Collection Enquêtes : Permaculture : une solution d’avenir dans un grand bout de jardin Un documentaire de Lucie Sarfaty et François Teste Prise de son : François Rivalan La ferme du Bec Hellouin Lucie Sarfaty © Radio France La permaculture s’inspire du fonctionnement de la nature pour concevoir des installations économes en ressources permettant de cultiver la terre et produire des récoltes diverses. « Nous avions juste un grand jardin… » racontent Charles et Perrine Hervé Gruyer. En cultivant sur une terre peu fertile dans la vallée normande, comment cette ferme expérimentale est-elle devenue une référence en matière de micro agriculture naturelle ? Avec : Charles et Perrine Hervé-Gruyer, propriétaires et exploitants de la ferme du Bec Hellouin en Normandie François Léger, Enseignant-chercheur à AgroParisTech Teddy Perez, maraîcher à la ferme du Bec Hellouin Sacha Guégan, ingénieur et membre de l'équipe à la ferme
Désherber avec le vinaigre blanc Avec la venue du printemps, la nature se réveille. Fleurs, bourgeons, vivaces… tout renait et pousse, enfin ! Mais même les herbes sauvages (appelées aussi mauvaises herbes ou adventices). Aussi, pour les supprimer efficacement tout en alliant écologie et économie, nos jardiniers professionnels vous proposent une recette toute simple, peu onéreuse est vraiment à portée de tous : Renoncez aux produits phytosanitaires, laissez place au bio ! Pour être efficace, vous êtes peut-être tenté par l’utilisation des désherbants chimiques. Les effets toxiques sur la faune s’avèrent plus importants que sur les plantes. Des études menées sur les rats ont démontré la toxicité que si le glyphosate-Roundup (le plus connu des glyphosates) n’a pas induit d’effets visibles sur les femelles en gestation, il a eu un effet négatif sur la fertilité des mâles, notamment des anomalies au niveau des spermatozoïdes et une baisse de la fertilité. Et tout cela sans parler des conséquences sur votre propre santé.
Le vinaigre blanc, herbicide écologique Construire un carré potager en plessis d'osier Légumes et potager | 29/03/2012 Sur le modèle des jardins du Moyen-Âge, cette structure est simple à construire et elle permet d’utiliser des matériaux locaux ou de récupération. Avant la mise en place des plants de légumes, les carrés doivent être soigneusement désherbés. - F. De même que l’on conseille de ne pas dépasser 60 cm de large pour une bordure contre un mur ou 1,20 m pour une planche du potager, de façon qu’on puisse y accéder avec le bras tendu, le carré idéal mesure 1,20 m de côté. Puis, le carré est divisé en plusieurs cases au moyen de lattes en bois, de ficelle ou de rameaux. Le matériel nécessaire 4 planches pour délimiter un carré de 1,20 m de côté.12 piquets de 50 cm à enfoncer de 10 cm dans le sol. Tresser la première rangée Tresser un plessisF. À 3 cm du sol, passer la gaule (tige d'osier) alternativement à l’intérieur et à l’extérieur du futur carré. Alterner les rangs d'osier Installer un plessisF. Arrêter le tressage Bloquer le plessisF. Raccourcir les piquets
Conserver les légumes longtemps, c’est possible sans frigo! Terre – Anti-gaspi: Je me permets ici d’écrire un petit guide sans prétention aucune, qui permettra peut-être aux petits portefeuilles de faire des économies et aux autres d’éviter tout gaspillage de nourriture. Tout d’abord, dans ce système il faut être prévoyant (e). Faire ses provisions en temps opportun, aux époques les plus favorables de l’année lorsque les légumes sont abondants et peu coûteux. Si vous possédez un jardin, c’est encore plus facile. Ensuite, il faut savoir que certains légumes se conservent naturellement à l’état frais; d’autres, pour se conserver en bon état, ou acquérir des propriétés sapides, ont besoin de subir certaines préparations… Hélas! C’est toujours le travail qui permet des économies. Généralement, les moyens de conservation employés pour les légumes sont : le sel, le vinaigre, la dessiccation, la cuisson prolongée et la stérilisation. Les conserves faites maison permettront de fournir (en hiver, alors que les prix montent)…, une belle variété de légumes.
Trucs et astuces "écono-écolo" pour les plantes et le jardin « J’aime fort les jardins qui sentent le sauvage J’aime le flot de l’eau qui gazouille au rivage » Pierre de Ronsard Notre planète s’asphyxie, (agriculture intensive, déforestation, industrialisation massive, pesticides, pollution, tourisme immodéré, urbanisation incontrôlée, utilisation d‘engrais et de pesticides chimiques….) . Les insecticides organochlorés (DDT…) ne s’éliminent pas ! Ils passent de la plante à l’animal, puis chez l’homme où ils s’emmagasinent dans les graisses et provoquent de graves empoisonnements et des troubles du système nerveux. Dans les exploitations biologiques bien tenues un équilibre naturel est maintenu et permet une croissance naturelle des fruits et des légumes qui sont ainsi dépourvus de substances chimiques et toxiques. J’ai donc compulsé et composté pour vous les recettes naturelles suivantes: Vous retarderez leur germination en parsemant des fleurs de sureau dans leur cageot de conservation. LIMACES et ESCARGOTS :
Mon potager… façon Gertrud Franck | Mes carnets de survie joyeuse C’était exactement la démarche de Gertrud Franck, responsable du domaine d’Oberlimpurg en Allemagne et qui a montré qu’il était possible, en se basant sur les observations de la nature, d’obtenir un potager sain et parfaitement productif. La méthode de Gertrud, basée sur l’association des cultures, élaborée dans le mitant du siècle dernier s’avère étonnament moderne. Aujourd’hui que des études nous dévoilent (un peu) comment les plantes communiquent entre elles, quel univers existe caché sous nos pieds, on se dit que Gertrud était une vraie révolutionnaire ! Dans la nature, la monoculture n’existe pas ! Au contraire les plantes poussent par strates étagées, mélangées, dans un savant méli-mélo où chacune d’entre elles trouve sa place au soleil. Des « lignes », c’est à dire ? - B : ceux de taille intermédiaire : poireaux, haricots nain, échalote, brocoli… - C : ceux de petite taille ou de faible durée de culture : salades, radis, carottes… Connaissez-vous les « passe-pieds » ?
L’aménagement du jardin La forme générale et les dimensions du projet sont adaptables et modulables à l’envie. Seuls les principes sont intangibles pour garantir le succès. Le problème du point d’eau n’est pas abordé volontairement car il existe autant de solutions que de cas particuliers, du robinet d’eau potable à la récupération en passant par le puits, la mare, etc, etc… Installé au nord-est il servira tout à la fois d’arbre fruitier (des gelées délicieuses) et d’abri pour les oiseaux. A son pied, un tas de tiges creuses variées (déchets de taille du jardin) abritera les insectes auxiliaires et, pourquoi pas, une petite famille de hérissons. Les arbustes se développent peu, sont aimables et faciles de caractère et donnent à picorer dès la fin du printemps… S’il en reste, vous en ferez des coulis pour les desserts. On ne peut pas concevoir le jardin sans cet indispensable outil. Régulièrement tondue, elle vous fournira ses feuilles pour la cuisine. Ces constructions sont installées là pour plusieurs années.
Le jardin des plaisirs C’est d’abord un paysage, un lieu qui se construit, qui se vit, qui se sent, qui bruisse, où le vent s’amuse de tant d’odeurs. Le jardin c’est d’abord un théâtre de plaisirs, d’éveil de tous les sens : Contempler un oiseau qui s’ébroue. Contempler une branche fleurie. Contempler la première tomate encore à peine rouge. Ne presque pas oser la toucher de peur qu’elle ne s’efface. Contempler les gouttes de rosée sur les tiges courbées. Écouter le silence, longtemps, qui se raconte. Aller en son jardin comme on va en enfance, pour apprendre à jouer avant de récolter…Se nourrir de tout ce qui pousse avant de le cueillir. Une envie dans l’air du temps, tendance si on aime les gros mots . Tout cela est de plus en plus naturel à vrai dire, mais l’idée qui sous tend ce grand déballage est toujours la même : à chaque bobo de vos plantes il y a une solution médicamenteuse, fut-elle tisanière. Le travail du sol Fertilisation et soins : un écosystème domestique Dans un jardin tout se recycle. S’orienter
Le calendrier du potager Ce tableau donné à titre indicatif présente les périodes de semis, de repiquage et de récolte pour les principaux légumes et pour un climat moyen (type Ile-de-France). Pour chaque espèce, il existe une grande diversité de variétés adaptées à différentes périodes de culture. Références GNIS Lire aussi Réalisez un potager 100% naturel ! Vous avez décidé de créer votre propre potager pour profiter toute l’année de légumes et de fruits cultivés « maison » ? Débuter un potager Des légumes fraîchement cueillis et regorgeant de saveur qui n’en a pas rêvé ? Un potager bio Pour débuter son premier potager bio quelques principes fondamentaux sont à connaître notamment en terme de choix des plantes, d’engrais naturel, de rotation des cultures et autres... Le potager en lasagnes Méthode de culture aussi astucieuse qu'originale, le potager en lasagnes présente bien des avantages. Sur la boutique
Le temps des semis Populaires tomatesPar Albert Mondor Originaire d’Amérique du Sud, la tomate a été rapportée en Europe par les Espagnols et les Portugais au début du XVIe siècle. Elle a ensuite rapidement conquis le coeur et l’estomac des peuples latins, et constitue aujourd’hui le légume le plus consommé sur la planète. Les graines de tomates doivent être semées à l’intérieur durant le mois d’avril, soit de six à sept semaines avant la date du dernier gel pour les cultivars déterminés, et de huit à neuf semaines pour les cultivars indéterminés. Afin de faciliter la transplantation, on suggère de mettre les semences dans un contenant composé de plusieurs petits compartiments. La température optimale de germination pour les tomates se situe entre 27 et 30 °C.