Neurosciences pour l'Ecole: les cartes mentales-heuristiques Les deux modes complémentaires pour assimiler un ensemble de notions sont : . Les reprises pour consolider la mémorisation . Les liens entre les notions Les cartes mentales permettent de mieux mémoriser en établissant des liens logiques entre notions d’un même système.Une carte mentale est individuelle. Comprendre nécessite de maîtriser les éléments suivants : L’identification des mots et leurs sens, des symboles (et ce dans toutes les disciplines). Mais une compréhension plus fine et plus profonde exige un travail de liens entre les connaissances. D’où l’utilité des techniques visuelles telles que les cartes mentales. Qui possèdent également l’atout majeur d’accroître la mémorisation. Un outil individuel et actif de positionnement de l’apprenant La carte mentale réunit quelques principes vertueux de la mémorisation : Individualisation: chaque élève construit ses propres cartes mentales. Une nouvelle manière d’apprendre, d’installer, et pourquoi pas, d’évaluer Pour plus de détails, consulter :
Mémoire Il est démontré que les émotions peuvent moduler la façon dont une information est enregistrée, l’émotion renforçant ponctuellement l’attention. Ainsi, une émotion positive peut se traduire par une amélioration ponctuelle des performances mnésiques. Il apparaît également que la consolidation, et donc la rétention d’une information est favorisée par l’émotion : le rappel d’un souvenir émotionnel après un long intervalle est souvent plus important que lorsque ce souvenir est neutre. Il existe un pendant pathologique à ce processus : en effet, une émotion trop intense, notamment traumatique, entraîne une distorsion de l’encodage. Mémoire et oubli : du physiologique au pathologique Depuis une vingtaine d’années, la prévalenceprévalenceNombre de cas enregistrés à un temps T. croissante des troubles de la mémoire tel que la maladie d’Alzheimer, a fait de l’oubli un symptôme. Les multiples troubles de la mémoire Certaines situations entraînent des incapacités sévères et des amnésies durables.
Neurosciences/Le plaisir et la motivation Notre vie est gouvernée par des émotions, positives ou négatives suivant les circonstances. Si la peur ou la tristesse sont malheureusement une part de notre vie, le fait que nous puissions ressentir du plaisir ou des affects positifs est primordiale pour un on fonctionnement mental. Quand cela n'est plus possible, c'est en raison de maladies mentales relativement graves : dépression ou schizophrénie. L'évolution a conservé divers circuits qui guident notre motivation ou notre plaisir. Ces circuits se contentaient au départ de réagir à la faim et la soif et de guider la quête d'un partenaire sexuel : ces stimulus primaires sont en effet essentiels pour la survie. La capacité à ressentir du plaisir, est une "fonction" relativement complexe, loin de se limiter à une seule facette. Ces trois composants sont prises en charge par tout un système relativement élaboré d'aires cérébrales, qui porte le nom de circuit de la récompense. Le système de récompense[modifier | modifier le wikicode]
Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.
5 principes essentiels issus des neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage en formation – FormaVox Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Suite à la présentation que j’ai eu l’occasion de réaliser au forum, je vous invite donc à découvrir ci-dessous 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux former et apprendre : 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. 2. 3. C’est ici qu’entre en jeu notre cervelet. 4.
Stratégies d’apprentissage efficaces D’après ma lecture du livre Mets-toi ça dans la tête ! Les stratégies d’apprentissage à la lumière des sciences cognitives, de P.C. Brown, L. Roediger et M.A. McDaniel, éditions markus haller, 2016, j’ai créé une fiche-outil récapitulative et simplifiée pour aider les élèves à adopter de bonnes habitudes dans leurs apprentissages. memorisation-a-long-terme L’apprentissage par coeur reste incontournable pour : – les tables de multiplication, théorèmes, formules… – la conjugaison – le lexique en Langues Vivantes – les poésies… Que l’apprentissage se fasse par coeur ou non, il est nécessaire que l’élève intègre le fait qu’apprendre demande des efforts réguliers et constants. Bien entendu, cette fiche a besoin d’être complétée par l’utilisation d’autres outils (cartes mentales, flashcards, stratégies de compréhension de texte… cf. Laetitia Ferrari WordPress: J'aime chargement…
Les 12 lois du cerveau Phrase-résumée de “Les 12 lois du cerveau” : Un neuroscientifique clair et pragmatique nous fait partir à la conquête des découvertes récentes sur le fonctionnement du cerveau humain pour mieux nous comprendre et vivre une vie meilleure. Ce livre a été édité en version originale en 2008, sous le titre Brain Rules, et fait partie du Personal MBA. En France, il est paru en novembre 2010, traduit de l’anglais (Etats Unis) par Sabine Rolland chez LEDUC.S éditions (300 pages). Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Patrick Boutain du blog Mémoire facile dans lequel il vous apprend à améliorer votre mémoire L’auteur : John Medina est un biologiste moléculaire du développement et consultant chercheur. Il est reconnu comme l’un des plus grands neuroscientifiques de notre époque. Crédit Flickr par Gaetan Lee Chronique de “Les 12 lois du cerveau” : John Medina insiste sur la nécessité de faciliter l’interactivité entre trois univers : neurosciences, enseignements et entreprises.
La discipline sans drame : comprendre le cerveau de notre enfant pour une éducation positive Dans leur livre, La discipline sans drame, Daniel Siegel et Tina Payne Bryson nous offrent une nouvelle approche en matière d’éducation positive. Fondée sur ce que la science nous révèle de l’enfant, de son cerveau et de ses besoins. Les parents y trouveront des clés pour désamorcer les conflits. Respirez, soyez positif et laissez-vous guider. La discipline sans drame : une voie vers la parentalité positive La discipline sans drame : pour une approche éducative bienveillante La discipline sans drame, du Dr. Les auteurs nous guident sur des chemins bienveillants en évitant les raccourcis autoritaires. À force d’être positifs et empathiques, les parents n’oseraient plus poser de règles. Avec 22 leçons illustrées et tirées de la vie quotidienne, cet ouvrage est pratique et très simple à lire. Les auteurs Le Dr Daniel J. Tina Payne Bryson est docteur en psychologie et psychothérapeute pour les enfants et les adolescents. Le cerveau de nos enfants ©La discipline sans drame Le cerveau inférieur
Fatigue décisionnelle : quand faire face à trop de choix nous épuise Après une journée de travail, de tracas et de sollicitations, beaucoup d’entre nous sont épuisés à l’idée de prendre la moindre décision. Au point, parfois, de ne pas réussir à choisir entre la soupe et les légumes pour le dîner. Cet épuisement porte un nom : la fatigue décisionnelle. Eclairages. Mathieu Blard Sommaire Comment remplir au mieux ce dossier, comment choisir le meilleur prestataire, quelle réponse adresser à ce client… Toute la journée, au travail, vous avez dû prendre des décisions plus ou moins complexes, plus ou moins importantes, souvent dans l'urgence. Un épuisement de l’ego « Au début de la journée, je suis pleine de bonnes intentions ; le soir, je suis fatiguée d’avoir pris trop de décisions, c’est une source de stress » explique Léa, 25 ans. Se fatiguer jusqu’à ne plus pouvoir choisir Quand la fatigue est trop importante, il devient parfois impossible de décider.
theconversation Oublier semble être une chose que le cerveau fait facilement à notre insu. Pour preuve, nous oublions tous des rendez-vous, des dates d'anniversaire et des compétences. L'oubli est même utile s'il s'agit d'un souvenir douloureux ou obsolète. En fait, c'est tout l'inverse : nous n'oublions jamais rien. On ne se rappelle plus, c'est tout ! Nos neurones ne font que mémoriser, et ce tout au long de leur vie, qui est aussi longue que celle de l'individu. On doit au psychologue canadien Donald Hebb d'avoir résumé dès 1949 le principe de cette mémorisation dans sa fameuse « règle de Hebb ». La règle de Hebb caractérise donc l'apprentissage, mais elle caractérise aussi de facto l'oubli. En effet, la règle de Hebb dit aussi (implicitement) que si A ne parvient pas à exciter B, alors la connexion entre A et B perdra de son efficacité, jusqu'à disparaître. Inhibition des neurones Toutes les connexions, excitatrices comme inhibitrices, sont plastiques. L'oubli, une affaire de cortex