dans la vie en générale, les parents utilisent comme punition : le coin, la suppression d'un jeux ou de télévision, la suppression d'une activité, la fessée, la privation de dessert, ou simplement la menace de la punition... Un des arguments couramment avancé est que l'enfant a besoin de limites pour grandir et s'épanouir... Il faudrait donc contraindre l'enfant à accepter les règles et les limites... L'argument de ces personnes passent souvent par un parallèle avec les contraintes et lois qui régissent la vie des adultes....bah oui, si nous enfreignons une loi, nous sommes punis : avertissement, amende, prison... -utiliser le "stop" au lieu du "non" . Et vous?
Le petit livre pour dire NON – Bouts de Ficelle Lors de différentes discussions sur la vie en famille, Catherine a évoqué ce petit livre qui a un grand succès auprès de ses enfants : Cet ouvrage (édité en 1998) est malheureusement épuisé, même si on peut encore le trouver d’occasion. A faire lire à vos enfants ou à lire avec eux ! C’est une occasion d’aborder ce sujet et de leur donner des outils pour se défendre. Je vous en mets ici quelques pages, pour vous donner une idée de son contenu. C’est une version que j’avais eue en supplément dans un numéro d’Astrapi. Véronique
Bâtisseurs de possibles L’enjeu est de permettre aux enfants et aux jeunes de 6 à 18 ans de prendre des initiatives au service des autres et de la société et d’apprendre via des projets interdisciplinaires, coopératifs et créatifs. Ce faisant, les enfants, les jeunes, prennent conscience qu’ils sont acteurs du monde, citoyens actifs, et cela dès maintenant. Ils développent leur confiance en eux, leur capacité à travailler en équipe, leur créativité, leur expression orale et leur sens des responsabilités : des compétences clés pour leur réussite scolaire, leur épanouissement et leur capacité d’agir en citoyens. Bâtisseurs de possibles propose un cadre dans lequel les enfants peuvent exprimer leurs propres idées pour un monde meilleur et les mettre en action, en suivant 4 étapes : 1 – Identifier un problème à résoudre, une situation à améliorer 2 – Imaginer une solution 3 – Réaliser concrètement cette solution 4 – Partager son expérience avec les autres Vous êtes enseignant, éducateur, animateur ? des formations
Projets financés par Non-Violence XXI en 2013 Grâce aux généreuses contributions des donateurs, le fonds associatif Non-Violence XXI a eu l'honneur de financer plus de 30 projets en France et à l'étranger au cours de l'année 2013! L'aide financière aux associations pouvait s'élever de 200 euros à plus de 8 000 euros. Non-violence XXI a ainsi participé au financement de projets non-violents variés: Stages de formation à la non-violence.La création d'expositions.La formation et l'envoi de volontaires accompagnateurs à l'étranger pour assurer la protection des Droits de l'Homme et une résolution non-violente des conflits.Et bien d'autres projets encore ! Un bilan et une présentation de ces expériences vous sont régulièrement transmises par le biais du site internet ou de la lettre aux donateurs envoyées tous les 6 mois. « Je m’oppose à la violence parce que lorsqu’elle semble produire le bien, le bien qui en résulte n’est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent », Gandhi. Copenhague 13 décembre 2009 1. 2. 3. 4. 5.
Alice Miller - Abus et Maltraitance de l'Enfant La rubrique courrier, n'est plus en activité, en consultant les lettres déjà publiées, vous trouverez peut être des réponses à vos questions Vous pouvez joindre Brigitte Oriol à l'adresse e-mail brigitteoriol@sfr.fr Alice Miller (12 janvier 1923 - 14 avril 2010), docteur en philosophie, psychologie et sociologie, ainsi que chercheur sur l'enfance, est l'auteur de 13 livres, traduits en trente langues. Des 192 membres des Nations Unies, seuls 19 ont jusqu'à présent interdit le châtiment corporel des enfants. Continuez... Les humiliations, les coups, les gifles, la tromperie, l'exploitation sexuelle, la moquerie, la négligence etc. sont des formes de maltraitances parce qu'ils blessent l'intégrité et la dignité de l'enfant, même si les effets ne sont pas visibles de suite. C'est comme ça que l'ignorance de la société reste si solide et que les parents continuent en toute bonne foi à produire le mal dans chaque génération depuis des millénaires. Haut
L’atelier ludique de l’association Korhom pour sensibiliser à la non-violence Samedi 15 juin, l’association Korhom, soutenu par Non-Violence XXI, ayant pour but la promotion de l’éducation aux droits de l’Homme, a organisé un atelier ludique de sensibilisation à la non-violence. Depuis le 18 mai dernier, l’équipe de Korhom a débuté un projet d’ateliers au jardin d’Eole (18ème arrondissement de Paris) sur des thématiques telles que l'identité, l'égalité filles-garçons, les préjugés. Ceux-ci sont ouverts à tous et destinés aux enfants mais aussi aux parents. De s jeux collectifs, des ateliers de peintures, un mur d’expression et des questions-réponses ont animé cet après-midi et ont permis d’amener la question de la signification de la non-violence et de la violence. Tout au long de l’après-midi, environ une cinquantaine d’enfants auront été présents et toutes les activités ont connu un attrait et enthousiasme semblables. Pour plus d'informations sur les autres ateliers de Korhom, veuillez cliquer ici Article rédigé par Nathalie Hellec