CRACKROCKMOUNTAIN - EDIT DU 17 MARS : ici —> Dernière mise à jour à...
Non, c'est non : manuel de défense.
Lyber Zones Irene Zeilinger Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire. Pour Anne, car c’est elle que je voudrais avoir à mes côtés si je dois affronter un danger. Permettez-moi de me présenter : je suis formatrice d’autodéfense pour femmes depuis maintenant près de quinze ans. Comme beaucoup de femmes, j’ai conscience du risque d’être un jour confrontée à la violence. Si je me suis mise à écrire, c’est parce que je ne trouvais pas en librairie de manuel d’autodéfense à recommander aux femmes qui suivent mes cours, à mes amies ou aux femmes de ma famille. Mais ce n’est pas seulement la pénurie de bons livres en autodéfense qui m’a motivée à coucher mes expériences sur le papier. Si vous avez ouvert ce livre, c’est sans doute parce que vous voudriez savoir quoi et comment faire face à la violence. Rassurez-vous, après avoir lu ce livre, vous ne verrez pas des dangers partout, vous ne serez pas devenue paranoïaque. Bon !
Découvrez le projet crocodiles (Lombard)
Nathalie Van Campenhoudt « Si j'ai choisi d'éditer le "Projet Crocodiles" de Thomas Mathieu, c'est parce qu'il participe, à sa manière, à un des combats selon moi majeurs de ce début de XXIe siècle, à savoir la lutte contre tous les comportements visant à imposer une domination aux femmes simplement parce qu'elles sont femmes, contre la violence physique et symbolique à laquelle les femmes sont encore trop souvent confrontées dans leur vie quotidienne. Des progrès ont été réalisés bien sûr depuis quelque temps déjà, mais il reste dans nos sociétés des comportements banals et très fortement ancrés culturellement qui gênent ou blessent les femmes très fréquemment et sans qu'on en prenne forcément conscience ou sans qu'on mesure l'importance des blessures que cela peut provoquer. Le harcèlement de rue en est un exemple particulièrement connu. La travail de Thomas Mathieu permet de libérer la parole des femmes qui est encore trop souvent bridée, minimisée, voire occultée.
Hollaback! Brussels
Harcélement force de l'ordre
Harcèlement de rue, cette épuisante banalité
Publié initialement le 1er août 2012 Aaaah bah voilà. Enfin, on en parle, grâce au documentaire de Sofia Peeters. Le “harcèlement de rue”. Ces petites remarques quotidiennes incessantes et plus ou moins insultantes selon les individus, que nous devons subir calmement tout au long de notre vie. Pourquoi ? Un truc que je remarque systématiquement quand le sujet est abordé entre femmes : tout le monde est d’accord, on partage nos histoires, on s’énerve, on s’offusque, on tape du poing sur la table, on raconte nos pires histoires, on calme ça avec une bonne dose de second degré – bref, on se comprend. Notons d’abord, parce que c’est important sinon après on va dire que je suis une harpie castratrice, que je comprends TOUT À FAIT cette réaction. Pour information, toi lecteur mâle qui déguste ces mots comme un verre de chianti, sache que ça n’est pas d’ “une remarque flatteuse de temps en temps” dont on parle. Quel genre de remarques ? “Eh madmoiZelle, t’as pas un 06 ?” Pour résumer
Sondage. Plus d'une Française sur deux victime de harcèlement et/ou d'agression sexuelle
Un sondage Odoxa-Dentsu réalisé auprès de 995 personnes révèle qu'une femme sur deux a déjà été victime d'agression et/ou de harcèlement sexuel. Côté homme, 6 % disent avoir été victimes d'agression sexuelle et 5 % de harcèlement sexuel en dehors de leur lieu de travail, 7 % au travail. Plus d'une Française sur deux (53 %) disent avoir été victimes d'agression sexuelle (attouchements sexuels, main aux fesses, baiser forcé...) et/ou de harcèlement sexuel (propos déplacés, dégradants, insultes à connotation sexuelle, propositions sexuelles...), selon un sondage Odoxa-Dentsu pour Le Figaro et Franceinfo, publié ce vendredi. Pour 91 % des personnes interrogées, la question du harcèlement et des agressions sexuelles est un problème aujourd'hui « important ». Elles sont 36 % de femmes à dire avoir « été victime d'agression sexuelle », 38% « de harcèlement sexuel en dehors du lieu de travail » et 17 % « au travail. » Lire aussi : Harcèlement sexuel. 61 % des femmes satisfaites de #balancetonporc
Tribune du Monde : cette centaine de femmes, dont Deneuve, contre la cause des femmes
Les machos peuvent jubiler. Il s'est trouvé 100 femmes, 100 "machas", pour voler à leur secours, et justifier tous les excès de pouvoir masculins, au nom "de la liberté sexuelle" ! Et parmi celles-là, on trouve l'actrice Catherine Deneuve, l'écrivaine Catherine Millet, l'animatrice radio Brigitte Lahaie qui ont assuré à cette triste tribune publiée par Le Monde l'écho recherché. Et qui fait de la France une exception : au moment même où dans le monde entier, pas seulement aux Etats Unis, et dans tous les milieux, des femmes en nombre impressionnant ont le courage de dénoncer les agressions dont elles sont victimes, il s'en trouve chez nous quelques autres, mais prestigieuses, pour défendre ce qu'elles appellent "le droit à être importunées" ! Une "banalisation et une justification des violences sexuelles" qui ont conduit beaucoup de féministes, et de femmes tout simplement, à répliquer vertement, au nom "du droit à vivre en sécurité". Frotteurs du métro Pas un objet à disposition
Rennes. Mobilisation contre le harcèlement de rue ce samedi
Étudiants et associations se mobilisent ce samedi après-midi, place Hoche, à Rennes, pour dire stop au harcèlement de rue. Ce samedi 29 avril, le collectif étudiant La Main aux fesses mobilise les associations de Rennes pour sensibiliser la population au harcèlement de rue. Stop harcèlement de rue 35, Osez le féminisme 35 et le collectif féministe de Rennes 2 ont été conviés pour la journée par Maureen Wilson, Grégoire Huet, Nina Pareja, Barthélémy Dont et Marion Mauger, les cinq étudiants de Sciences Po Rennes initiateurs du projet. « L'espace public doit devenir égalitaire » Au programme : recueil de témoignages et recherche de solutions avec les Rennais et les Rennaises. « L'action a pour but de rappeler à tous que ces comportements sexistes sont inacceptables, que l'attitude des harcèleurs est réprehensible et que l'espace public doit devenir égalitaire », expliquent les organisateurs. Samedi 29 avril, de 13 h à 18 h, place Hoche, à Rennes.
«La pénalisation du harcèlement de rue vise les plus défavorisés»
Le gouvernement a lancé, mardi, un groupe de travail sur la problématique du harcèlement sexuel dans la rue. Marylène Lieber, professeur à l'institut des genres de Genève et auteur de "Genre, violences et espaces publics. La vulnérabilité des femmes en question", se félicite d'un débat public sur la question. Pour autant, elle craint que l'on cible uniquement les plus pauvres. On parle du harcèlement de rue depuis quelques années, mais est-ce nouveau ? Pas du tout. Ces actes sont-ils plus récurrents qu'avant ? Il y a aujourd'hui peut-être même moins de harcèlement sexuel dans la rue qu'avant. Quelle est la frontière entre drague et harcèlement sexuel ? Elle se situe au niveau du consentement de la personne. L'effet de groupe favorise-t-il ces comportements ? C'est très difficile d'avoir des informations. Le harcèlement oblige-t-il les femmesà modifier leur comportement ? C'est certain. Ce problème doit-il être davantage considéré par les pouvoirs publics ?