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Fauvisme

Fauvisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Publié dans L'Illustration, 4 novembre 1905, Les Fauves : Exposition au Salon d'automne. Le fauvisme est un courant de peinture du début du XXe siècle. Tiré d'une expression du journaliste Louis Vauxcelles, il débute historiquement à l'automne 1905, lors du Salon d'automne qui créa scandale, pour s'achever moins de cinq ans plus tard, au début des années 1910. Dans un article Le Salon d'automne publié dans le Gil Blas le 17 octobre 1905, Louis Vauxcelles décrit le salon salle par salle. Le fauvisme est caractérisé par l'audace et la nouveauté de ses recherches chromatiques. Les sources et objectifs du fauvisme[modifier | modifier le code] Plusieurs influences communes peuvent être reconnues dans les œuvres de ses artistes. Les impressionnistes constituent la première source. Les couleurs cristallines impressionnistes sont également reprises, notamment par Manguin, dont la palette est dominée par des tons jaunes et orangés lumineux. Die Brücke

Nature morte Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression nature morte désigne un sujet constitué d'objets inanimés (fruits, fleurs, vases, etc.) ou de cadavres, puis, par métonymie, une œuvre (en peinture ou en photographie, etc.) représentant une nature morte. Le terme n'apparaît qu'à la fin du XVIIe siècle. Charles Sterling, spécialiste de la nature morte[note 1], propose la définition suivante de la nature morte : « Une authentique nature morte naît le jour où un peintre prend la décision fondamentale de choisir comme sujet et d'organiser en une entité plastique un groupe d'objets. — Charles Sterling, 1952 La vanité est une catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l'existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d'importance. Histoire et types de natures mortes[modifier | modifier le code] Antiquité[modifier | modifier le code] Les premières natures mortes datent de la période hellénistique (IIIe et IIe siècles av.

Musée de l'Ermitage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le musée de l’Ermitage (en russe : Государственный Эрмитаж, Gossoudarstvenny Ermitaj, L'Ermitage d'État), situé au cœur de Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva, est le plus grand musée du monde en termes d'objets exposés (plus de 60 000 pièces y sont exposées dans près de 1 000 salles tandis que près de 3 millions d’objets sont conservés dans les réserves). Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de la période classique qui compte parmi les plus belles au monde. Les bâtiments[modifier | modifier le code] Initialement, seul le bâtiment désigné sous le terme de Petit Ermitage portait ce nom. Le complexe de l’Ermitage. Le palais d’Hiver[modifier | modifier le code] Vue du palais d’hiver et du bâtiment d’État-Major En 1837, le palais est totalement incendié (l’incendie dura trente heures). Le palais est aujourd’hui considéré comme un joyau de l’art baroque russe. Peigne scythe

Le fauvisme et ses influences sur l’art moderne André Derain, Les deux péniches, 1906 « L’orgie des tons purs » La « cage aux fauves » du Salon d’Automne, 1905 « Le fauvisme est venu du fait que nous nous placions tout à fait loin des couleurs d’imitation et qu’avec des couleurs pures nous obtenions des réactions plus fortes. » « La couleur surtout et peut être plus encore que le dessin est une libération. » Henri Matisse, Écrits et propos sur l’Art Régulièrement accrochés dans les premières salles du Musée national, les artistes fauves annoncent par la couleur la modernité et les bouleversements artistiques du début du XXe siècle. C’est en 1905 que nait le mouvement dont Henri Matisse est le précurseur et le plus important représentant. Les sources du fauvisme Paul Gauguin, Femmes de Tahiti, 1891 Huile sur toile, 69 x 91,5 cm Les Nabis, réunis autour de Paul Sérusier, ont semblé dans un premier temps porter la couleur à son paroxysme − comme dans le Talisman, 1888 (27 x 21 cm, collection musée d’Orsay)1, toile qui amorce le mouvement.

La Desserte rouge Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Desserte rouge de Henri Matisse est un tableau peint en 1908. Il s'agit d'une huile sur toile de 180 cm sur 220 cm. Elle est conservée au Musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Ce tableau est représentatif du fauvisme dont Matisse est le chef de file. Description[modifier | modifier le code] On peut voir une salle à manger dont le même motif est utilisé sur la table et sur les murs (bleu, violet), donnant une impression de continuité. La fenêtre est traitée comme un tableau et le personnage sur la droite semble réduit à un élément de décor. Le dialogue visuel se passe entre l'espace littéral et l'espace suggéré. Le personnage à droite paraît malheureux. Liens externes[modifier | modifier le code]

Les mouvements dans la peinture - Le fauvisme La peinture fauve s’attache particulièrement au travail de la couleur. Les œuvres sont facilement reconnaissables par l’emploi sur de larges surfaces de couleurs aux teintes éclatantes. Les images figuratives tendent, par la simplification des formes, à une certaine ébauche d’abstraction. Le fauvisme apparaît en France à la même période que l’expressionnisme en Allemagne. Mais si l’expressionnisme allemand se caractérise par une atmosphère tourmentée, parfois violente, la forme d’expressivité du fauvisme est tout autre. La dynamique de ce groupe est beaucoup plus positive et pleine de vitalité. Ce mouvement s’inscrit dans la continuité des recherches entamées par Cézanne à l’époque des impressionnistes. Cette notion est poussée encore un peu plus loin par Gauguin. Le terme « fauve » peut exprimer l’aspect nature, vif, spontané, presque sauvage de l’emploi de la couleur.

Henri Matisse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Henri Matisse (Henri Émile Benoît Matisse), né le au Cateau-Cambrésis et mort le à Nice, est un artiste-peintre, dessinateur et sculpteur français. Il fut le chef de file du fauvisme ; Pablo Picasso, son ami, le considérait comme son grand rival[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Henri Matisse est né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis en France, fils d’un marchand de grains. Dès son rétablissement, tout en réintégrant l'étude, il s'inscrit au cours de dessin de l'école Quentin-de-La Tour destinée aux dessinateurs en textile de l'industrie locale. Il peint son premier tableau Nature morte avec des livres en juin 1890[4]. Carrière[modifier | modifier le code] En 1896, Matisse expose pour la première fois au « Salon des Cent » et au Salon de la Société nationale des beaux-arts dont il devient membre associé sur proposition de Pierre Puvis de Chavannes. Œuvres[modifier | modifier le code]

Fauvisme Le fauvisme (ou les fauves) est un mouvement pictural né en France au début du XXe siècle. Les artistes de ce mouvement prônent l'utilisation de la couleur, et non du dessin comme il est d'usage dans l'art officiel. Le fauvisme est caractérisé par la systématisation de formes simplifiées, cloisonnées par des contours très marqués, et l'audace dans les recherches chromatiques. Les peintres ont recours à de larges aplats de couleurs pures et vives, et ils revendiquent un art fondé sur l'émotion. Le mouvement du fauvisme en France n'a duré que quelques années. La question de la couleur devient une problématique majeure durant la seconde moitié du XIXe siècle. Ces réappropriations de la couleur sont facilitées par la publication de traités sur la couleur. Au début du XXe siècle, le contexte est propice à l'émergence de réflexions et pratiques esthétiques. Les marchands d'art et galeristes soutenant la modernité artistique organisent d'ailleurs des expositions d'art moderne. Die Brücke

Art moderne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'appellation d'art moderne désigne une période de l'histoire de l'art qui est initiée par Édouard Manet et les peintres impressionnistes dans les années 1870 et s'achève au milieu des années 1950, notamment avec la naissance du pop art[1]. L'art moderne se caractérise par une rupture avec les canons de la figuration de l'art classique[2]. La notion d'« art moderne »[modifier | modifier le code] Dans Le Peintre de la vie moderne, Baudelaire trouve la beauté dans la rue et il la voit changeante, mobile ; chez l'artiste moderne, il salue l'aptitude à dégager du transitoire du quotidien l'éternel de la beauté. Chez Walt Whitman, on s'attache à observer l'impressionnant quotidien en perpétuel mouvement.La beauté n'est plus désormais l'apanage de l'Antique. D'un point de vue institutionnel, l'émergence de la modernité ébranle l'Académie dans son pouvoir d'autoriser ou non l'entrée d'une œuvre au Salon. Avant 1914[modifier | modifier le code]

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