L'Homme ancien est de moins en moins ce qu'il était! Nos apparentes certitudes sur l’évolution humaine, et notamment le moment du passage à un niveau de développement compatible avec l’utilisation de symboles, d’outils et le feu domestique, semblent devoir être remises en cause. On place habituellement l’avènement de l’écriture, en tant que méthode de communication non verbale utilisant des symboles, à l’établissement de sociétés agraires voici environ 6 000 ans. Bien avant cela les “hommes des cavernes” peignaient les murs de leurs cavernes mais n’y laissaient point de textes. Vraiment? Une “revisitation” minutieuse des grottes de Rouffignac, Chauvet et Lascaux a permit un inventaire de signes, autres que les classiques dessins figuratifs, qui pourraient bien constituer une forme d’alphabet utilisé par ces humains voici… 30 000 ans! Ici deux écoles s’affrontent, les anthropologues d’un côté et les paléontologues de l’autre. Un autre élément central de l’évolution humaine est la domestication du feu. Mais est-ce vraiment si étonnant?
Première fréquentation - Phase 1 JeanClottes Spécialiste Mondial Art Rupestre La première phase est marquée par la réalisation de mains négatives. Après les quarante-six mains initialement signalées, nous en avons trouvé une vingtaine de nouvelles. Il s'agit chaque fois d'adultes. Le thème – et la technique – de la main négative se trouvent assez curieusement dans le monde entier et dans des contextes très divers, de l'Australie à l'Afrique, de l'Asie aux Amériques. Les deux mains noires M18 et M19, près du Grand Puits © Photo Jean Clottes tous droits de reproduction interdit Ce fait bizarre fut diversement interprété au cours du 20ème siècle. Exemples de tracés digitaux à la voûte du secteur 202 © Photo Jean Clottes tous droits de reproduction interdit
homme de cromagnon Cohabitant sur ses 5.000 dernières années, nous trouvons l’homme de CRO MAGNON. L’homme moderne, l’Homo Sapiens Sapiens est apparu aux alentours de 100.000 ans av. J.C. Issu de cet homme moderne, 5.000 ans avant que l’homme de Neandertal disparaisse, notre plus proche ancêtre fit son apparition : l’homme de Cro Magnon. On relève des traces de sa présence sur tous les continents. Cet homme ne se distingue de l’être actuel que par sa taille un peu moins élevée et par son menton allongé. On les appelle hommes de Cro Magnon car c’est au lieu dit CRO MAGNON, près des EYZIES, en Dordogne, que cinq squelettes mis au jour en 1868 ont permis de définir ce type humain. Il y a environ 35.000 ans, l’homme de Cro Magnon a vécu en parallèle avec l’homme de Neandertal pendant quelque 5.000 ans. Nous avons appris que l’homme de Neandertal ne pouvait pas procréer avec la version féminine de Cro Magnon et inversement. Il y a une grande différence entre le crâne de Neandertal et celui de Cro Magnon
Hominidés Reconstitution du bassin d'une femelle Homo erectus : les bébés avaient déjà un gros cerveau ! L’équipe de Sileshi Semaw (Stone Age Institute, Indiana, US) et Scott Simpson (Case Western Reserve University, Cleveland, US) a reconstitué un bassin de femelle presque complet attribué à l’espèce H. erectus. Les Homo erectus sont des homininés plutôt grands et fins, adaptés à la course, les chercheurs s’attendaient à ce que la taille du bassin soit assez réduite chez les femmes. Le fossile de l'adolescent du Turkana (Homo ergaster) était à la base de beaucoup d'hypothèses concernant la stature d'Homo erectus. Le bassin de Gona (les parties en bleu correspondent aux morceaux manquant) - Comparaison avec le bassin d'Australopithecus afarensis (à gauche) et d'Homo sapiens (à droite)
Prehistoire . En Images La préhistoire est un monde passionnant où dinosaures, mammifères, reptiles et hommes préhistoriques se sont livrés à un combat quotidien pour leur survie. C'est la période de l'histoire humaine qui a précédé l'apparition de l'écriture. La paléontologie est la science qui étudie les êtres vivants ayant peuplé la Terre au cours des temps géologiques, en se fondant principalement sur l'interprétation des fossiles. Paléontologie animale: Paléozoologie qui est l'étude des fossiles d'origine animale Paléontologie humaine: Paléoanthropologie qui tente de reconstituer le passé de la lignée humaine Paléontologie végétale: Paléobotanique qui est l'étude des végétaux fossiles Hommes préhistoriques Articles et photos sur la vie quotidienne de nos ancêtres. Hominidés Dinosaures Photos, vidéos sur les dinosaures. Planète Dinosaure Mammifères et oiseaux préhistoriques L' Entélodon ou l'oiseau carnivore Gastornis faisaient partie des espèces dominantes au Cénozoïque. Animaux préhistoriques Reptiles Requins Art
HOMME DE NEANDERTAL Au fil des millénaires, cet ancêtre n’a pas beaucoup évolué. Nous allons faire un bond en avant de près de 3 millions d’années pour trouver l’homme de NEANDERTAL . L’homme de Neandertal doit son nom au lieu où il a été exhumé pour la première fois au milieu du XIXè siècle. C’est en Allemagne, près de Düsseldorf, dans la vallée du Neander (Neandertal en vieil allemand) que des ossements ont été retrouvés. C’est en faisant sauter une grotte à la dynamite, qu’ils ont été trouvés sous des planches dans le fond de celle-ci. Reconstitution de l’homme de Neandertal L’homme de Neandertal est apparu il y a environ 100.000 à 80.000 ans pour disparaître entre -40.000 et -30.000 ans. Les caractéristiques principales de Neandertal sont les suivantes : - Bourrelet sus-orbitaire - Front fuyant - Absence de menton - Capacité crânienne supérieure à l'homme moderne, 1 500 cm3 - Corpulence robuste, 90kg en moyenne pour à peu près 1m65 haut de page
Homo est majoritairement droitier depuis au moins 500.000 ans Un crâne d'Homo heidelbergensis. © Wikipedia, José-Manuel Benito Homo est majoritairement droitier depuis au moins 500.000 ans - 1 Photo À découvrir : les Hommes, nom de famille Homo Il existe une curieuse caractéristique de l’espèce humaine qui pourrait bien être associée à l’acquisition du langage. En soi, ce n’est une nouveauté car la latéralisation du cerveau est fort ancienne. Chez les baleines à bosse, on observe également une latéralisation. C’est peut-être cet exemple qui a conduit David Frayer, professeur d’anthropologie à l’Université du Kansas, à examiner des stries laissées sur les dents fossiles d’humains datant de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers d’années. Là encore, comme sur d’autres dents fossiles plus récentes, une asymétrie de la présence de stries sur les dents suggère fortement l’usage d’outils en pierre avec la main droite pour effectuer des opérations au niveau des dents, comme probablement éliminer de la nourriture entre celles-ci.
Des australopithèques et des hommes Les primates apparaissent à la fin de l’ère secondaire, il y a environ 70 millions d’années. Mais il faut attendre la dernière partie de l’ère tertiaire pour que des primates marchent debout. Ce sont des Hominidae (ou hominidés). Ils sont appelés Aus-tralopithèques, c’est-à-dire « singes du Sud », le Sud en question étant celui de l’Afrique. Les australopithèques anciens Il est possible de regrouper ici deux espèces particulièrement anciennes. Lucy Lucy fut découverte par Yves Coppens et Donald Johanson lors de la série de campagnes de fouilles menée dans le Territoire des Afars en Ethiopie, et plus particulièrement sur le site de Hadar, découvert par Maurice Taïeb. Lucy est d’assez petite taille : de 1,20 à 1,25 mètre. Les restes de Lucy, qui sont datés de 3,5 millions d’années au moins, étaient associés à un grand nombre de restes de mammifères. Les australopithèques graciles Les australopithèques graciles de l’espèce Australo-pithecus africanus ont vécu entre et 1,2 million d’années.
LES PLANETES ET LES DIEUX Depuis la plus lointaine antiquité, les hommes ont associé leurs dieux aux planètes visibles dans le système solaire. Certaines apportaient le bonheur (amour, récoltes etc..) d'autres apportaient la destruction (guerres, catastrophes). La question qui se pose est la suivante : pourquoi, dans les temps les plus anciens, des planètes apportaient la "paix" et d'autres la "destruction" ? Les hommes ont donné un nom aux planètes en fonction de leurs aspect, de leur couleur mais aussi en fonction de leurs actions bénéfiques ou maléfiques envers notre planète. Il est quand même assez extraordinaire de constater que dans la plus haute antiquité à une époque où logiquement l'homme ne disposait pas encore de téléscope, que l'homme pouvait distinguer parfaitement, comme nous le faisons aujourd'hui avec les moyens techniques du XXè siècle, la direction et la distance entre les planètes ainsi que leur couleur dominante. Il y a près de 2.000 ans av. haut de page
Homo ergaster Crâne d'Homo ergaster (KNM-ER 3733) Espèce Historique[modifier | modifier le code] En 1975, les paléoanthropologues Groves et Mazak ont été les premiers à identifier et à nommer l'espèce Homo ergaster, à partir d'une mandibule (KNM-ER 992) découverte en 1971 au Kenya par l'équipe de Richard Leakey. En 1991, Bernard Wood, à l'époque à l'université de Liverpool, a proposé d'étendre le nom d'Homo ergaster au groupe africain de fossiles d'Homo erectus, plus généraliste et plus primitif que le groupe indonésien et chinois[1]. Quelques auteurs continuent à refuter Homo ergaster en tant qu'espèce distincte, considérant le fossile comme une simple variété géographique d'Homo erectus. Chronologie[modifier | modifier le code] Homo ergaster est attesté en Afrique entre environ 1,9 et 1 million d'années avant le présent. Morphologie[modifier | modifier le code] Son volume endocrânien varie de 750 à 1 050 cm3, avec une tendance à l'augmentation au fil du temps. Bipédie[modifier | modifier le code]
L'arbre généalogique des Homininés Étude des fossiles Les fossiles ont semblé un temps confirmer la théorie de l'évolutionnisme. La découverte de Lucy, cette jeune Australopithèque âgée de 3,5 millions d'années, présentant une mosaïque remarquable de caractères intermédiaires entre le singe et l'homme, venait parfaitement s'insérer dans l'idée d'un passage étonnant de douceur et de continuité entre les "brutes épaisses" auxquelles on assimilait les singes et les êtres remarquables de finesse et de raffinement que nous étions. Mais ce n'est pas ce que nous disent les fossiles. En réalité, à partir de l'ancêtre commun aux Paninés et aux Homininés (dont on possède peu de fossiles), une foule d'espèces d'hommes différentes se sont diversifiées. Le plus ancien Homininé connu date de —7 millions d'années. Si, pour l'époque concernée, Sahelanthropus est seul chez lui, les choses vont rapidement changer. En bref, Orrorin combine des caractères présents chez les grands singes et ceux présents chez les hominidés.
CIVILISATIONS OUBLIEES ET CACHEES Trouver l'origine de "La Civilisation" est exactement comme la quête du Graal, chaque piste donne une réponse et chaque réponse ouvre une autre piste. Pour trouver des réponses aux questions que beaucoup se posent sur l'origine humaine ou sur une "super civilisation" avant la préhistoire, beaucoup de théories ont été développées, des plus loufoques aux plus scientifiques. La piste longtemps suivie est celle du continent Antartique puisque c'est le seul inexploré du moins sous sa couche de glace. Si l'idée est séduisante, en reprenant les cartes de Scotese nous nous rendons compte que ce n'est pas possible, la date où la vie aurait pu être possible est trop éloignée de nous et à la fois trop proche de l'apparition des premiers éléments de vie. - fin du Protérozoïque (-650 Ma) l'Antartique commence à se dessiner et se situe au niveau de l'équateur. - milieu du Dévonien (-390 Ma) la PANGEE émerge de l'océan sur l'hémisphère nord au dessus du continent GONDWANA. Il pèse 5 kg .
Homo erectus n'était pas seul Les nouvelles pièces du puzzle – une face, une mâchoire inférieure complète et une partie d'une seconde mâchoire inférieure – ont été découvertes entre 2007 et 2009 à l'est du lac Turkana par le projet de recherche Koobi Fora (KFRP). Ces nouveaux fossiles confirment, selon les auteurs de l'étude, l'existence à la même époque, il y a près de 2 millions d'années, de deux espèces distinctes d'Homo erectus, Homo habilis et Homo rudolfensis. , a déclaré Fred Spoor , qui a dirigé les analyses scientifiques. Le débat sur la diversité des premiers représentants du genre Homo avait été ouvert par la découverte, en 1972 par le KFRP, sur le site de Koobi Fora, au Kenya, d'un crâne connu sous l'appellation "KNM-ER 1470". Les trois fossiles mis au jour dans un rayon d'une dizaine de kilomètres autour de la localisation de KNM-ER 1470, remontant à entre 1,78 million et 1,95 million d'années, permettent d'en compléter le portrait. , a estimé Fred Spoor.