Merci de ne pas me violer
Alors il y a ces adolescents qui violent une fille comateuse aux USA. Et la presse qui se met à plaindre les violeurs. Parce que leur vie, à eux, est détruite. Et puis il y a ce texte, Comprendre la culture du viol, parce que c’est bien de cela qu’on parle, la RAPE CULTURE, pour citer « Nous vivons dans des sociétés qui excusent, banalisent, normalisent, tolèrent le viol. ». Certains de mes amis masculins, ont aujourd’hui évoqué leur choc à la lecture de l’article que cite précédemment.
Le backlash
Un pas en avant, deux pas en arrière Un backlash, c’est un ressac. C’est le retour violent des vagues vers le large, après avoir frappé un obstacle. Depuis plusieurs jours, nous assistons à un retour en arrière, après que des milliers de femmes aient pris la parole sur les médias sociaux et dans les journaux pour témoigner des agressions sexuelles qu’elles ont vécues. Le harcèlement et la culture du silence Avant de donner des leçons, ces commentateurs auraient pu chercher à comprendre pourquoi des femmes dénoncent leur harceleur sans passer par le système de justice ou par les bureaux et comités prévus à cet effet. À l’université, ce qui est en jeu, c’est beaucoup plus qu’un emploi. Le plus souvent, ce sont les étudiantes qui finissent donc par quitter, par abandonner. Les agressions sexuelles et la présomption d’innocence Il y a quelque chose de particulier avec la présomption d’innocence, dans les cas d’agressions sexuelles ou de harcèlement. Les sorcières de Salem, à l’envers Aimer :
Comprendre la culture du viol
A Steubenville, une jeune fille a été violée. Plus exactement, après qu'elle soit en plein coma éthylique, elle a été transportée de lieu en lieu par deux adolescents rigolards, violée et filmée, sous le regard d'autres personnes. Des photos et videos ont été publiées sur les réseaux sociaux dont certaines plaisantant sur ce viol. Certains ont même twitté la scène en direct avec le hashtag #rape. Viol, films et rigolade. Alors c'est quoi la rape culture ? Ce fait-divers nous montre, dans toute son horreur, ce qu'est la culture du viol, ce qu'est une société où non seulement l'on viole, mais où l'on encourage, entraîne, pousse à trouver le viol normal, inévitable, naturel et au fond drôle. Il serait simple - et c'est ce qui est en général fait - de se dire qu'on est face à des gens ivres, qui ont perdu conscience de ce qu'ils faisaient, ou des fous, ou des malades. Il a toujours été plus facile de faire du viol un problème individuel qu'un problème collectif. 09:25.
False reports of rape are vanishingly rare — so why treat women as liars by default?
False rape accusations are extremely rare. I have typed these words, or some iteration of these words, countless times for this website. Numerous other bloggers have done the same. And yet it doesn’t seem to make much of a difference: With each new alleged case of sexual assault that pops up the news also come corresponding allegations that the whole incident has been fabricated; women are accused of participating in a giant conspiracy, or they’re branded “pretty little liars,” or they’re imprisoned for bringing their claims to the police. But the blanket skepticism reserved for accusers seems more and more unwarranted in light of the most recent studies on the incidence of false rape reports, which have narrowed down the statistics of false reports to a rather small window: 2-8 percent of cases. Police have historically thought that false rape allegations are much more common than they actually are.
Tu seras violée ma fille
8 mars ; journée internationale des droits des femmes. Fleurissent les communiqués de presse débiles pour nous honorer, nous la femme, et les réflexions de type "trop débile cette journée, c'est tous les jours les droits de femmes" (sorties de la bouche de celles et ceux qui n'en parlent évidemment jamais). Quand on naît avec un vagin, très vite on t'explique comment les choses vont se passer. Si tu sors tard/avec ces mecs/en boite, il va t'arriver "quelque chose". Ce quelque chose est assez simple ; un inconnu va violemment t'écarter les cuisses et te rentrer son pénis dans le vagin. C'est compliqué de faire comprendre ca. Dans l'espace public, un homme a beaucoup plus de risques d'être tué qu'une femme ; pourtant on ne va jamais lui souligner que s'il sort de chez lui, il risque de finir avec un couteau planté dans la plèvre. Imaginez Messieurs que vous preniez un métro bondé et que vous ne sachiez pas si un mec ne va pas vous coller sa bite contre la cuisse.
I Can't Believe People Tell Sex Workers to "Go to the Police" If They've Been Raped
The law does not give a shit about sex workers. Neither do many people on Twitter. The Stranger On November 28, writer, director, and porn actress Stoya fired off two tweets that would upend the porn world. @Stoya: "That thing where you log in to the internet for a second and see people idolizing the guy who raped you as a feminist. That thing sucks... Stoya was talking about her former partner, James Deen—the adult-video-industry icon, he of the boyish good looks and crossover media fame, whose swooning female fan base dubbed him "the feminist porn star." Deen was silent for a day and then posted to Twitter: "There have been some egregious claims made against me... I believe Stoya. However, one development of all this did pleasantly surprise me: Major porn companies responded swiftly to the womens' allegations. Of course, there was a backlash. Defending a man accused of rape by calling his accuser a "whore" is especially irksome when that man is himself a sex worker.
What Is Rape Culture
I Hope The Ghomeshi Verdict Makes You Fucking Furious