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La gauche ne peut pas mourir, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, septembre 2014)
Dans le débat public ne circulent pas que des sottises : également des poisons. De toutes les navrances complaisamment relayées par la cohorte des experts et éditorialistes, la plus toxique est sans doute celle qui annonce avec une gravité prophétique la fin des catégories « droite » et « gauche », et le dépassement définitif de leur antinomie politique. On n’a pas assez remarqué la troublante proximité formelle, et la collusion objective, du « ni droite ni gauche » de l’extrême droite et du « dépassement de la droite et de la gauche » (« qui ne veulent plus rien dire ») de l’extrême centre. Passe alors un premier ministre qui vaticine que « oui, la gauche peut mourir (1) », trahissant visiblement sous la forme d’une sombre prédiction son propre sombre projet, et la cause semble entendue. A plus forte raison quand lui emboîtent le pas quelques intellectuels : « La gauche est déjà morte ; ce qui en survit est soit pathétique, soit parodique ; si on s’occupait d’autre chose ?
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Sans impôts, le service public serait hors de prix
"j'aime bien les gens qui parle sans savoirdeja un fonctionnaire peut etre licencier pour faute grave , il peux etre muter d'office aussi pour faute , ils ont aussi des objectifs qui leur sont donnés."... Mais combien sont réèllements virés, ou s'ils sont mutés c'est dans des postes bien dorés..! "les fonctionnaires cotisent pour le chomage alors qu'ils n'en beneficient pas meme en cas de licenciment pour faute."Combien se sont retrouvés aux chômage ? "concernant leur retraite, il ne faut pas oublier que leur prime( part importante du salaire) ne compte pas pour la retraite" Encore heureux, comme vous l'avez dit, prime par-ci, prime par-là, prime de ci, prime de ça, et prime à tout va... "je pense que si certaine personnes devait vivre avec un salaire ou une retraite de fonctionnaire il changerait vite d'avis." Là où l'on est d'accord..."
"Le traité transatlantique doit être abordé comme un choix de civilisation"
Marianne : Pourquoi avoir choisi d’aborder le traité transatlantique à travers le prisme de la condition animale lors de cette conférence ? Pascal Durand : Parce que, d'un côté, la condition animale est un sujet qui n’est pas suffisamment traité en France, marginalisé, même s’il commence, peu à peu, à faire débat. Trop timidement à mon goût. Fréquemment, nous oublions cette dimension du vivant. C’était vrai pour une partie des écologistes politiques qui considéraient ce sujet comme accessoire par rapport aux grands sujets de société. Concrètement, quelles conséquences pensez-vous que le Tafta aura sur l’agriculture et l’élevage en France et en Europe ? Sauf que cette fameuse ferme des « mille vaches » est en fait l’arbre qui cache la forêt puisqu’en France, il existe déjà des structures bien plus impressionnantes encore. Faites-vous confiance au gouvernement de François Hollande pour défendre ce modèle de société justement ?
Reconstruire une gauche en France
Combien faudra-t-il d’échecs électoraux cuisants et de désaffection populaire pour se mettre au travail, sérieusement, et faire du neuf à gauche ? Je le dis avec une bonne dose de colère car la responsabilité collective est engagée pour ne pas laisser la sidération, le cynisme ou la routine l’emporter. Oui, nous sommes au pied du mur. À la croisée historique des chemins. Car, contrairement à l’ambiance médiatique du premier tour des élections départementales, le PS et la gauche sont en déroute. Nous sommes des millions À l’instar des autres partis de tradition social-démocrate en Europe, le Parti socialiste mène une politique qui rompt chaque jour un peu plus avec les fondamentaux de la gauche. Le ministre de l’Économie a ainsi résumé le sens de la politique gouvernementale menée au nom de la gauche : « Les jeunes doivent rêver d’être milliardaires ». Comme le disent les Indignés espagnols, nos rêves ne rentrent pas dans leurs urnes. Faire du neuf pour conjurer le pire
Gauche radicale: la clé, c'est Laclau
Avec sa collègue et compagne Chantal Mouffe, ils ont contribué à puissamment renouveler la pensée stratégique à gauche dès les années 1980, en travaillant sur les questions relatives à l’hégémonie, à la démocratie et au populisme. Ernesto Laclau se situe dans le droit fil de l’analyse gramscienne de nos sociétés. Dans l’introduction à leur livre le plus connu datant de 1985 –Hégémonie et stratégie socialite: Vers une politique démocratique radicale– Ernesto Laclau et Chantal Mouffe revendiquent d’ailleurs explicitement l’héritage de Gramsci. Le travail des deux auteurs se confronte dans le temps successivement à l’établissement d’une hégémonie néolibérale en Occident (années 1980) puis à la victoire de mouvements progressistes en Amérique latine (années 2000). C’est l’idée d’une «démocratie radicale» qui marque, dès le début, l’œuvre des deux auteurs. Créer un «peuple» est la condition d’une revitalisation de la politique. Laclau tire de ses analyses une conviction:
Mélenchon : « Il est venu le temps des hologrammes » par Malika Butzbach | Politis
O ù je suis ? À Lyon et maintenant… à Paris ! » Dans une lumière bleue, l’hologramme de Jean-Luc Mélenchon apparaît sur scène. « On dirait Obiwan Kenobi dans Star Wars », rigole Taddéo. Dans le public massé dans une salle des anciens Magasins généraux, à deux pas du périphérique parisien, l’étudiant en informatique est aux anges : « Il a parlé de mes sujets préférés ! Et puis il faut avouer que cet hologramme, c’est une prouesse technique. » Ce meeting d’un nouveau genre, où le candidat était en live à Lyon et son image projetée en 3D à Paris, a été l’occasion pour le candidat d’exposer ses propositions sur la mer, l’espace et le numérique. À lire aussi >> Mélenchon : Le sens d'un programme Dans la salle, les tubes de Damien Saez sont repris par des nombreux jeunes, les plus vieux, eux, fredonnent les chansons de Jacques Brel. Alors, que sont venus voir les 6 000 personnes présentes, l’homme ou l’hologramme ? Une prouesse technique Une campagne tournée vers la technologie et les jeunes
Marine Le Pen : le choix des mots
Deux chercheurs ont décortiqué 500 discours des Le Pen, père et fille. Mis en perspective, ces textes révèlent des ruptures lexicales, mais aussi les permanences du «code» frontiste. Les prises de parole de Marine Le Pen et de son père sont devenues un classique du brouhaha médiatique. Si bien que l’on a tendance à ne les scruter que sommairement. Dans Marine Le Pen prise aux mots (2015), Cécile Alduy, professeure de littérature française à l’université de Stanford (Californie) et Stéphane Wahnich, professeur de communication politique à Paris-Est-Créteil, proposent une large analyse statistique du discours frontiste. À l’aide de logiciels lexicométriques, les auteurs ont passé au crible près de 500 déclarations, textes et allocutions énoncés entre 1987 et 2013 par les deux dirigeants successifs du Front national (FN). Dans ses prestations orales, la présidente du FN a ainsi surinvesti les thématiques économiques, relativement boudées par son père. OPA sémantique M.
Des écologistes d’EELV choisissent La France insoumise et Mélenchon
Les signataires de cet appel sont adhérents ou anciens adhérents à EELV. La liste des noms est à la fin de la tribune. Le score sans appel de la consultation des électrices et électeurs de « la primaire des écologistes » pour un rassemblement des candidats Mélenchon, Jadot, Hamon a montré leur aspiration majoritaire à l’union de toutes les forces de gauche opposées à l’extrême droite, à la droite et au libéralisme. Il marque aussi la sortie l’une conception boutiquière de l’autonomie politique dont le fétiche était une candidature à l’élection présidentielle, dans une soumission à la logique de la Ve République. Pour la majorité des électrices et des électeurs de « la primaire de la Belle Alliance populaire », le bulletin Hamon a été l’occasion de tourner la page du quinquennat Hollande. L’annonce du retrait du candidat écologiste avec celle d’un accord législatif avec le seul Hamon referme brutalement le piège tendu sur cette double aspiration à l’union et au dépassement.
moui c'est un peu l'esprit de ce que propose Méluche ! y'a qu'à voir les balais de toutes les couleurs qui illustrent le blog en ce moment. Je suis partante (mais pas au boulot, mon patron étant un sarkozyste avéré...chuis pas suicidaire ^^) by laetsgo Apr 20
Tu veux dire passer la journée muni d'un balai ? Bon pourquoi pas après tout ? ;) by alwen Apr 20
" ... N’attendons pas le 6 mai pour dégainer le balai sous les récupérations idéologiques de tel ou tel parti qui se croit moins hideux que ceux dont il dénonce ce qu’on ne saurait cependant appeler un brin de paille ! Prenons toute cette paille et faisons en des balais ! Courons chez le quincaillier nous procurer des balais ! Distribuons en à nos voisins ! Quel meilleur moyen pour retrouver l’occasion de discuter politique entre français, de relancer l’espace d’une véritable remise en question du système, tels une armée de Socrates sur l’agora pour accoucher nos âmes et les affranchir de la tutelle sophistique des preneurs d’otages de la démocratie ?
Pour ma part, la chose est vite vue : je n’ai pas encore de balai, mais lui et moi serons inséparables dans les jours à venir, et je pense que nombre de mes accointances auront le balai facile.. " by tourist.information Apr 20
Un petit commentaire a retenue notre attention ( Le premier sur les 40 precedents) : " Aux balais citoyens ! Formez les bataillons !
Sans rire : imaginons-nous dans la rue, sortant de chez nous, allant au boulot, revenant à nos chaumière, mais... un balai à la main : le tout un balai à la main !
Et pourquoi pas distribuer gratuitement dans la rue des balais à nos concitoyens avec dessus le lien vers cet article ou vers d’autres, histoire de médiatiser un peu les auteurs de valeurs noyés dans l’obscurantisme de la désinformation ? Pourquoi pas une armée de balayeurs, silencieux, pacifiques, qui se contentent de balayer leur chemin de temps en temps dans leur marche, dans un premier temps au moins...
Car si vraiment un truc pareil prenait, il pourrait effectivement devenir le symbole fort d’une lutte juste. Et toutes les luttes ont effectivement besoin d’un symbole... "
( suite dans com suivant ) by tourist.information Apr 20