Nicolas Gisin : L'impensable hasard Nicolas Gisin est connu du grand public pour être un des pionniers de la téléportation quantique fondée sur le principe de non-localité dont il a contribué à démontrer le bien-fondé. A la fin 2012, Nicolas Gisin a publié un bel ouvrage, L’impensable hasard [1] où il expose la notion de corrélation non-locale, de « vrai hasard » et où il explique fort clairement le sens des inégalités de Bell et l’expérience d’Alain Aspect qui permit de les violer. L’ensemble de l’ouvrage explore le monde fou de la non-localité, c’est-à-dire de la corrélation des événements qu’un déplacement continu ne saurait expliquer. En clair, cela signifie que la physique quantique affirme que des objets éloignés dans l’espace peuvent pourtant former un tout cohérent. A : Les corrélations Appelons maintenant x le choix (et non le résultat) d’Alice et y celui de Bob, avec la valeur 0 pour la gauche et 1 pour la droite. B : Conséquences sur le « vrai hasard » C : le libre-arbitre comme postulat Conclusion
Théorie générale de la connaissance. M. Schlick. NRF; « bibliothèque de philosophie ». Gallimard (2009). 548 pp. ISBN: 978-2-07-077185-1. (index inclus) (Traduit de l’allemand et présenté par Christian Bonnet) Dans son introduction (pp. 7–24) , Christian Bonnet nous précise qui était Monitz Schlick, né à Berlin en 1882. Ce philosophe éprouvait une « profonde méfiance à l’égard de toute spéculation pure ». Il suit une formation scientifique (physique et mathématique) associée à une formation de philosophie. Il est souvent considéré comme un autodidacte en philosophie. La physique devrait satisfaire son désir de comprendre le monde. Il a publié « Sagesse dans la vie. Après avoir suivi les cours de Gustav Störring (philosophe et psychologue) il s’est intéressé aux questions de philosophie de la connaissance et d’épistémologie. « La théorie générale de la connaissance » est publiée à Berlin en 1918, Schlick fut l’un des tout premiers à tirer les leçons de la théorie de la relativité et à prendre la mesure de la révolution philosophique qu’elle a impliquée. Schlick fait partie de ceux qui pensent que la « relativité » ébranle les principes de la philosophie kantienne. –Qu’est-ce que la vérité ?
La nature de la réalité … … ou comment des travaux de physiciens des liquides français vont peut-être changer notre vision du monde microscopique La mécanique quantique est le domaine de la physique à la fois le plus mystérieux et le plus popularisé auprès du grand public. Lorsqu’elle a été inventée dans les années 20, ses propriétés mathématiques parraissaient si étranges que de nombreux débats philosophiques ont eu lieu pour comprendre l’implication de cette physique sur la notion de réalité même. (source image) Ce qu’il y a d’étonnant dans la mécanique quantique est qu’elle donne une vision fondamentalement incertaine du monde. D’un point de vue purement scientifique, une école de pensée, dite de Copenhague, a fini par s’imposer. Einstein (parmi d’autres) n’accepta jamais cette interpétation. Instabilité de Faraday (tiré de Bush JW, PNAS, 2010) Transportons-nous maintenant au début des années 2000. (pour les non-anglophones, une version sous-titrée de cette vidéo est disponible sur dot sub ) Comment ? Références
CIEPFC : Centre International d'Etude de la Philosophie Française Contemporaine Bell's Theorem First published Wed Jul 21, 2004; substantive revision Thu Jun 11, 2009 Bell's Theorem is the collective name for a family of results, all showing the impossibility of a Local Realistic interpretation of quantum mechanics. There are variants of the Theorem with different meanings of “Local Realistic.” In John S. Bell's pioneering paper of 1964 the realism consisted in postulating in addition to the quantum state a “complete state”, which determines the results of measurements on the system, either by assigning a value to the measured quantity that is revealed by the measurement regardless of the details of the measurement procedure, or by enabling the system to elicit a definite response whenever it is measured, but a response which may depend on the macroscopic features of the experimental arrangement or even on the complete state of the system together with that arrangement. 1. In 1964 John S. (1) ψ(x, t ) = R(x, t )exp[iS(x, t )/ℏ], (2) v = grad(S/m), 2.
Moritz Schlick Moritz Schlick en 1930 Moritz Schlick est un philosophe et physicien allemand né à Berlin le 14 avril 1882 et assassiné le 22 juin 1936 par un de ses anciens élèves. Si le jeune Schlick se tourne vers la physique, c’est, de son propre aveu, « par besoin philosophique et dans un esprit philosophique » , autrement dit pour satisfaire son désir de comprendre le monde et non par goût pour le détail des faits et des phénomènes naturels. Théorie générale de la connaissance , Moritz Schlick (trad. Cet ouvrage bien qu’ancien est un outil essentiel pour celles et ceux qui souhaitent développer les connaissances (et donc secondairement les compétences) dans le champ de la médecine palliative et accompagnante. Médecine palliative, Volume 10, n° 1 , Marcel-Louis Viallard, éd. Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimedia :
La création par la pensée Durant des décennies, on a associé les pouvoirs de l'esprit à l’ésotérisme. Cependant, la mécanique quantique, modèle théorique et pratique aujourd'hui dominant dans le monde de la science, a démontré la corrélation existant entre la pensée et la réalité. D’étonnantes expériences ont été menées dans les laboratoires les plus avancés et viennent corroborer ce fait. L'étude sur le cerveau a avancé considérablement au cours des dernières décennies grâce à la tomographie. Les expériences en neurologie ont démontré une chose qui semble tirée par les cheveux : quand nous regardons un objet, certaines parties du cerveau se mettent en activité…. Si le cerveau reflète la même activité lorsqu’il voit que lorsqu’il sent, alors on peut se poser la question suivante : qu’est-ce que la réalité ? « La solution est que le cerveau ne fait pas de différence entre ce qu’il voit et ce qu’il imagine parce que les mêmes réseaux neuronaux sont impliqués. La pharmacie du cerveau L’esprit créateur
Démon de Laplace Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression « démon de Laplace », aussi parfois appelé « génie de Laplace » fait référence à une expérience de pensée proposée par Laplace dans son ouvrage Essai philosophique sur les probabilités (1814) pour illustrer son interprétation du déterminisme : « Une intelligence qui, à un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était suffisamment vaste pour soumettre ces données à l’analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome ; rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir, comme le passé, serait présent à ses yeux. » — Pierre Simon Laplace, Essai philosophique sur les probabilités[1] Le terme « démon » ne provient pas de Laplace lui-même mais a été introduit par ses commentateurs. Références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]
20/06/13 Les théories NEURO-QUANTIQUES pr penser, créer notre réalité Yannick Le Guern reçoit dans l’émission « L’art de changer le monde et de bâtir une humanité meilleure » sur Widoobiz, Olivier Masselot. Quelqu’un qui apporte un regard sur l’Homme dans les organisations. Il initie des débats sur la manière d’entreprendre, de manager, de nous comporter dans les entreprises mais pas que. Olivier Masselot va nous présenter le modèle Neuro-Quantique, qui mêle l’approche Neurocognitive et Comportementale de Jacques Fradin, et le modèle Transurfing élaboré par le physicien quantique russe, Vadim Zeland. Un invité, chers auditeurs, qui nous fait une fois de plus entrer dans l’ère de l’évolution positive, du désir, du retour à la quinte essence, au renouveau des rêves et des idéaux. Marre de la vie parisienne, envie d’ailleurs, un accident, il quitte ce métier et crée un manoir chambre d’hôte, tente de créer un Golf qui ne se fera pas, fait faillite, et se fait quitter par sa femme. Podcast: Lire dans une autre fenêtre | Télécharger
Jacques Bouveresse Jacques Bouveresse , né le 20 août 1940, est un philosophe français . Il est aujourd'hui professeur au Collège de France où il occupe la chaire de philosophie du langage et de la connaissance , succédant à son maître et ami Jules Vuillemin . Essais II , 2001 [ modifier ] Il n'est plus possible aujourd'hui de rejeter simplement comme faisant partie des lamentations traditionnelles de la pensée réactionnaire l'idée, défendue par Klages, que le but réel de ce qu'on est convenu d'appeler le « progrès » pourrait être, en fin de compte, l'anéantissement pur et simple de la vie sous toutes ses formes. Essais II , Jacques Bouveresse, éd. Agone, 2001, p. 8 Citation choisie citation du jour pour le 16 septembre 2009 . En parlant, comme je le fais ici, de la confrontation entre le rationalisme et l’irrationalisme, j’ai, il est vrai, l’impression de renvoyer un peu à la préhistoire. Essais II, l’époque, la mode, la morale, la satire (texte en ligne) , Jacques Bouveresse, éd.