Elle se fait licencier par McDonald's pour avoir passé ses examens
La salariée de 20 ans affirme sur Europe 1 avoir prévenu l'entreprise qu'elle devait s'absenter en fin d'année pour passer ses partiels. Elle avait obtenu l'accord de son manager avant qu'il ne change d'avis, le moment venu. Mc Donald's ne facilite pas à tous les coups la vie des étudiants. Selon Europe 1, Camille, une salariée de 20 ans en CDI chez le géant du fast food, vient en effet de se faire licencier pour avoir passé... ses examens. L'étudiante en droit avait pourtant précisé à son manager, lors de son embauche dans ce restaurant de Lamballe dans les Côtes d'Armor, qu'elle devrait s'absenter quelques jours en fin d'année pour réviser et passer ses partiels. Une condition qu'il avait d'abord acceptée, avant de se rétracter le moment venu. L'histoire de Camille écorne l'image de McDonald's, qui se présente comme une entreprise favorisant l'insertion professionnelle des jeunes. » Retrouvez les dernières offres d'emploi avec Cadremploi
Une journée de travail chez McDo
Je suis une employée polyvalente depuis trois ans dans un McDonald’s franchisé. Je travaille du mardi au samedi. La plupart du temps je travaille « de close », c’est-à-dire que je m’occupe de la fermeture qui est à environ 02h15. J’ai un CDI, la plupart de mes collègues à majorité féminine – pour les employés de base – et masculine – pour les formateurs et managers – ont aussi des CDI : c’est un moyen pour l’entreprise de ne pas avoir à payer les indemnités de fin de contrat des CDD, sachant que beaucoup démissionnent assez rapidement car ce sont de manière générale des étudiants. Nina Basquet Pression, oppression, productivité A peine arrivée au travail, je regarde sur le planning qui est le « manager » du jour. Ensuite, j’attends devant la pointeuse l’heure pour passer ma carte et me rendre à mon poste de travail. Comme tous les jours, en face de cette fameuse pointeuse est affichée l’employé.e qui a fait le plus de chiffre le soir précédent. Ce sera la caisse alors. S’organiser
Faire progresser encore les conditions de travail | Données Corporate
La très grande majorité (80%) des restaurants McDonald’s est exploitée par des franchisés. Bien qu’ils soient juridiquement indépendants, ceux-ci participent activement à la dynamique collective impulsée par la direction des Ressources humaines. L’un des objectifs est de faire progresser les conditions de travail, en particulier en cuisine où certaines contraintes sont incontournables : station debout, rapidité et bruit. Le déploiement, entre 2006 et 2010, du programme Full Kitchen, nouvelle génération de cuisines, a été l’occasion de faire progresser le confort des équipiers. « Ces cuisines sont plus silencieuses et plus ergonomiques », indique Fabrice Buisson, qui a dirigé le projet. « Full Kitchen a aussi été l’occasion d’améliorer la sécurité, avec la pose de carrelages antidérapants et l’automatisation d’opérations dangereuses comme le filtrage des huiles de friteuses. » Nouvel environnement de travail En France, l’affluence se fait aux heures des repas.
Mac Do, propreté et hygiène, toute la vérité... - Bob Dobolino | Bob Dobolino
Il y a quelques années de cela, étant étudiant et ayant besoin d’argent, je me suis retrouvé comme un grand nombre de jeunes à aller bosser chez Mac Do. Alors là tout de suite, on se dit, bonne ambiance, bouffe gratuite, chouille après le service… La vérité en est loin, du moins dans mon cas. Vous avez très certainement vu récemment toutes ces publicités à la télé concernant le sérieux de l’entreprise ainsi que les conditions d’hygiène très strictes qui y règnent. La vérité, c’est qu’en réalité, tout dépend des Macdo, mais surtout des équipiers qui y travaillent. La propreté chez Mac Do, c’est strict. Certes. Chez Mac do tu as plusieurs tenues. Certes. Chez MacDo, on se lave beaucoup les mains. Certes. Chez MacDo, on se blesse, mais on a des doigtiers. Certes. Chez MacDo, on respecte presque la propreté en cuisine. Certes. Chez Mac Do, on fait la vaisselle. Certes. Chez Mac Do, on nettoie les grills. Certes. Chez MacDo, la bouffe est fraîche. Certes. Chez MacDo, les sandwiches ont des numéros.
McDO EN COULISSE
Les 60.000 équipiers McDonald's sont engagés à vous servir des produits de qualité dans le respect de règles strictes d'hygiène et de sécurité alimentaire et cela à chaque instant. La sécurité alimentaire est une priorité majeure dans nos restaurants. Un cahier des charges est appliqué quotidiennement pour vous garantir des produits de qualité. Lavage des mains Toute personne doit avant chaque prise de poste et à chaque changement de poste, avant chaque manipulation d'ingrédients, et au minimum une fois par heure au signal sonore et/ou sur indication du responsable de quart, se laver les mains et les avant-bras de la façon suivante : › lavage à l'eau tiède › 1 ou 2 doses de savon bactéricide › savonnage des mains et des avant-bras pendant au minimum 30 secondes pour que le produit agisse › rinçage à l'eau tiède pour éliminer toute trace de produit › séchage avec un essuie-mains à usage unique Cette opération est renouvelée aussi souvent que nécessaire. Contrôles permanents
Dans la peau d’un étudiant travaillant au fast-food
Recevez nos newsletters : TÉMOIGNAGES - Alors que Quick poursuit en justice un de ses employés un peu trop bavard sur Twitter, les étudiants nous racontent les conditions de travail dans les fast-food. «Un univers où tu pues la frite, trop de stress et plein de gras», témoigne Lucie, 21 ans. Pendant son été à l’un des Quick des Champs-Elysées, la cadence était infernale. «Les managers te “speedent” et crient tout le temps. Entre managers et équipiers: la guerre Marion, 24 ans, est restée deux ans et demi chez McDonald’s à Montpellier. Cinq heures de travail d’affilée sans pause, l’agressivité des clients en prime. Le pire reste l’attitude de certains managers. Pour Benjamin, dès qu’il y a un échelon de gravi, le rapport de force s’installe. Passée formatrice des nouvelles recrues ,Marion connaît bien le problème. Même avec un poste à responsabilités, elle ne gagnait pas bien plus, «à peine quelques centimes de plus à l’heure». L’hygiène jusqu’à l’obsession Le tableau n’est pas tout noir.
Nour, ex-manager à McDo : « Les mains malmenées, le dos en miettes »
Les mains de Nour - Audrey Cerdan/Rue89 « Mon entretien d’embauche n’a duré qu’une dizaine de minutes. C’était en juin 2005. Le directeur m’a toisé du regard puis, sourire en coin, m’a dit qu’il m’engageait comme cuisinier. Le premier jour, je me suis brûlé la main droite avec un toaster. D’ailleurs, au début, mes parents me reprenaient : je ne m’entendais pas, mais je hurlais à force de travailler dans la cacophonie et de crier “OK” toute la journée. Au bout de deux ans, j’ai pris du galon : manager. Les douleurs de Nour Une nuit, en rentrant, je me suis endormi sur mon canapé, avec mes vêtements de travail. Ma tête allait exploser, mon dos était en miettes et mes jambes me faisaient mal après quatorze heures de travail non-stop. J’ai pris une douche, puis réfléchi quelques minutes. Quel était votre contrat ? Un CDI. A la sortie de mes études en 2007, je n’ai pas trouvé d’emploi en lien avec mon cursus (sciences humaines). Quel était votre salaire ? Il y avait des primes pour compléter.