Nature morte
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression nature morte désigne un sujet constitué d'objets inanimés (fruits, fleurs, vases, etc.) ou de cadavres, puis, par métonymie, une œuvre (en peinture ou en photographie, etc.) représentant une nature morte. Le terme n'apparaît qu'à la fin du XVIIe siècle. Charles Sterling, spécialiste de la nature morte[note 1], propose la définition suivante de la nature morte : « Une authentique nature morte naît le jour où un peintre prend la décision fondamentale de choisir comme sujet et d'organiser en une entité plastique un groupe d'objets. — Charles Sterling, 1952 La vanité est une catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l'existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d'importance. Histoire et types de natures mortes[modifier | modifier le code] Antiquité[modifier | modifier le code] Les premières natures mortes datent de la période hellénistique (IIIe et IIe siècles av.
Musée de l'Ermitage
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le musée de l’Ermitage (en russe : Государственный Эрмитаж, Gossoudarstvenny Ermitaj, L'Ermitage d'État), situé au cœur de Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva, est le plus grand musée du monde en termes d'objets exposés (plus de 60 000 pièces y sont exposées dans près de 1 000 salles tandis que près de 3 millions d’objets sont conservés dans les réserves). Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de la période classique qui compte parmi les plus belles au monde. Les bâtiments[modifier | modifier le code] Initialement, seul le bâtiment désigné sous le terme de Petit Ermitage portait ce nom. Le complexe de l’Ermitage. Le palais d’Hiver[modifier | modifier le code] Vue du palais d’hiver et du bâtiment d’État-Major En 1837, le palais est totalement incendié (l’incendie dura trente heures). Le palais est aujourd’hui considéré comme un joyau de l’art baroque russe. Peigne scythe
La Desserte rouge
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Desserte rouge de Henri Matisse est un tableau peint en 1908. Il s'agit d'une huile sur toile de 180 cm sur 220 cm. Elle est conservée au Musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Ce tableau est représentatif du fauvisme dont Matisse est le chef de file. Description[modifier | modifier le code] On peut voir une salle à manger dont le même motif est utilisé sur la table et sur les murs (bleu, violet), donnant une impression de continuité. La fenêtre est traitée comme un tableau et le personnage sur la droite semble réduit à un élément de décor. Le dialogue visuel se passe entre l'espace littéral et l'espace suggéré. Le personnage à droite paraît malheureux. Liens externes[modifier | modifier le code]
Henri Matisse
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Henri Matisse (Henri Émile Benoît Matisse), né le au Cateau-Cambrésis et mort le à Nice, est un artiste-peintre, dessinateur et sculpteur français. Il fut le chef de file du fauvisme ; Pablo Picasso, son ami, le considérait comme son grand rival[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Henri Matisse est né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis en France, fils d’un marchand de grains. Dès son rétablissement, tout en réintégrant l'étude, il s'inscrit au cours de dessin de l'école Quentin-de-La Tour destinée aux dessinateurs en textile de l'industrie locale. Il peint son premier tableau Nature morte avec des livres en juin 1890[4]. Carrière[modifier | modifier le code] En 1896, Matisse expose pour la première fois au « Salon des Cent » et au Salon de la Société nationale des beaux-arts dont il devient membre associé sur proposition de Pierre Puvis de Chavannes. Œuvres[modifier | modifier le code]
Art moderne
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'appellation d'art moderne désigne une période de l'histoire de l'art qui est initiée par Édouard Manet et les peintres impressionnistes dans les années 1870 et s'achève au milieu des années 1950, notamment avec la naissance du pop art[1]. L'art moderne se caractérise par une rupture avec les canons de la figuration de l'art classique[2]. La notion d'« art moderne »[modifier | modifier le code] Dans Le Peintre de la vie moderne, Baudelaire trouve la beauté dans la rue et il la voit changeante, mobile ; chez l'artiste moderne, il salue l'aptitude à dégager du transitoire du quotidien l'éternel de la beauté. Chez Walt Whitman, on s'attache à observer l'impressionnant quotidien en perpétuel mouvement.La beauté n'est plus désormais l'apanage de l'Antique. D'un point de vue institutionnel, l'émergence de la modernité ébranle l'Académie dans son pouvoir d'autoriser ou non l'entrée d'une œuvre au Salon. Avant 1914[modifier | modifier le code]