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Pourquoi il n'y a plus d'expérimentation d'OGM en plein champ en France Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric La dernière culture expérimentale d'OGM en plein champ en France vient d'être arrêtée. L'Institut national de recherche agronomique (INRA) a mis fin à son essai, samedi 13 juillet, en détruisant les 1 000 peupliers génétiquement modifiés qui poussaient depuis 1995 à Saint-Cyr-en-Val, près d'Orléans (Loiret), sur un site de recherche de 1 300 mètres carrés. Les propriétés de ce bois transgénique y étaient étudiées pour améliorer la fabrication de pâte à papier et, depuis 2007, pour tenter de produire, à partir de la biomasse des peupliers, des biocarburants de 2e génération comme du bioéthanol. Motif de cette décision de tout stopper : l'absence d'autorisation du gouvernement pour la poursuite de ces travaux scientifiques. Que s'est-il donc passé pour que l'INRA n'obtienne pas le renouvellement d'une autorisation d'expérimentation qui courait sur cinq ans, de 2007 à 2012 ? Parallèlement, le dossier prend encore du retard.
Qu’est-ce qu’un risque acceptable Une multitude de projets sont bloqués parce que des riverains s’y opposent en raison des risques sanitaires ou environnementaux qu’ils peuvent créer. Il peut s’agir d’un équipement (aéroport, tracé de TGV, antenne de télécommunication, lignes à haute tension), d’une installation industrielle (centrale thermique, exploitation de gaz de schiste, centre de traitement des déchets) ou de pratiques de production (cultures agricoles, usage de l’eau). Ces conflits relèvent d’un jeu d’acteurs complexe : riverains organisés en association, promoteurs des projets, élus territoriaux, voire nationaux, experts scientifiques, services administratifs instructeurs, etc. Le point commun de ces controverses concerne l’existence et l’ampleur des risques créés par ces projets. Dans une acceptation strictement technique du risque, on pourrait concevoir un tel seuil. Ce qu’il faut réaliser, c’est qu’aucun risque n’est acceptable ou inacceptable a priori.
Qu’est-ce qu’un risque acceptable (2) Le post publié sur ce sujet le 24 mai a suscité de nombreux commentaires, certains proposant une argumentation détaillée. C’est le signe que la discussion sur les conditions de l’acceptabilité des risques est importante et qu’elle est au cœur des débats sur la sécurité sanitaire. Je poursuis ici cette discussion riche en citant en italiques les principaux points débattus. Une première série de contributions concerne l’objet même du débat. Une deuxième série de remarques est relative au fait de savoir si la discussion sur l’acceptabilité concerne les risques connus. « Dans le cas d’AZF, le risque était connu et jugé acceptable par les responsables de l’usine et les autorités. » Ce n’est pas aussi évident que cela et d’ailleurs, l’enchaînement des évènements ayant produit cette catastrophe n’est toujours pas complètement élucidé. « Risque = fréquence et sévérité (i.e. les impacts en cas d’occurrences). Personne ne détient ici une vérité absolue.
Risque individuel ou risque collectif Les nombreux commentaires reçus (merci des efforts faits par les auteurs qui s’attachent à éviter les attaques personnelles) au sujet des posts concernant l’acceptabilité des risques m’inspirent deux réflexions. La première concerne la légitimité de la parole sur les risques. Qui a autorité pour « dire » les risques ? Louis Pasteur a démontré que la théorie de la génération spontanée était fausse. La seconde réflexion me vient des échanges au sujet des risques et des bénéfices de la vaccination. De nombreux vaccins provoquent des effets indésirables, on peut donc dire qu’ils sont dangereux. Ce n’est donc pas qu’une question médicale. Cette entrée a été publiée dans Santé, avec comme mot(s)-clef(s) acceptabilité des risque, bénéfice-risque, confiance, controverse, décision, épidémiologie, gaz de schiste, gestion des risques, incertitude, preuve, risque, vaccin.
Furosémide Teva : l’agence du médicament a-t-elle surréagi En matière de gestion des signaux d’alerte sanitaire, une certaine humilité devrait s’imposer. Lorsqu’un signal surgit, il existe toujours une double menace d’en faire trop ou pas assez. Condorcet le disait déjà dans son éloge d’Alembert : « Dans les sciences dont le but est d’enseigner comment on doit agir, l’homme peut, comme dans la conduite de la vie, se contenter de probabilités plus ou moins fortes … la véritable méthode consiste moins à chercher des vérités absolues qu’à choisir entre des propositions probables et surtout à savoir évaluer leur degré de probabilité. » En France, nous avons accumulé beaucoup de dossiers dans lesquels les signaux d’alerte ont été minorés : Tchernobyl, transmission transfusionnelle du sida, amiante, vache folle, marée noire de l’Erika, Mediator. Plus récemment, ce sont des surréactions qui ont été critiquées : vaccin contre l’hépatite B, grippe A(H1N1). Évidemment, les trains qui arrivent à l’heure ne font pas une nouvelle sensationnelle.
Faut-il avoir peur des nanotechnologies Quand on parle des risques des nouvelles technologies, les nanotechnologies sont assurément un cas d’école. Il s’agit de la capacité de manipuler la matière à l’échelle atomique. Le préfixe nano (10-9) correspond à un milliardième d'une unité, ici le mètre. Les nanoparticules posent évidemment des questions de sécurité sanitaire parce que leur taille leur permet de franchir les barrières biologiques. La question posée est celle de concilier le développement industriel et la sécurité sanitaire. De nombreuses initiatives ont été prises ces dernières années pour favoriser le dialogue et la participation des citoyens aux décisions. L’opinion publique sur ce sujet est indécise et cela se comprend compte tenu de la complexité du sujet. Dans ce contexte, l’’implication citoyenne sur ce sujet est essentielle pour une raison principale : il ne sera pas possible de prendre des décisions générales. Signaler ce contenu comme inapproprié
Du bœuf tuberculeux exporté en France Le Sunday Times a révélé que des carcasses de viande bovine infectée par le germe de la tuberculose sont abattues dans un abattoir au Royaume-Uni et exportées vers la France, la Belgique et les Pays-Bas. En effet, selon les révélations du journal, 28.000 bêtes testées positives à la tuberculose étaient offertes à la consommation chaque année. Ainsi, des grandes enseignes comme les supermarchés Tesco, Sainsbury's, ou Waitrose, ainsi que les chaines McDonald's et Burger King ont refusé de vendre cette viande. Celle-ci serait écoulée essentiellement dans des cantines scolaires ou les restaurants hospitaliers, peut-on lire dans un communiqué de presse. Notons que les animaux testés positifs sont retirés des troupeaux afin d'éviter d'autres contaminations, moyennant une compensation de l'Etat à l'éleveur. Bien que le risque de transmission de l'animal à l'homme soit jugé très faible, il n’en reste pas moins que le risque existe.
Le saumon serait très dangereux pour certains Le Saumon de Norvège serait très dangereux pour certaines personnes. Du moins c’est ce qu’annonce autorités norvégiennes. En effet, cause de trop fortes concentrations de produits toxiques, le saumon de Norvège peut être "très dangereux" pour une certaine catégorie de personnes. Cette annonce fait suite à la polémique lancée par le magazine VG, qui notait que « les polluants retrouvés dans le saumon d'élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associés à l'autisme, à l'hyperactivité et à la baisse de QI », selon le Dr Anne-Lise Bjorke Monsen du laboratoire de biochimie clinique de Bergen dans VG. Toujours selon le magazine, le saumon aurait un effet négatif sur le système hormonal, immunitaire et métabolique. Droit de réponse : Suite à la publication de cet article à propos du saumon d’élevage norvégien, le Centre des Produits de la Mer de Norvège a tenu à apporter des informations concernant les principaux points soulevés dans cet article.
Les OGM sont-ils de retour en France ? Le 05 juillet en après-midi, le Rapporteur public a demandé l'annulation de l'arrêté d'interdiction de mise en culture du maïs génétiquement modifié MON810 en France. Cette communication survient au moment où le Conseil d’Etat devrait rendre son avis sur cette autorisation, dans les semaines qui viennent. Anaïs Fourest, chargée de campagne agriculture pour Greenpeace, déclare à cet effet : « Sauf énorme surprise, le conseil d’Etat devrait annuler l’arrêté d’interdiction. De manière très concrète, des semences OGM pourront alors être vendues dans les mois qui suivent, et les agriculteurs pourront les semer au printemps prochain pour cultiver du maïs OGM en France. Pour éviter que des OGM soient cultivés sur le sol français et protéger la population du péril environnemental irréversible que cette culture représente, le gouvernement doit mettre en place une solution juridique solide le plus vite possible».